DINOSAURES AUTRES MARQUES
STATUES DAMTOYS MUSEUM SERIE (2019-2021) MAJ en bleu au 23/10/24 avec Spinosaurus
Damtoys est un fabricant chinois spécialisé dans les figurines militaires à l’échelle 1/6ème. A compter de 2019, l’entreprise cherche à diversifier ses activités, notamment en matière de licences (World of warcraft version cinéma...). Elle s’intéresse également à un marché plus confidentiel : celui des statues d’animaux préhistoriques en polystone. Rappelons que cette « niche commerciale » fut « créée » par Sideshow en 2009 avec sa fameuse gamme « Dinosauria » (voir ici). Plus récemment, ce secteur a été investi par des marques chinoises confidentielles dont les produits « haut de gamme » sont principalement destinés au territoire chinois.
A l’instar de ses concurrents actuels, Damtoys met en avant le réalisme de ses produits, ainsi que leur fidélité aux reconstitutions scientifiques. Malheureusement, il semble que les collectionneurs ne soient pas du même avis. Ces derniers se montrent souvent exigeants avec les fabricants, parfois de façon exagérée. Les statues proposées par Damtoys sont très décriés pour les « libertés créatives » prises par les sculpteurs, davantage inspirés par Jurassic Park que par la paléontologie. Néanmoins, à titre personnel, je considère que les références proposées sont pour la plupart visuellement impressionnantes, qui plus est à des tarifs relativement accessibles.
Entre 2019 et 2021, les sorties s’enchaînent à un rythme régulier, qu’il s’agisse de statues ou de bustes (une première à ma connaissance). Bien que les tirages ne soient pas précisés, je pense qu’ils restent modestes, ne dépassant pas 1 000 exemplaires, toutes variantes confondues (infra). La gamme s’interrompt ensuite brutalement sans explications comme souvent dans cette industrie. En décembre 2022, surprise : un nouveau T-rex est annoncé, cette fois en silicone et à un prix hélas très élitiste.
Chaque animal donne lieu à de multiples variantes, qu’il s’agisse de la peinture ou d’un accessoire « bonus » (version dite EX). Dans la plupart des cas, le résultat final s’avère extrêmement satisfaisant et relativement conforme au prototype. Il existe cependant certains défauts, notamment dans le cas du Quetzalcoatlus dont beaucoup d’exemplaires sont arrivés endommagés.
Les statues sont classées dans l’ordre chronologique de leur commercialisation (liste exhaustive) :
Nom |
Commercialisation |
Smilodon (Desert version) |
2019 |
Smilodon (Rainforest version) |
2019 |
Quetzalcoatlus version jaune |
2019 |
Quetzalcoatlus version rouge |
2019 |
Carnotarus version « grise » |
2020 |
Carnotaurus version « grise » EX (avec crapaud) |
2020 |
Carnotarus version rouge |
2020 |
Carnotaurus version rouge EX (avec crapaud et crâne) |
2020 |
Spinosaurus |
2020 |
Spinosaurus EX (avec poisson scie) |
2020 |
Gigantspinosaurus version jaune |
2020 |
Gigantspinosaurus EX version jaune + Vélociraptor vert |
2020 |
Gigantspinosaurus version vert |
2020 |
Gigantspinosaurus EX version vert + Velociraptor rouge |
2020 |
Giganotosaurus |
2021 |
1) CARNOTAURUS version « grise » MUS009AEX
Prédateur du Crétacé, le Carnotaurus pouvait mesurer jusqu’à 8 mètres de long. Signe particulier, il arborait deux petites cornes au sommet du crâne. Ses restes furent découverts en 1985 sur le territoire actuel de l’Argentine. En 2009, le fabricant américain Sideshow est le premier à populariser cet animal avec une magnifique statue dans sa gamme « Dinosauria ». Depuis, le Carnotaurus semble devenu un classique du bestiaire préhistorique, au même titre que le T-rex ou le Triceratops.
La version proposée par Damtoys n’a rien à envier à celle de Sideshow. Sur une étagère, cette pièce massive possède une présence indéniable qui capte l’attention. J’ai positionné une petite figurine d’Han Solo (format 3 3/4’’) pour donner une idée des proportions du produit (photo x). L’animal est mis en scène dans une pose particulièrement dynamique : il franchit les obstacles qui jonchent le sol, le corps en extension et la mâchoire béante. Une intimidante rangée de plaques osseuses recouvre la ligne dorsale, entrecoupée d’épines acérées. Ces éléments, bien qu’esthétiquement pertinents, relèvent davantage de l’imagination du sculpteur que de la réalité scientifique. La texture de la peau offre un maillage de stries, de plis et autres crevasses, tandis qu’on devine sous cette épaisse couche des muscles puissants. Les détails de la gueule de l’animal ne sont pas oubliés, qu’il s’agisse de la dentition ou de la langue.
Pour son Carnotaurus, Damtoys propose deux finitions : rouge ou bien « grise » (notre exemplaire). De part ses teintes sombres, cette seconde version me semble de loin la plus réussie. La gestion du dégradé de couleur (du gris prune au vieux rose) est parfaitement maîtrisée, de même que les rayures présentes du bassin à l’extrémité de la queue. Les yeux, de taille minuscule, sont peints en rouge, histoire de les faire ressortir.
Le dinosaure repose sur un large socle paysager (photo 4 ci-dessous). Loin d’être un simple accessoire, ce dernier participe au réalisme de la scène par la richesse de sa composition : rochers saillants, tronc d’arbre brisé à l’écorce finement ciselée, fougères… Il est agréable de constater que les plantes sont en polystone (ou plastique rigide), ce qui évite un contraste de matière avec la statue. La peinture se montre aussi flatteuse que sur l’animal, loin des bases bâclées auxquelles Sideshow nous avait habitué. Bien qu’il s’agisse de résine creuse, l’ensemble affiche un poids conséquent : près de 7,6 kg !
La version EX est fournie avec un crâne de Carnotaurus sur socle (photo 4 ci-dessous), ainsi qu’un amusant petit crapaud en plastique, à positionner selon vos envies (photos 1, 2 et 3). Une étiquette dorée indique le nom du modèle et son sculpteur. Après réflexion, ces deux « bonus » me semblent toutefois dispensables, n’apportant aucune « plus-value » réelle au produit.
Concernant l’emballage, le bilan est plus contrasté. Siglé Damtoys (photo 1 ci-dessous), le carton brun d’expédition s’ouvre par le dessus, ce qui ne facilite par l’extraction de la boîte (photo 2). En guise d’illustration, la charte graphique opte pour une tête stylisée de Carnotaurus sur fond rouge (photo 3), un choix original. L’autre face affiche les quatre versions disponibles (normal ou EX/ finition rouge ou grise – photo 4). A l’intérieur, la coque de protection est composée d’un polystyrène friable de mauvaise qualité. La base et le couvercle ne s’imbriquent pas. Ils sont maintenus ensemble par deux bandes de scotch, une solution hasardeuse. Enfin, les compartiments semblent évidés à la hâte, ce qui ne permet pas d’immobiliser correctement chaque pièce (photo 5). Je conseille d’ajouter des cales supplémentaires pour sécuriser le tout (photo 6). Bref, une boîte au rabais…
2) SPINOSAURUS version EX avec poisson scie (MUS0013EX)
Le Spinosaurus vivait au Crétacé dans une vaste région correspondant à l’Afrique du Nord. Avec une longueur dépassant 15 mètres, il est aujourd’hui considéré comme le plus grand prédateur terrestre de l’histoire. La succession des découvertes scientifiques a considérablement modifié la représentation de cette créature. Malgré de nombreuses avancées, certains doutes subsistent, notamment quant à la posture de l’animal. On le croyait quadrupède dans les années 70, puis bipède jusqu’à ce que certains travaux récents ne viennent tout remettre en cause !... Les spécialistes s’accordent aujourd’hui sur le fait que ce reptile évoluait dans des zones lacustres, d’où une morphologie adaptée à cet environnement. Ainsi, son museau, jadis proche d’un T-rex, a été progressivement allongé, puis affiné. Sa voilure dorsale, initialement arrondie, affiche désormais des pointes à chaque extrémité. Enfin, les dernières études suggèrent que la queue faisait office de nageoire, d’où sa forme plate et effilée.
Le Spinosaurus est le prédateur « vedette » de Jurassic Park III, le dernier épisode de la trilogie éponyme sorti en 1998. La créature s’attaque aux protagonistes de l’histoire, tout juste rescapés d’un crash d’avion. Il affronte ensuite un T-rex tandis que les héros en profitent pour s’enfuir. Scientifiquement datée, la reconstitution hollywoodienne amplifie le côté « reptilien » de l’animal : bipédie marquée, crâne massif, voilure en « U », forme de la queue inadaptée…
Au fil des ans, ce dinosaure gagne en popularité, tant en raison de son apparence cauchemardesque que de ses apparitions à l’écran. Chaque fabricant se doit de posséder un ou plusieurs Spinosaurus à son catalogue, cette référence devenant incontournable au même titre qu’un T-rex ou un Tricératops. Pour la sculpture, deux approches opposées semblent cohabiter : la première se réfère directement au monstre hollywoodien ; la seconde opte pour une approche scientifique plus rigoureuse. Les collectionneurs n’ont plus qu’à choisir leur camp… ou pas ! Du côté « cinéma », on trouve logiquement les produits dérivés officiels issus des sagas Jurassic Park et Jurassic World (Kenner, Mattel, Prime One Studio...), mais également ceux « librement » inspirés des films, (les Spinosaurus Papo des années 2000-2010, Nanmu...), ainsi que cette statue signée Damtoys.
A l’instar du Carnotaurus décrit supra, cette statue s’avère particulièrement massive. Les dimensions de la boîte impressionnent (72,2 cm x 68,3 cm x 33,3 cm). En comparaison, notre figurine 3 3/4 d’Han Solo paraît ridicule (photo 1). Le carton brun d’expédition affiche un poids de 9,32 kg pour le produit fini (hors emballage). Le tirage n’est pas précisé.
La statue se compose de trois éléments : le corps, la queue et le socle. L’assemblage devrait donc être aisé. Or, ce n’est pas le cas ! La queue s’insère dans l’abdomen au moyen d’aimants. Ces derniers sont tellement puissants qu’ils rendent l’opération délicate. Lors de la jonction, le choc est violent. Il est susceptible de provoquer un éclat. Au démontage, mieux vaut être deux pour séparer les pièces !… Une fois en place, la jointure se montre discrète (photo 1), ce qui est un point positif. Le dinosaure repose ensuite sur un socle, maintenu par deux picots métalliques placés sous les pattes. Hélas, les trous ne sont pas alignés, de sorte qu’il est impossible de faire glisser les tiges à l’intérieur (photo 2). La statue se retrouve donc en équilibre précaire, un picot légèrement enfoncé et l’autre reposant à même la base. Cette erreur, aussi grossière qu’inacceptable, nuit gravement à l’esthétique de l’objet. Elle est impossible à corriger, à moins de percer un nouvel orifice, au risque d’endommager le socle. Il est recommandé d’assembler une statue dès réception afin de repérer d’éventuels défauts, ce que le propriétaire du Spinosaurus n’a pas fait, à son grand désarroi...
La posture choisie pour la sculpture est dynamique. Option « cinéma » oblige, l’animal se dresse sur ses pattes arrière, supporté par des cuisses massives, et s’avance en rugissant. Son corps forme un arc de cercle qui s’étend de la gueule à l’extrémité de la queue. Bien qu’obsolète, la voile adopte une forme arrondie évoquant Jurassic Park III. Quant à l’appendice caudal, il n’est guère propice aux déplacements en milieu aquatique.
Ces parti-prix ont choqué les collectionneurs soucieux de rigueur scientifique qui ont boycotté la statue. L’ensemble aurait été néanmoins acceptable si Damtoys s’était arrêté là. On aurait eu alors la copie à peine déguisée d’un monstre de cinéma. Mais, hélas, le fabricant ne s’est pas arrêté là, contribuant à faire de ce Spinosaurus une caricature embarrassante. Le cou de l’animal se retrouve ainsi affublé d’une double rangée de pointes acérées tandis que la gorge est parcourue d’étranges excroissances, sans parler de l’accumulation de « plaques » de la base de la voilure à l’extrémité de la queue. Finissons ce triste état des lieux par le socle paysager, nettement moins abouti que celui du Carnotaurus. Il faut se contenter ici d’un sol sablonneux, au demeurant très correctement exécuté.
La peinture opte pour une déclinaison de teintes sombres évoquant le Spinosaurus de Jurassic Park III. Il en est de même pour les motifs de la voilure, à l’exception du liseré rouge sur le pourtour de cette dernière. Le crâne et les mâchoires bénéficient d’un traitement particulièrement soigné.
La version exclusive, dite EX, contient en bonus un poisson-scie sur socle. Je ne suis pas certain qu’il s’agisse d’une espèce précise, qu’elle soit préhistorique ou contemporaine. Il est curieux de constater que Damtoys reprend ici l’idée développée par PNSO pour son premier Spinosaurus (voir ici) : la figurine est fournie avec cadavre de ce même poisson. Hélas, contrairement à ce que laissent penser les photos promotionnelles, il n’est pas possible d’insérer cette proie entre les mâchoires du dinosaure, ce qui est très décevant ! N’essayez même pas, il pourrait endommager les dents ou la langue. Du coup, on s’interroge sur l’intérêt de joindre ce poisson, exposable uniquement sur socle.
Les défauts inhérents à l’emballage constatés sur le Carnotaurus n’ont pas été corrigés sur le présent produit. Siglé Damtoys, le carton brun d’expédition s’ouvre par le dessus, ce qui ne facilite par l’extraction de la boîte (photo 1). La charte graphique opte pour un fond noir avec une photo de la statue aux couleurs retravaillées. L’autre face affiche les deux versions disponibles (dites regular ou EX - photo 2). A l’intérieur, la coque de protection est composée d’un polystyrène friable de très mauvaise qualité. La base et le couvercle ne s’imbriquent pas. Ils sont maintenus ensemble par deux bandes de scotch, une solution hasardeuse. Enfin, les compartiments semblent évidés à la hâte, ce qui ne permet pas d’immobiliser correctement chaque pièce. Je conseille d’ajouter des cales supplémentaires pour sécuriser le tout. Bref, une boîte au rabais…
Au final, ce Spinosaurus Damtoys souffre de défauts de conception nombreux, d’un design frisant la caricature, sans parler des erreurs d’usine… Bref, je ne recommande pas l’acquisition de ce produit.
Cet article fera l'objet de prochaines mises à jour.
SIDESHOW'S DINOSAURIA (2008-2017) MAJ au 05/03/2021 avec Dilophosaurus
Essentiellement présent dans le secteur des licences (Star wars, Marvel...), l'entreprise américaine Sideshow lance en 2008 une série de statues en polystone consacrée aux dinosaures. A ma connaissance, aucun fabricant n'avait eu l'idée de concevoir ce type de produits auparavant. Ces créations originales se distinguent par leur réalisme, ainsi que leur fidélité aux reconstitutions scientifiques (même si les découvertes évoluent très vite en la matière). Il s'agit d'une démarche plutôt inattendue de la part de Sideshow, d'autant que le sujet n'est plus à la mode. En effet, à la fin des années 2000, la trilogie Jurassic Park est déjà loin, les produits pour collectionneurs inexistants. Le marché se limité à des jouets pour enfants à bas prix, le "haut de gamme " étant occupé par Papo.
En ciblant une clientèle de consommateurs adultes à fort pouvoir d'achat, le fabricant met en lumière l'existence d'une niche commerciale jusque-là inexploitée. A cette occasion, il donne naissance à un tout nouveau secteur. En effet, la plupart des marques actuelles (Rebor, PNSO, Nanmu, Creative Beast, Musee...) apparaissent entre 2014 et 2017 dans le sillage de la gamme "Sideshow's dinosauria" tout en profitant de l'effet "Jurassic world".
Curieusement, alors que le marché se développe, l'entreprise américaine ne tire pas profit de son avance. Dès le départ, elle semble visiblement embarrassée par cette ligne de produits inhabituelle qui s'accorde mal avec le reste de son catalogue. Les sorties se succèdent dans une certaine confidentialité avec des tirages souvent limités. Les statues ne sont pas mises en valeur, que ça soit sur internet ou lors des conventions. La série est interrompue fin 2012, puis relancée courant 2014 avant sa disparition définitive en 2017.
Au cours de ces huit années de production, on distingue deux périodes. La première va de 2009 à 2013. Elle est marquée par des éditions multiples d'un même modèle (versions "regular", "exclusive" ou "bronze"). Les produits finis s'avèrent extrêmement satisfaisants, qu'il s'agisse de la sculpture ou de la peinture. De nos jours, cette série est très recherchée par les collectionneurs. Lorsqu'un exemplaire est proposé à la vente, les prix s'envolent généralement de manière spectaculaire. La seconde vague s'étale de 2014 à 2017. Elle offre un mélange de rééditions (sous forme de repaints) et d'inédits. Les socles possèdent deux épaisseurs, contre une pour la première série, la plus basse formant une sorte de croûte rocheuse peu esthétique (excepté Ceratosaurus et Gastonia). Les sorties se font d'abord à un rythme soutenu (12 statues sur un peu plus de deux ans !) avant un brusque ralentissement (deux statues sur les deux dernières années). L'attitude de Sideshow, entre saturation absurde du marché et retrait inexpliqué, contribue à lasser les collectionneurs, d'autant que la qualité n'est plus au rendez-vous. Les défauts d'usine se multiplient : peinture très approximative, trous dans le moulage, morceaux à l'intérieur de la sculpture...
En 2017, le fabricant américain abandonne la production de dinosaures "haut de gamme" après l'avoir initiée. Le marché est aussitôt récupéré par des concurrents plus réactifs, qu'il s'agisse des fabricants chinois spécialisés (Musee, PNSO...) ou de petites PME occidentales (Creative Beast, Rebor).
Période 1 : les modèles sont classés dans l'ordre chronologique supposé de leur commercialisation (liste a priori exhaustive)
Commercialisation | Nombre d'exemplaires | |
T-rex vs Triceratops | 2008 | |
T-rex vs Triceratops version exclusive (avec crâne) | 2008 | |
T-rex vs Triceratops version bronze | 2008 | |
Styracosaurus | 2009 | |
Styracosaurus version exclusive (avec crâne) | 2009 | |
Carnotaurus | 2009 | 350 |
Carnotaurus version exclusive (avec crâne) | 2009 | |
Carnotaurus version bronze | 2009 | |
Tyrannosaurus rex | 2009 | 350 |
Tyrannosaurus rex version exclusive (avec crâne) | 2009 | |
Tyrannosaurus rex version bronze | 2009 | |
Deinosuchus vs Parasaurolophus | 2010 | 250 |
Deinosuchus vs Parasaurolophus version bronze | 2010 | |
Allosaurus vs Camarasaurus | 2010 | 350 |
Spinosaurus | 2010 | 350 |
Protoceratops vs Velociraptor | 2010 | 500 |
Tupuxuara | 2011 | 350 |
Apatosaurus | 2012 | |
Stegosaurus | 2012 | |
Stegosaurus version exclusive (avec bébé) | 2012 | |
Dilophosaurus (couple) | 2013 | Open edition (probablement entre 350 et 500 exemplaires) |
Période 2 : les modèles sont classés dans l'ordre chronologique supposé de leur commercialisation (liste a priori exhaustive)
Commercialisation | Nombre d'exemplaires | |
Mosasaurus | 2014 | 1000 |
Mosasaurus (repaint) | ? | ? |
Styracosaurus (repaint + nouveau socle) | 2014 | 1000 |
Spinosaurus (repaint + nouveau socle) | 2014 | 1000 |
Carnotaurus (repaint+ nouveau socle) | 2014 | 1000 |
Allosaurus vs Camarasaurus (repaint + nouveau socle) | 2014 | 1000 |
Stegosaurus (repaint + nouveau socle) | 2014 | 1000 |
T-rex the tyran king | 2015 | 2000 |
T-rex the tyran king version exclusive (avec carcasse) | 2015 | ? |
Apatosaurus (repaint + nouveau socle) | 2015 | 1000 |
Triceratops | 2015 | 1000 |
Triceratops version exclusive (avec bébé) | 2015 | ? |
Ceratosaurus | 2016 | 750 |
Gastonia | 2017 | 400 |
PREMIERE PERIODE (2008-2013)
1) DILOPHOSAURUS MAQUETTE (2013)
Le Dilophosaurus est un dinosaure carnivore dont les fossiles ont été retrouvés aux Etats-Unis dans les années 50, puis plus récemment en Chine. Vivant au Jurassique, il pouvait mesurer jusqu'à 6 mètres de long. Son crâne était surmonté d'une double crête osseuse.
Depuis son apparition dans Jurassic Park en 1993, la notoriété du Dilophosaurus a considérablement augmenté. Dans une scène devenue culte, l'animal déploie une grande colerette avant d'attaquer sa victime. L'effet s'avère particulièrement efficace, même s'il s'agit d'une pure invention. Les scénaristes ont également imaginé qu'il pouvait cracher un jet de venin.
Le "Dilophosaurus maquette" est l'ultime modèle commercialisé par Sideshow avant l'interruption momentanée de la gamme. Il s'agit d'une open edition, c'est-à-dire une production dont le tirage n'est pas communiqué par le fabricant. Compte tenu des précédentes sorties, on peut estimer que le nombre de pièces oscille entre 350 et 500.
La statue se compose de trois éléments : un dinosaure mâle debout, un dinosaure femelle assis et un socle. Ce dernier est rangé à part, le long du polystyrène (photo 4).
Le Dilophosaurus mâle semble aux aguets, tandis que la femelle l'observe, accroupie sur un sol boueux. La pose et l'attitude des deux animaux contribuent au réalisme de la scène, bien loin des errements de Jurassic Park. La reconstitution est renforcée par une sculpture qui regorge de détails : texture et plis de la peau, muscles sous-jacents, protubérances...
Les prototypes photographiés sur la boîte sont peints avec des couleurs et des motifs distincts (photos 2 et 3), ce qui n'est pas le cas du produit fini. Comme on peut le constater, les deux statues partagent la même combinaison de teintes : le ventre et les flancs sont beiges, le dos gris-vert. Quelques rayures et taches discrètes viennent rehausser l'ensemble. Quant au socle, il est recouvert d'une couche marron dont l'uniformité occulte les détails du moulage (photo 5 - empreintes de pas, branches...). En usine, le travail à la chaîne ne permet pas d'atteindre les nuances du prototype, faute de temps et d'investissement financier suffisant de la part du donneur d'ordre, d'où un résultat souvent décevant. Point positif, le dinosaure mâle affiche une crête aux teintes vives alors que la femelle apparaît nettement plus terne. Ce contraste souligne habilement la différence de sexe entre les deux animaux.
Le carton brun de protection est présent (photo 1). S'agissant d'une open edition, il n'est pas numéroté. La statue et son emballage d'origine sont en parfait état en dépit de quelques légères traces de frottement.
Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle entrée.