my kingdom for a toy

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SIDESHOW PLANET OF THE APES


SIDESHOW 12'' (2004-2005) MAJ en bleu au 21/11/2021 avec Taylor

L'année 1968 est marquée par la sortie d'un des plus grands films d'anticipation de l'histoire du cinéma: La planète des singes d'après un roman du français Pierre Boulle. La réussite du projet, ainsi que sa postérité à travers de multiples suites et remakes, repose sur l'implication de plusieurs talents d'Hollywood. Il y a les producteurs Arthur P. Jacobs et Richard Zanuck (Fox). Ce dernier, fils de l'immense producteur Daryl Zanuck, sera à l'origine de succès comme The sting, Jaws, Cocoon et certains Tim Burton. Rod Serling (voir ici), puis Mickael Wilson, sont chargés de l'adaptation. La réalisation est confiée à Franklin Schaffner (The best man, Patton, Papillon) avec en vedette la star hollywoodienne Charlton Heston. Le tandem venait juste de tourner un film médiéval ambitieux : The war lord. Au cours des années 70, le comédien, pur produit du "studio system" en déclin, parviendra à se réinventer grâce à la science-fiction (Beneath the planet of the apes, The omega man, Green soylent). La crédibilité des maquillages est assurée par John Chambers. Le directeur de la photographie, Leon Shamroy, est un vétéran de la Fox. Il a démarré sa carrière au temps du muet, collaborant avec les plus grands, notamment Otto Preminger et Henry King. Enfin, Jerry Goldsmith, compositeur prolifique (d'Aliens à Basic instinct), livre une partition aux sonorités d'avant-garde.

 

Le long métrage a généré quatre suites : Beneath the planet of the apes (1970), Escape from the planet of the apes (1971), Conquest of the planet of the apes (1972) et Battle for the planet of the apes (1973), ainsi qu'une série TV (1974).

 

A la sortie du film original, les produits dérivés sont inexistants. Il faut attendre la fin de la saga et la série TV pour voir apparaître les premières figurines et accessoires (Mego et Multiple Toymakers principalement). L'univers POTA tombe ensuite dans un relatif oubli. A l'occasion des 40 ans du film, Hasbro commercialise en 1998 un assortiment de figurines, hélas bien peu convaincant.

 

Avec le développement des fabricants spécialisés, le thème de La planète des singes revient brièvement à la mode. Ainsi, entre 2004 et 2005, Sideshow propose une série de mannequins 12'' à prix abordables, présentée dans des boîtes fenêtres à rabat. La marque exploite d'abord les personnages du premier film, devenus iconiques, avant de s'intéresser aux épisodes 2 et 4. Ces jouets de qualité demeurent toujours attractifs aujourd'hui en dépit des progrès accomplis dans le domaine du 1/6ème.

 

SERIE 1 (2004)

 

1) CORNELIUS

 

Attention spoilers !

 

Scientifique et historien, Cornelius apparaît dans les trois premiers volets de la saga originale POTA. Personnage sympathique et timoré, il finit par venir en aide à Taylor (Charlton Heston) sur l'insistance de sa compagne Zira. Dans le troisième épisode (Escape from the planet of the apes), le couple s'enfuit à bord du vaisseau de Taylor, juste avant l'explosion de la Terre. Expérimentant à leur tour le voyage temporel, ils arrivent aux Etats-Unis dans les années 70. Cornelius tente de protéger sa femme, enceinte de Caesar, tandis que la confrontation avec les humains dégénère...

 

L'attachant Roddy MacDowall interprète Cornelius dans le premier et le troisième film. Retenu sur un tournage, il est remplacé par David Watson sur le deuxième (Beneath the planet of the apes). Le comédien endosse ensuite le rôle de Caesar, fils de Cornelius, dans les quatrième et cinquième épisodes de la franchise (voir article sur la figurine de Caesar infra).

 

De l'avis de tous ceux qui l'ont connu, Roddy MacDowall était un personnage extraordinairement attachant. Légende vivante d'Hollywood, cinéphile intarissable, passionné par son art et l'univers des studios, il a passé sa vie à réunir et sauvegarder des collections extraordinaires de films et documents liés à l'histoire du 7ème art, à une période où ces précieuses reliques étaient jugées sans intérêt.

 

L'acteur débute sa carrière dès l'âge de 10 ans en Angleterre, son pays natal, avant d'émigrer aux Etats-Unis durant la guerre. A Hollywood, il devient rapidement un enfant "star" grâce au rôle de Huw dans How green was my valley de John Ford. Portant le film sur ces épaules, il livre une interprétation bouleversante, à l'instar du reste du casting (Maureen O'Hara, Walter Pidgeon, Anna Lee, Donald Crisp...). Histoire improbable se déroulant dans une Ecosse fantasmée et reconstituée en studio, cette oeuvre prodigieuse, d'une tendresse et d'une émotion folle, sublimée par un noir et blanc d'anthologie, constitue sans doute l'un des plus grands films américains jamais produits.

 

Pour un jeune comédien, le passage à l'âge adulte est un moment délicat, souvent synonyme de fin de carrière. Roddy MacDowall parvient quant à lui à poursuivre son métier. Il apparaît ainsi dans des dizaines de films et séries TV, travaillant jusqu'à sa mort en 1998. Il participe à des projets aussi divers que The longest day (1962), Cleopatra (1963), Inside Daisy Clover (1965), The Poseidon adventure (1972), Embryo (1976) et Fright night (1985). Ce dernier film, devenu curieusement culte aux Etats-Unis, est un hommage sincère et maladroit au genre fantastique. Sur le tournage, Roddy MacDowall se lie d'amité avec le jeune héros, William Ragsdale, et le réalisateur Tom Holland. Ces derniers témoignent dans un long et passionnant documentaire. Une anecdote confiée par Tom Holland m'a particulièrement marqué. Un jour, Roddy MacDowall conduit le réalisateur dans un immense hangar appartenant à la MGM. Ce lieu abrite l'intégralité des archives du studio depuis sa création en 1924 : photographies, mémos, contrats, croquis... Sur place, le conservateur est en larmes. Le lendemain, tout sera détruit. Tom Holland et Roddy errent pendant des heures au milieu d'immenses allées contenant des dizaines de milliers de documents voués à disparaître en dépit de leur valeur historique et patrimoniale inestimable !... Un gâchis.

 

Venons-en à notre jouet. En matière de figurines, il existe deux version 1/6ème de Cornelius. La première, commercialisée par Hasbro en 1999, est un désastre à l'image du reste de la gamme. La seconde s'avère nettement plus réussie. Elle est produite par Sideshow en 2004 à seulement 4 000 exemplaires. S'agissant du visage, la sculpture parvient à restituer de manière satisfaisante la physionomie du personnage. Quant à la tenue, elle est conforme au film : empiècement en cuir aux bras et au cou avec coutures "en étoile" pour ce dernier, etc... Le pleather (plastique imitant le cuir) semble très bien conservé alors que ce matériau est connu pour son instabilité. Dans la boîte, plusieurs accessoires sont fournis : la fameuse poupée parlante, une carte de la zone interdite, un rouleau et un socle.

 

Après l'échec commercial de la gamme NECA (2014-2015), les fabricants se sont détournés durablement de la licence POTA. La figurine éditée par Sideshow risque donc de rester longtemps la seule version de qualité disponible au format 12''.

 

La boîte présentée est scellée et à l'état neuf. Sur la face avant du rabat, la tête de la figurine en gros plan jouxte la silhouette fantomatique de la statue de la liberté (photo 1). Au dos, on trouve un assemblage de photos extraites du film et teintées en sepia (photo 2). Une étiquette d'époque mentionne un prix de 48 € (photo 6), tarif qui semble aujourd'hui dérisoire.

 

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2) TAYLOR

 

Le héros du film est un astronaute nommé Taylor. Il dirige une mission spaciale qui s'écrase sur la msytérieuse "planète des singes". Pour interpréter ce personnage, la production engage Charlton Heston, l'une des plus grandes stars de l'époque. Le comédien démarre sa carrière au théâtre dans l'immédiat après-guerre, puis rejoint Hollywood en 1950. Grâce à son charisme, il devient rapidement une vedette. Il travaille sous la direction de metteurs en scène prestigieux :  Cecil B. DeMille, King VIdor, Orson Welles, Willam Wyler... L'homme ne semble pas fait pour incarner "Monsieur tout le monde". De fati, il est essentiellement connu pour ses participations à deux péplums : Les 10 commandements et Ben-Hur. Or, ces oeuvres ne sont pas les plus intéressantes de sa filmographie.

 

Au cours des années 60, Charlton Heston s'implique dans des projets à grand spectable, dont certains très réussis (Khartoum et Major Dundee). En 1965, il tourne un film médiéval atypique : The war lord. A cette occasion, il rencontre Franklien Schaffner, futur réalisateur de Planet of the apes. Pour l'acteur, ce dernier long métrage représente un pari audacieux. En effet, depuis les années 40, le cinéma fantastique est considéré à tort comme un genre mineur. Il est presque "honteux" d'apparaître dans ce type de production. Les mentalités évoluent au milieu des années 70 avec Star wars et les films de Spielberg (Jaws et Encounter of the third kind). Ces oeuvres mettent en lumière le potentiel commercial insoupçonné du genre, dès lors qu'il offre un spectacle de qualité, soutenu par des effets spéciaux convaincants. Plus récemment, les technologies d'images numériques renforcent cette tendance : elles permettent de gagner en crédibilité tout en repoussant les limites de la création. De nos jours, de nombreux professionnels bâtissent leur carrière sur des thématiques fantastiques ambitieuses (Christopher Nolan, Denis Villeneuve, James Cameron...). A bien des égards, Planet of the apes constitue un film précurseur, tant par le sérieux de son sujet que par les moyens mis en oeuvre pour le réaliser. Grâce à lui, Charlton Heston, pur produit du "studio system" en déclin, parvient à se réinventer. Dans les années qui suivent, le comédien poursuit ses incursions dans le domaine de la science-fiction (Beneath the planet of the apes, The omega man et Soylent green).

 

En 1998, le film fête ses 30 ans. Jusqu'à cette date, aucun jouet à l'effigie de Charlton Heston ne circule, sans doute en raison du refus de l'acteur. Actuellement, les figurines 12'' de Taylor en tenue d'astronaute sont au nombre de deux, ce qui paraît peu pour un personnage de cette importance. Hasbro crée un premier mannequin 1/6ème en 1999, mais le résultat frise le ridicule. Il est aisément supplanté par ce second modèle produit en 2004 par Sideshow à 4 000 exemplaires. Ici, la sculpture parvient à restituer de façon acceptable les traits du comédien malgré une tendance à la caricature. La peinture du visage et des cheveux manque de subitilité. Elle correspond toutefois aux standards de l'époque. Concernant l'uniforme, il semble fidèle à celui aperçu dans le film. Les différents éléments (insignes, coutures...) sont correctement positionnés. La tenue s'avère cependant beaucoup trop large. A l'évidence, elle n'est pas ajustée aux dimensions du mannequin.

 

Comme on le voit, la version conçue par Sideshow n'est pas exempte de défauts. Les collectionneurs devront pourtant s'en contenter. En effet, après l'échec commercial de la gamme NECA (2014-2015), les fabricants se sont détournés durablement de la licence POTA.

 

La boîte présentée est scellée et à l'état neuf. Sur la face avant du rabat, la tête de la figurine jouxte la silhouette fantomatique de la statue de la liberté. Au dos et à l'intérieur du rabat, on trouve un assemblage de photos extraites du film et teintées en sepia (photos 3 et 4). Une étiquette d'époque mentionne un prix de 48 € (photo 5), tarif qui semble aujourd'hui dérisoire.

 

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3) ZIRA

 

Attention spoilers !

 

Zira apparaît dans les trois premiers volets de la saga originale POTA. Seul personnage féminin d'envergure parmi les singes, cette scientifique se consacre à l'étude des humains. Elle finit par développer une relative empathie à l'égard de ces créatures jugées primitives par le reste de la population simiesque. La jeune femme vient en aide à Taylor dans le premier film (Charlton Heston), puis à Brent dans le deuxième (James Franciscus).

 

Cornelius est le compagnon de Zira. Ensemble, ils s'enfuient à bord du vaisseau de Taylor au début du troisième épisode, juste avant l'explosion de la Terre. Expérimentant à leur tour le voyage temporel, ils sont propulsés aux Etats-Unis dans les années 70. Peu de temps après, la jeune femme donne naissance à Caesar tandis que la confrontation avec les humains dégénère...

 

Kim Hunter incarne Zira sous un maquillage au réalisme impressionnant. La comédienne est appréciée pour sa participation à quelques chefs d'oeuvre, notamment A matter of life and death réalisé par le duo Powell-Pressburger en 1946 et A streetcar named desire réalisé par Kazan en 1950 (son interprétation fiévreuse de Stella lui vaut l'oscar du meilleur second rôle féminin). Hélas, sa trajectoire cinématographique reste longtemps contrariée par le Maccarthysme d'où une carrière principalement tournée vers le théâtre.

 

En matière de figurines, il existe deux versions 1/6ème de Zira. La première, commercialisée par Hasbro en 1999, est un désastre à l'image du reste de cette gamme. La seconde s'avère nettement plus réussie. Elle est produite par Sideshow en 2004 à seulement 4 000 exemplaires. S'agissant du visage, la sculpture parvient à restituer de manière satisfaisante la physionomie du personnage. La peinture est précise mais manque de nuances, notamment au niveau des yeux ou de la racine des cheveux. Quant à la tenue, elle paraît tout à fait conforme au film. On distingue bien les deux couches de vêtements, de même que les différences de matières (effet coton, maille ou cuir). Les coutures de la tunique sont particulièrement soignées. Autour du cou, le "pleather" (plastique imitant le cuir) est très bien conservé alors que ce matériau est connu pour son instabilité. Dans la boîte, plusieurs accessoires sont fournis : un bloc-note avec un crayon intégré, le message écrit par Taylor, un avion en papier, un parchemin, un rouleau et un socle (photos 3 et 5).

 

Après l'échec commercial de la gamme NECA (2014-2015), les fabricants se sont détournés durablement de la licence POTA. La figurine éditée par Sideshow risque donc de rester longtemps la seule version de qualité disponible au format 12''.

 

La boîte présentée est scellée et à l'état neuf. Sur la face avant du rabat, la tête de la figurine en gros plan jouxte la silhouette fantômatique de la statue de la liberté (photo 1). Au dos, on trouve un assemblage de photos extraites du film et teintées en sépia (photo 2). Une étiquette d'époque mentionne un prix de 48 € (photo 6), tarif qui semble aujourd'hui dérisoire.

 

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SERIE 2 (2005)

 

1) CAESAR

 

Attention spoilers !

 

Contrairement à une idée répandue, Caesar n'est pas un personnage issu de la trilogie "reboot" (2011-2017). On doit son invention au scénariste Paul Dehn, chargé d'écrire le script du troisième volet (Escape from the planet of the apes - 1971). Dans ce film, Zira et Cornelius échappent à la destruction de la Terre en revenant dans le passé. Le futur leader des singes est leur fils. Il apparaît à l'âge adulte dans les deux derniers épisodes : Conquest et Battle for the planet of the apes. Caesar organise la révolte des singes opprimés contre les humains. Le quatrième film est particulièrement réussi, faisant écho au contexte social et politique des années 70.

 

Limitée à 2 500 exemplaires, cette version 1/6ème de Caesar est la seule disponible à ce jour. Et elle va sans doute le rester. Après l'échec commercial de la gamme NECA (2014-2015), les fabricants risquent de se détourner durablement de la licence POTA.

 

La sculpture du visage est assez réussie pour l'époque, même si le résultat aurait pu être meilleur. Les vêtements sont basiques mais réalistes, à l'image des uniformes portés par les singes dans le film. Plusieurs accessoires sont fournis : un fusil automatique, deux machettes et un socle.

 

La boîte présentée est scellée. Elle affiche un visuel provocant : la silhouette d'un singe brandissant une arme automatique. Cette illustration résume avec pertinence les évènements du film. Au dos, on retrouve une partie de la gamme. Une étiquette d'époque mentionne un prix de 46,90 €, tarif qui semble aujourd'hui dérisoire. En plus, un gros sticker rouge indique : "-50 % sur le prix affiché" ! Imaginez une figurine 12'' vendue pour 23 € en 2020...

 

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2) URSUS

 

Attention spoilers !

 

Le Général Ursus apparaît dans le deuxième épisode de la franchise originale de La planète des singes : Beneath the planet of the apes (1969). Ce personnage secondaire est interprété par l'acteur américain Paul Gregory. Si le nom de ce dernier n'est guère connu, son visage a marqué la production audiovisuelle des années 60-70 en raison de ses nombreuses apparitions, notamment sur le petit écran. La carrière de ce brillant second rôle s'étale de l'après-guerre à la fin des années 70. Son interprétation la plus marquante intervient en 1962 : il campe un sénateur alcoolique et démagogue, caricature de McCarthy, dans le glaçant The Manchurian candidate, ancêtre des films de complot politque signé John Frankenheimer.

 

L'entreprise américaine Sideshow Toy est la première à proposer une figurine 12'' du Général Ursus. Pour l'époque, la sculpture du visage s'avère satisfaisante, même si le résultat manque de finesse, notamment au niveau de la pilosité. On peut regretter le choix d'une physionomie étrangement inexpressive, bien loin du caractère sournois et menaçant dont fait preuve le personnage. Les détails du costume sont basiques mais réalistes, à l'image des uniformes des singes dans le film.  Les pièces de l'armure (torse, épaules, gants, bottes) sont peintes dans un noir tristement uniforme. L'aspect "plastique" de l'ensemble aurait pu être corrigé avec quelques effets d'usure. Seuls deux accessoires sont fournis (un pistolet et un socle), ce qui est un peu limité.

 

Malgré ses qualités, cette figurine du Général Ursus sera rapidement éclipsée par la version 1/6ème commercialisée en 2009 par le fabricant chinois Hot Toys.

 

La boîte présentée est scellée. Sur la couverture, le visuel associe un gros plan d'Ursus à une ogive nucléaire, en référence aux évènements funestes du film. Les silhouettes de Brent et Zira semblent pris en tenaille entre ces deux menaces. Au dos, on retrouve une partie de la gamme. Une étiquette d'époque mentionne un prix de 46,90 €, tarif qui semble aujourd'hui dérisoire.

 

Ce jouet est limité à 3000 exemplaires.

 

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Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle entrée.


21/11/2021