my kingdom for a toy

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THE 6 MILLION DOLLAR MAN/ THE BIONIC WOMAN (1975-1978)


THE BIONIC WOMAN KENNER (1976-1978) MAJ au 25/10/2020 avec The bionic woman mission purse Denys Fisher import Meccano

INTRODUCTION

 

The bionic woman (Super Jaimie en France) est une série américaine lancée en 1976 par le producteur/scénariste Kenneth Johnson, futur créateur de Hulk et V. Il s'agit d'un spin off  du feuilleton The 6 million dollar man (L'homme qui valait 3 milliards) diffusé entre 1974 et 1978 : Steve Austin, un pilote d'essai grièvement blessé, est sauvé grâce à un programmme médical ultra-secret, devenant un "homme bionique" au corps robotisé. Dans un double épisode intitulé The bionic woman (1975 - épisodes 19-20), le héros retrouve son amour de jeunesse en la personne de Jamie Sommers (devenue Jaimie en français). Ancienne joueuse de tennis professionnelle, la jeune femme frôle la mort au cours d'un saut en parachute. Elle survit à son tour grâce au programme "bionique". Ses membres artificiels (deux jambes, un bras et une oreille) lui confèrent des capacités hors du commun.

 

Lindsay Wagner, une actrice inconnue, interprète Jamie Sommers. Son personnage meurt à la fin du double épisode et son contrat avec Universal, producteur de la série, s'achève. Fin de l'histoire ? Non, car l'apparition d'une "femme bionique" suscite l'enthousiasme du public. La chaîne est inondée d'appels et de courriers réclamant le retour de Jamie (eh oui, pas d'internet en ce temps-là...).

 

Face à l'insistance des téléspectateurs, Lindsay Wagner est "ressuscitée" dans le double épisode The return of the bionic woman qui inaugure la saison 3.  Puis, très vite, elle dispose de sa propre série, son personnage enchaînant les missions secrètes sous couvert d'un emploi d'institutrice. Les intrigues mêlent espionnage et science-fiction dans un style inimitable, propre aux années 70, hélas révolu. Le programme connaît trois saisons (1976-1977-1978). La comédienne devient une star du jour au lendemain. Elle décroche l'Emmy award de la meilleure actrice en 1977. Ayant débuté un peu par hasard, Lindsay Wagner poursuit sa carrière de manière intermittente, préférant mettre sa notoriété au service de nombreuses causes humanitaires.

 

Comme il est de coutume à l'époque, The bionic woman est l'occasion de croiser au casting de jeunes acteurs en vogue, ainsi que des vétérans d'Hollywood. On peut notamment citer Tippi Hedren, John Saxon, Lew Ayres, Barbara Rush, Stefanie Powers, Vincent Price, John Houseman...

 

Avec la multiplication des chaînes payantes (Netflix, Amazon...), l'offre actuelle de séries s'élargit jusqu'à l'absurde et d'aucuns s'imaginent vivre un "âge d'or" de la création audiovisuelle. Mais c'est une idée fausse. Le véritable âge d'or s'est produit entre le milieu des années 60 et le début des années 80 : malgré des budgets parfois serrés, les programmes conçus au cours de cette période possèdent une authenticité, voire une "universalité", qui leur assure un retentissement inégalé. A cette époque, la plupart des séries génèrent un merchandising important (figurines, véhicules, maquettes et autres objets divers), ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

 

Dès 1974, l'entreprise américaine Kenner, futur acquéreur de la licence Star wars, développe avec succès une gamme de jouets basée sur The 6 million dollar man. Le fabricant s'intéresse ensuite au spin off, estimant à tort ou à raison qu'il peut toucher une clientèle plus féminine. Comme pour Steve Austin, la gamme s'articule principalement autour de figurines 12'' (environ) auxquelles on peut ajouter panoplies, accessoires, véhicules et playsets.

 

Le mannequin "Jaimie Sommers" demeure identique quelle que soient les versions commercialisées. Seuls les vêtements et accessoires changent. Selon Kenner, le visage du jouet est le portrait "fidèle" de l'héroïne. A première vue, il s'agirait plutôt d'un mélange entre Lindsay Wagner et Farrah Fawcett, l'actrice de télévision la plus en vogue durant les années 70. La figurine dispose d'articulations solides dont certaines dissimulées. Des "modules bioniques" sont placés sur les deux jambes et le bras droit (eux-mêmes amovibles) comme dans la série. Pour représenter les circuits électriques, le fabricant utilise de simples stickers. Ces derniers sont cachés sous des volets (système choisi pour les jambes) ou sous une "peau" souple à enrouler (avant-bras). Attention, la matière utilisée pour la peau, probablement un genre de caoutchouc, finit par sécher avec le temps et part en lambeaux. Enfin, en tournant la tête du mannequin, on peut entendre un cliquetis censé imiter le "bruit" de l'oreille bionique en action.

 

1) THE BIONIC WOMAN MISSION PURSE variante anglaise Denys Fisher/ import Meccano France (1977)

 

Commercialisée en 1977, Jamie Sommers "mission purse" est le dernier modèle créé par Kenner pour cette licence. A cette occasion, la figurine arbore une nouvelle tenue bleue, censée représenter une combinaison de parachutiste. Elle bénéficie également de nombreux accessoires inédits : une feuille de papier à découper contenant deux plans, un code secret, une série de pièces d'identité et de l'"argent bionique" ; une feuille de plastique contenant un porte-cartes, un portefeuille, une trousse à maquillage et un étui pour code secret (le tout à découper et à assembler) ; un ordre de mission secret délivré par Oscar Goldman (le supérieur de Jamie dans le programme) ; un peigne, une brosse à cheveux, du maquillage et un miroir ; et une notice. L'ensemble est emballé dans un sachet en plastique transparent fermé par un scotch (photos 8 et 9). Le sac rouge, accroché à l'épaule du jouet, est destiné à contenir les accessoires, une fois déballés.

 

Notre exemplaire constitue une variante de packaging particulièrement intéressante. La boîte affiche le logo Denys Fisher, l'importateur anglais de la gamme Kenner. Ses coordonnées se trouvent au dos : "Denys Fisher Toys, retail sales division, Thorp arch trading estate, Wetherby LS23 7BL West Yorkshire, England". Le jouet est fabriqué à Honk-Kong ("Crown colony of Honk-Kong" - expression utilisée du temps où ce territoire faisait partie de l'empire britannique). Pour information, Denys Fisher est un ingénieur anglais décédé en 2002. Il a créé le Spirographe, primé au salon anglais du jouet en 1967, ainsi que la société qui porte son nom. Par la suite, Denys Fisher Toys fut vendue à Palitoy.

 

Notre exemplaire « Denys Fisher » a fait l’objet d’une importation en France par Meccano, d’où la présence de deux petits stickers blancs en français (photo 4). Cette société elle-aussi d’origine britannique assure la distribution exclusive et la fabrication partielle des jouets Kenner dans notre pays. Son nom est lié au célèbre jeu de construction éponyme inventé par Frank Hornby au début du XXème siècle. En 1912, une filiale est créée en France, de même qu’une usine de production. Au fil du temps, l’activité de la société s’élargit à de nombreux domaines, notamment les trains électriques ou les miniatures automobiles (Dinky Toys).

 

A partir des années 60, Meccano Limited traverse une phase d’instabilité marquée par des opérations de rachat et de restructuration. En 1972, la filiale française est revendue à General Mills, groupe américain déjà propriétaire de Kenner. Devenues des sociétés sœur, Meccano SA et Kenner établissement un partenariat commercial, notamment en matière de licences. Ainsi, entre 1975 et 1978, Meccano distribue chez nous les jouets The 6 million dollar man (L’homme qui valait 3 milliardsvoir ici) et The bionic woman (Super Jaimie). Elle se voit ensuite confier la gamme Star wars (voir notamment ici).

 

Dans notre pays, le jouet semble disponible dès 1977. Il reste dans les rayons jusqu’à fin 1979 environ. Au cours de cette période, des publicités paraissent régulièrement dans la presse enfantine pour les gammes Super Jaimie et L’homme qui valait trois milliards (voir ici).

 

Au bas, la boîte est scellée avec le scotch d'origine (photo 5). Le scotch du haut a été coupé. A l'intérieur, le contenu est complet et à l'état neuf. La figurine est accrochée à l'insert carton avec le lien plastique d'origine (photos 6 et 7). Le sachet contenant les accessoires (sans marquage Kenner) est fermé avec le scotch d'origine (photos 8 et 9). Une notice en français siglée Meccano a été ajoutée, ce qui fait la particularité de cet exemplaire, en plus des autocollants d'importation. Quelques taches brunes sont visbles sur le papier (photos 10 et 11). Je pense que ce document était inséré à l'usine Meccano lors de l'arrivée du stock en France. Au dos du packaging, on trouve des illustrations de la gamme The bionic woman, notamment le playset de la salle de classe et plusieurs panoplies.

 

La boîte est en bon état. Les couleurs sont vives, même si les arêtes sont usées. Quant au mannequin, il est comme neuf. On note la présence du bandeau en plastique maintenant les cheveux (très souvent absent) (photo 6). La peau du bras droit a séché, comme sur tous les exemplaires. Elle a été visiblement "grattée" avec minutie, ne créant aucun dommage apparent (photo 6). On aperçoit quelques résidus par endroits. Pour finir, l'étiquette cartonnée accrochée à la cheville est présente (photo 6). Elle rappelle à l'acheteur que les membres sont amovibles.

 

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Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle entrée.


25/10/2020


THE 6 MILLION DOLLAR MAN KENNER (1975-1978) MAJ en bleu au 16/04/2023 avec Big foot

INTRODUCTION

 

Paru en 1972, le roman Cyborg de Martin Caidin inspire la création de trois téléfilms l’année suivante : The 6 million dollar man : the moon and the desert, Wine women and war et The solid gold kidnapping. Diffusés sur la chaîne américaine ABC, ces programmes obtiennent un succès d’audience considérable.

Le héros, Steve Austin, est un pilote d’essai travaillant pour la NASA. Grièvement blessé lors d’une mission, il est sauvé grâce à un programme médical ultra-secret, devenant un « homme bionique » au corps robotisé. Ses membres artificiels (deux jambes, un bras et un oeil) lui confèrent des capacités hors du commun.

 

Le rôle de Steve Austin est attribué à Lee Majors, un acteur déjà bien connu du public américain. Il jouait dans la série à succès The big valley (1965-1969). Ces trois téléfilms bénéficient également de la participation d’acteurs établis tels que Luciana Paluzzi, Britt Ekland, Eric Braeden ou David McCallum.

 

Capitalisant sur ce thème, le producteur Harve Bennet (The mod squad, plusieurs films Star Trek des années 80…) décline les aventures du personnage dans une série dont la diffusion démarre en 1974. Elle s’étale sur cinq saisons, soit un total de 99 épisodes. Richard Anderson incarne le supérieur hiérarchique de Steve Austin, Oscar Goldman, au sein d’une organisation secrète. Les intrigues mêlent espionnage et science-fiction dans un style propre aux années 70, hélas révolu.

 

Comme il est de coutume à l’époque, The 6 million dollar man est l’occasion de croiser au casting de jeunes acteurs en vogue, ainsi que des vétérans d’Hollywood. On peut notamment citer Farrah Fawcett (alors épouse de Lee Majors), Jenny Agutter, Kim Basinger, Martine Beswick, Chuck Connors, Pamela Franklin, Beverly Garland, Farley Granger, Pamela Hensley, Tab Hunter, Robert Loggia, Donna Mills, Stephen McNally, Heather Menzies, France Nuyen, Stefanie Powers, John Saxon, William Shatner, William Smith, Suzanne Somers, Elke Sommer, Laurette Spang, George Takei, Ray Walston, Carl Weathers...

 

Très populaire et bénéficiant d’une large distribution à l’international, la série se distingue par des trucages, certes rudimentaires, mais efficaces, à base d’effets sonores et de ralentis censés illustrer les fonctions bioniques. En 1976, elle donne naissance à un spin-off, The Bionic Woman, interprété par Lindsey Wagner (voir ici). Après l’arrêt du feuilleton, trois téléfilms supplémentaires sont diffusés entre 1987 et 1994, surfant sur la nostalgie. N’ayant pas revu cette série depuis l’enfance, je ne pourrai vous en dire en plus. L’intégrale du programme est disponible en dvd depuis de nombreuses années. J’attends néanmoins une sortie au format blu-ray. Annoncée chez l’éditeur français Elephant, celle-ci est régulièrement reportée (fin 2023 maintenant).

 

De nos jours, avec la multiplication des chaînes payantes (Amazon, Netflix…), l’offre actuelle de séries s’élargit jusqu’à l’absurde et d’aucuns s’imaginent vivre l’« âge d’or » de la création audiovisuelle. Mais c’est une idée fausse. Le véritable « âge d’or » s’est produit entre le milieu des années 60 et le début des années 80 : malgré des budgets parfois serrés, les programmes conçus au cours de cette période possèdent une authenticité, voire une « universalité », qui leur assure un retentissement inégalé. L’industrie du jouet accompagne naturellement cet élan populaire. A cette époque, la plupart des séries génèrent un merchandising important (figurines, véhicules, maquettes et autres objets divers), ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

 

Pour The 6 million dollar man, l’entreprise américaine Kenner (futur acquéreur de la licence Star wars) développe en 1975 une gamme de jouets qui s’articule autour de mannequins 12’’, auxquelles s’ajoutent des panoplies, accessoires, véhicules et playsets. Particulièrement bien conçus, ces produits s’arrachent auprès d’un public d’enfants, fasciné par la série. L’année suivante, le fabricant acquiert la licence de The bionic woman.

 

Outre Steve Austin et Oscar Goldman, deux « méchants » ont droit à leurs figurines, à savoir Maskatron (interprété par John Saxon) et Big Foot (interprété par André the giant).

 

1) BIONIC BIG FOOT version française Meccano (circa 1977)

 

Le « mystère » du Big foot (Sasquatch au Canada) inspire les auteurs de la série The 6 million dollar man. Si certains considèrent qu’il s’agit d’une légende, d’autres croient fermement à l’existence de cette créature simiesque, hypothétique représentant d’une branche parallèle et oubliée de l’humanité. Big foot apparaît dans la saison 3 au cours d’un double épisode (17 et 18). L’imagination débridée des scénaristes transforme le monstre en robot conçu par des extra-terrestres !... Le célèbre catcheur André the giant interprète la créature sous un maquillage grossier. Né en France en 1946, André Roussimoff grandit avec un physique atypique : à 14 ans, il mesure 1,92 mètre pour un poids de 92 kilos. Son voisin, le dramaturge Samuel Beckett, le conduit en camion à l’école, l’adolescent ne pouvant s’asseoir dans le bus !

 

Repéré à l’âge adulte pour ses performances athlétiques, André Roussinof rejoint une école de catch parisienne. Il devient champion de France en 1968 avant de s’embarquer pour une carrière internationale. L’homme découvre alors qu’il souffre d’acromégalie, à l’instar des acteurs Richard Kiel ou Rondo Hatton. Il s’agit d’un trouble hormonal entraînant une croissance anormale, ainsi que des déformations physiques (main, visage...). Malgré des problèmes de santé croissants, André Roussinoff intègre la ligue de catch américaine WWE sous le pseudonyme d’André the giant. Persuadé d’être condamné par la maladie, il brûle la vie par les deux bouts et décède à Paris en 1993, peu après l’enterrement de son père. Il devient alors le premier catcheur à entrer au WWE Hall of fame.

 

A l’époque, le personnage de Big foot marque les esprits à l’instar des Cybernautes dans The avengers (1965-1967). La créature fait son retour dans le premier épisode de la saison 4, cette fois sous les traits du comédien Ted Cassidy. La seconde partie de l’épisode s’achève dans le spin off The bionic woman.

 

Le succès de Big foot attire l’attention de Kenner. Il devient alors le second méchant à intégrer la gamme The six million dollar man après Maskatron (incarné par John Saxon). Vers mi-fin 1977, le fabricant commercialise une impressionnante figurine de 15’’, tenant ainsi compte de la taille du robot. Le mannequin en plastique creux est hélas desservi par une sculpture bâclée et des articulations très limitées (épaules et cuisses). Le jouet ne cherche visiblement pas à représenter André the giant ou Ted Cassidy. Il s’agirait d’une « variation » autour du personnage, ce qui évite de payer des droits à l’image aux comédiens. Côté gadgets, un bouton ventral déclenche l’ouverture de la poitrine, révélant qu’il s’agit d’une machine. Pour représenter les circuits électroniques, Kenner se contente d’un sticker. Pour finir, une fente discrète permet à Steve Austin de « soulever » son adversaire à l’aide de son « bras bionique ».

 

Dans les mois qui suivent, le fabricant recycle habilement le moule de Big foot qui sert de base au futur Chewbacca dans la gamme 12’’ Star wars. Les deux références partagent de nombreuses pièces communes, notamment les bras, les jambes et une grande partie du torse.

 

La boite-vitrine à rabat met en scène l’affrontement entre le monstre et Steve Austin. Les dessins réalisés pour l’occasion sont particulièrement spectaculaires, suscitant la fascination des enfants. Ils ont également pour fonction de mettre en valeur les éléments de jouabilité (éjection du panneau pectoral et prise pour soulever Big foot).

 

L’exemplaire présenté ici constitue une variante de packaging particulièrement rare. En effet, il s’agit de la boîte française conçue sous licence Meccano. Cette société d’origine britannique assure la distribution exclusive et la fabrication partielle des jouets Kenner dans notre pays. Son nom est lié au célèbre jeu de construction éponyme inventé par Frank Hornby au début du XXème siècle. En 1912, une filiale est créée en France, de même qu’une usine de production. Au fil du temps, l’activité de Meccano s’élargit à de nombreux domaines, notamment les trains électriques ou les miniatures automobiles (Dinky Toys).

 

A partir des années 60, l’entreprise traverse une phase d’instabilité marquée par des opérations de rachat et de restructuration. En 1972, la filiale française est revendue à General Mills, groupe américain déjà propriétaire de Kenner. Devenues des sociétés sœurs, Meccano SA et Kenner établissement un partenariat commercial, notamment en matière de licences. Ainsi, entre 1975 et 1978, Meccano distribue chez nous les jouets The 6 million dollar man (L’homme qui valait 3 milliards) et The bionic woman (Super Jaimievoir ici). Elle se voit ensuite confier la gamme Star wars (voir notamment ici).

 

Le packaging conçu pour le marché français reprend les illustrations de la boîte américaine dans sa version « Steve Austin en combinaison rouge ». Aux Etats-Unis, il existe une variante avec Steve en jean bleu. Les textes sont traduits en français à l’exception du produit lui-même : « Bionic Big foot, the Sasquatch beast » devient ainsi « Bionic Big foot, la bête légendaire ». Le logo de Meccano est présent sur plusieurs faces de la boîte. Le copyright indique l’année 1973. Cette date correspond à la diffusion du premier téléfilm et non à celle du jouet, intervenue quatre ans plus tard.

 

Dans notre pays, la commercialisation de Big foot semble intervenir courant 1978. Il reste disponible jusqu’à fin 1979, soit une durée relativement courte. Au cours de cette période, des publicités Meccano paraissent régulièrement dans la presse enfantine (voir ici). Outre l’arrêt de la série, le succès de Star wars précipite la disparation des produits The six million dollar man. Kenner se concentre sur cette nouvelle licence dont il détient les droits et qui va s’avérer un filon commercial exceptionnel. De ce fait, Big foot est un jouet rare. Trouver un exemplaire Meccano relève de l’exploit.

 

La boîte présentée apparaît en excellent état pour son âge, sans usure ni manques. Les couleurs sont vives. Le rabat ne souffre d’aucune déformation ou pliure exagérée. On note un enfoncement de deux centimètres sur le rhodoïd, mais sans fêlure. L’insert cartonné intérieur est en parfait état. Le mannequin a été défait de ses attaches. Il a visiblement servi de jouet à un enfant. Le bouton d’éjection est cassé. Il est sorti de son axe et ne peut être remis en place. Le panneau éjectable d’origine est présent, de même que le sticker figurant les circuits électroniques. Enfin, un « restaurateur amateur » a repeint grossièrement l’extrémité du nez qui devait être usée.

 

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16/04/2023