CHARLIE AND THE CHOCOLATE FACTORY
FUNRISE (2005)
En 2005, la sortie de Charlie and the chocolate factory marque un sommet dans la carrière de Tim BUrton, avant une baisse d'inspiration progressive et difficilement explicable (Sweeney Todd, Alice, Dark shadows, Miss Peregrine, Dumbo).
Le film s'inspire du roman éponyme de Roald Dahl écrit en 1964. Après avoir gagné un concours, cinq enfants visitent une chocolaterie dirigée par le mystérieux Willy Wonka (incarné par Johnny Depp). Ils découvrent un lieu d'apparence magique qui va toutefois leur réserver de mauvaises surprises. A travers les rapports parents-enfants, Tim Burton se livre à une critique acerbe de la famille, incapable de produire des individus équilibrés. Au passage, il fustigue les médias, le consumérisme, l'égoïsme... Le scenario modifie en profondeur la personnalité de Willy Wonka, faisant du héros un être excentrique et asocial.
En s'éloignant de l'imagerie "burtoniène" (la Hammer et les séries B américaines des années 50), le long métrage remporte un succès critique et financier sans précédent. A contrario, il génère un merchandising modeste qui cesse dès la fin de l'exploitation en salles. Il faut dire qu'hormis le héros, les autres protagonistes apparaissent commercialement peu viables. Funrise décroche la principale licence pour produire des figurines à l'effigie des personnages : Augustus Gloop, Charlie Bucket, Mike Teevee, Veruca Salt, Violet Beauregard, Oompa Loompas, Willy Wonka et un double pack Suncoast Charlie/Willy Wonka. Les autres fabricants (NECA, Medicom) se contentent de représenter le héros.
En 2005, la gamme Funrise s'avère quasiment impossible à obtenir en Europe alors qu'elle fait l'objet d'une large diffusion aux Etats-Unis.
1) WILLY WONKA
La figurine offre une reproduction honnête du personnage, même si le soin apporté à la sculpture paraît limité. A l'évidence, ce jouet paraît destiné à un public d'enfants plutôt qu'aux fans du réalisateur. Il est fourni avec une base rappelant un décor de l'usine (gazon et bonbon géant).
Le blister est scellé de manière approximative. Pour renforcer l'ensemble, l'usine a ajouté deux bandes de scotch au bas de la bulle, le long des angles.
Une étiquette d'époque mentionne un prix de 12,90 €. Un sticker d'importation de la société Diamond Comic Distributors London E15 2NP figure au dos de la carte. Notre blister a été acheté dans une boutique parisienne à la sortie du film.
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