EAGLEMOSS ALIEN
VAISSEAUX EAGLEMOSS ALIEN (2017-2022) MAJ en bleu au 18/10/2023 avec USCSS Prometheus
Les vaisseaux spaciaux de la saga Alien commencent à intéresser les fabricants de produits dérivés au début des années 90. Après les jouets délirants conçus par Kenner (1992-1993), on voit apparaître quelques représentations sérieuses sous forme de maquettes. Puis, en 1996, Galoob commercialise trois vaisseaux en plastique plutôt réussis pour l'époque (voir article sur le sujet). Par la suite, plusieurs entreprises japonaises prennent le relais, notamment Aoshima avec les premières versions en métal/die-cast (2004). Dans tous les cas, ces références portent uniquement sur les épisodes Alien (1979) et Aliens (1986).
Créée en 1975, la société anglaise Eaglemoss exerce de multiples activités dans les domaines de l'édition et du merchandising. Au fil des années, elle se spécialise dans l'exploitation de licences variées comme Star Trek, The lord of the rings, Marvel... Elle conçoit des articles bon marché (figurines en métal/plomb, engins die-cast...), pour la plupart disponibles chez les marchands de journaux. Vers le milieu des années 2010, le fabricant opère un glissement vers des créations plus ambitieuses, ainsi qu'une distribution directe via son site internet.
Entre 2017 et 2020, Eaglemoss commercialise une large gamme de produits consécrés à la licence Alien. A côté des personnages, l'entreprise anglaise propose une série de vaisseaux comptant de nombreux inédits issus d'Alien 4, Prometheus et Covenant, épisodes trop souvent négligés car jugés peu rentables.
Vous trouverez ci-après la liste complète des références disponibles, dans l'ordre de parution :
- USCSS Nostromo (Alien)
- USS Sulaco (Aliens)
- UD-4L Cheyenne (Drop ship) (Aliens)
- Narcissus (Alien)
- Alien derelict (Alien)
- Lander one (Alien Covenant)
- Betty (Alien resurrection)
- Véhicule de transport de troupes (APC) (Aliens)
- Lifter (Alien Covenant)
- USCSS Prometheus (Prometheus)
- USCSS Nostromo (version XL)
- USCSS Nostromo (version XL variante Gialla concept art)
- USS Sulaco (version XL)
- UD-4L Cheyenne (Drop ship) (version XL)
En 2016, le fabricant américain NECA développe brièvement une gamme de véhicule die-cast avant d’y renoncer, sans doute en raison d’un problème de rentabilité.
Au printemps 2022, Eaglemoss finit par faire faillite, un évènement hélas assez prévisible. En effet, la design de nombreux produits n’est plus en adéquation avec les attentes des collectionneurs, d’autant que le contrôle-qualité laisse à désirer (peinture grossière, produits cassés...). Loin d’arranger la situation, la multiplication des opérations promotionnelles précipite la chute du fabricant.
1) NOSTROMO (2018)
Dans Alien (1979 – Ridley Scott), le Nostromo est un vaisseau-cargo appartenant à la société Weylan-Yutani (une création de Ron Cobb). Au cours d’un voyage de routine, son équipage est confronté à un mystérieux signal provenant d’une exoplanète. Le design du Nostromo s’inspire des engins (navires, avions...) dégradés par le transport quotidien de fret, un concept novateur après la science-fiction aseptisée de Kubrick (2001).
En 2018, Eaglemoss inaugure sa gamme de vaisseaux Alien avec le Nostromo, un choix inattendu qui attire l’attention des collectionneurs. En effet, à l’inverse du Drop ship ou du Narcissus, l’engin reste négligé par les fabricants de produits dérivés (à l’exception d’une maquette Halcyon dans les années 90). D’après mes recherches, il faut attendre 2004 pour voir apparaître une première représentation en jouet. On la doit au japonais Konami (voir ici). Il s’agit d’un petit vaisseau en kit et sur socle (assemblage sans colle). Mesurant environ 5 centimètres, il fait partie d’un ensemble de 16 références consacré à la licence Alien. La version d’Eaglemoss est suivie quelques mois plus tard par un modèle en résine à prix prohibitif (Hollywood Collectibles Group).
Dépourvue de fonctions ludiques, la présente miniature est assimilable à un modèle réduit. Le pont supérieur, les réacteurs et les éléments saillants sont en plastique rigide, le reste du fuselage en métal (die-cast). Lors de son installation, le jouet doit être manipulé avec précaution. Il convient d’éviter toute pression sur les parties en plastique, ces dernières apparaissant particulièrement fragiles. J’ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif.
Eaglemoss livre une représentation fidèle de l’engin vu à l’écran, même si certains détails sont escamotés ou simplifiés pour des raisons pratiques (antennes latérales, relief de la carlingue…). La peinture repose sur plusieurs niveaux de gris complétés par des effets de « salissure » marron autour des réacteurs. L’ensemble restitue parfaitement l’aspect « usé » de l’original. Le fabricant ajoute un socle pour permettre une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige translucide et une base noire ovale très discrètes.
Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 3). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photo 5 et 6). Au dos du certificat, on trouve une photo du vaisseau tel qu’apparu dans le film.
Le Nostromo est distribué le 06/11/2017 selon le catalogue du fabricant. Le tirage s'élève à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro n°658. Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté.
2) USS SULACO (2018)
L'USS Sulaco est un imposant vaisseau militaire servant au transport de troupes et de matériels. Il apparaît dans Aliens, le deuxième épisode réalisé par James Cameron en 1986. Le navire achemine Ripley et un groupe de Marines vers la planète LV-426, afin de secourir une colonie en péril.
A ma connaissance, la marque japonaise Konami fut la première à proposer une représentation du Sulaco en jouet (2004) : il s'agissait d'un petit engin en plastique pourvu d'un socle. Le modèle conçu par Eaglemoss est le deuxième sorti à ce jour. Actuellement, la société américaine Hollywood Collectibles prépare une version massive (44" de long !) à prix prohibitif.
Le Sulaco d'Eaglemoss est commercialisé le 05/04/2018 selon le catalogue du fabricant. L'essentiel du fuselage est en métal (die-cast), ce qui est appréciable. Les pointes effilées à l'avant du vaisseau, ainsi que les parties latérales en forme de canon, sont faites d'une matière indéterminée (résine ou plastique rigide et cassant). Les détails de la carlingue manquent de relief. Mais, à une distance d'un mètre, le modèle fait illusion. Les couleurs sont sobres, offrant un subtil dégradé de gris. Il semble qu'un des "canons" ait été peint dans un ton plus foncé que l'autre (photo 8). Autre défaut, les parties saillantes ne sont pas tout à fait dans l'axe. Eaglemoss ajoute un socle pour permettre une exposition "en vol" : le vaisseau repose sur une tige translucide et une base noire ovale très discrète.
Vendue non scellée, la boîte est "collector friendly" : elle peut être ouverte et refermée sans dommages. A l'intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photos 3 et 4). Au dos du certificat, on trouve une photo du Sulaco tel qu'apparu dans le film.
Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles du fabricant, on peut l'obtenir à un tarif plus adapté. Le Sulaco est diffusé à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le n°2193.
3) UD-4L CHEYENNE (DROP SHIP) (2018)
Le Drop Ship (littéralement « vaisseau de largage ») apparaît dans Aliens (1986), le deuxième épisode mis en scène par James Cameron. Embarqué à bord du Sulacco (voir supra), ce transporteur de troupes léger permet aux Marines de rejoindre la colonie établie sur la planète LV-426. L’engin possède une vague ressemblance avec l’Hunter Killer vu dans la saga Terminator. J’en conclus que ce design plaît au réalisateur.
En 1996, Galoob est le premier fabricant à proposer le Drop Ship sous deux formats (Micro Machines et Action Fleet – voir ici). En 2004, le japonais Aoshima commercialise un superbe modèle en métal (échelle 1/72ème) dont il existe trois variantes. La même année, Konami inclut l’engin dans son set de 16 miniatures consacrées à Alien. Le trentième anniversaire du film réveille l’intérêt des fabricants. Ainsi, en 2018 et à quelques mois d’intervalle, les sociétés NECA et Eaglemoss sortent chacune leur version de ce vaisseau désormais indissociable de la saga.
S’agissant du fabricant anglais, le jouet se distingue par l’absence de fonctions ludiques à l’instar du reste de la gamme. La partie centrale du fuselage est en métal (die-cast) tandis que les éléments saillants (ailes déployées, mitrailleuses, gouvernail…) sont composés d’un alliage étonnamment fragile (résine ou plastique). Mieux vaut donc éviter les chocs sous peine de casse. L’assemblage s’avère plus réussi que sur d’autres modèles, les jointures demeurant peu visibles. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif.
L’esthétique « lisse » du Drop ship facilite le travail de peinture, même si la finition « battle-damaged » semble poser problème au fabricant. En effet, l’« usure » de la carlingue est matérialisée par un ensemble de micro-traits blancs, ce qui aboutit un effet « moucheté » douteux. S’agissant des hublots, Eaglemoss cède à la facilité. Ne cherchez pas d’ouvertures comblées par du plastique translucide. Il faut se contenter d’une simple couche de peinture noire qui fait difficilement illusion. L’ajout d’un socle permet une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale commune à tous ses modèles.
Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 2). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photos 4 et 6). Au dos du certificat, on trouve une photo du Drop Ship tel qu’apparu dans le film (photo 5).
Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles du fabricant, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté. Le Drop Ship est diffusé à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le n°463.
4) NARCISSUS (2018)
Dans Alien (1979 - Ridley Scott), le Narcissus désigne la navette de secours à bord du vaisseau Nostromo. Elle sert d'ultime refuge à Ripley (Sigourney Weaver), poursuivie par la créature. La conception visuelle du Narcissus est attribuée à Ron Cobb tandis que Brian Johnson et son équipe assurent la construction de la maquette. En 1986, on retrouve l'engin dans Aliens, réalisé par James Cameron. Il dérive dans l'espace, séquence qui permet de faire la jonction entre les deux films.
En 1996, l'entreprise américaine Galoob est à ma connaissance la première à proposer une représentation du Narcissus en jouet (hors maquettes). Il s'agit d'un vaisseau en plastique issu de la gamme "micro-machines" (voir ici). Sa taille est légèrement inférieure au produit conçu par Eaglemoss. L'intérieur s'ouvre pour donner accès au cockpit.
Dépourvue de fonctions ludiques, la présente version est assimilable à un modèle réduit. La partie supérieur du fuselage est en métal (die-cast), les réacteurs et la plancher en plastique rigide. J'ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n'est par souci d'économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif. Autre inconvénient, l'assemblage des différents éléments créé des jointures inutiles et peu esthétiques. Au niveau du rendu, les détails de la carlingue sont satisfaisants, la peinture précise. Autour des réacteurs, un effet de "salissure" ajoute une touche de réalisme. En revanche, s'agissant des hublots, Eaglemoss cède à la facilité. Ne cherchez pas d'ouvertures comblées par du plastique translucide. Il faut se contenter d'une simple couche de peinture noire qui fait difficilement illusion. Le fabricant ajoute un socle pour permettre une exposition "en vol" : la vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale très discrètes.
Vendue non scellée, la boîte est "collector friendly". Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l'intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 2). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photo 3). Au dos du certificat, on trouve une photo du vaisseau tel qu'apparu dans le film.
Le Narcissus est distribué le 14/11/2018 selon le catalogue du fabricant. Le tirage s'élève à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro 829 (photo 3). Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l'obtenir à un tarif plus adapté.
Pour information, NECA commercialise au même moment sa version die-cast du Narcissus à une échelle sensiblement équivalente.
5) DERELICT (2019)
Dans Alien (1979 – Ridley Scott), le Derelict (littéralement « l’abandonné ») désigne la mystérieuse épave d’un vaisseau extra-terrestre en forme de fer à cheval. En explorant l’engin, l’équipage du Nostromo fait une terrifiante découverte… Très inhabituel, le design aux rondeurs organiques est l’oeuvre de l’artiste autrichien Hans Ruedi Giger, déjà en charge de la créature et du Space jockey (voir notamment ici). En 2012, le Derelict fait son retour dans le film Promotheus, toujours sous la direction de Ridley Scott, dont le scenario reconstitue les évènements précédant Alien.
Les admirateurs du vaisseau ont dû s’armer de patience. En effet, le premier produit dérivé (hors maquette) est sorti en 2016, soit 37 ans après l’apparition du vaisseau à l’écran ! Il s’agit d’une miniature en métal signée NECA. Trois ans plus tard, Eaglemoss commercialise un nouveau modèle dont l’échelle s’avère sensiblement identique. En parallèle, la société américaine Hollywood Collectibles développe une version aussi massive (44’’ de long !) que dispensable en raison de son prix prohibitif et de finitions discutables.
Dépourvu de fonctions ludiques, le Derelict d’Eaglemoss offre une représentation correcte de la maquette originale, en dépit de son allure déroutante. Trop simple, la peinture ne parvient pas à restituer l’état de délabrement du vaisseau. Il faut se contenter d’une simple couche grise rehaussée de taches anthracite et de coulures noires. Le fabricant ajoute l’habituel socle permettant une exposition « en vol », un accessoire paradoxal quand on sait que le vaisseau s’est écrasé…
A l’instar des autres engins de la gamme, le fuselage se compose d’éléments de type résine ou plastique rigide, à l’exception de la partie arrière supérieure qui est en métal (die-cast). J’ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif. Autre inconvénient, l’assemblage des différents éléments crée des jointures inutiles et peu esthétiques (photos 3 et 4). Enfin, la matière influence le rendu de la peinture, nettement plus clair sur les parties en plastiques (photo 1).
Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photos 6 et 7). Au dos du certificat, on trouve une photo du vaisseau tel qu’apparu dans le film (photo 8).
Le Derelict est distribué début 2019. Le tirage s’élève à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro n°223. Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté.
6) ALIEN COVENANT LANDER ONE (2019)
Alien Covenant, dernier épisode de la franchise, porte le nom d’un vaisseau transportant des colons en hibernation. Au cours du voyage, l’équipage reçoit un mystérieux signal en provenance d’une planète inconnue. Un groupe décide de se rendre sur place à bord du Lander One.
A sa sortie en 2017, le film subit des critiques aussi violentes qu’injustes. En effet, le scénario réussit l’exploit de corriger les incohérences relevées dans Prometheus, tout en proposant des développements narratifs au potentiel vertigineux. Espérons qu’à terme Covenant soit réhabilité, à l’instar d’Alien 3. En toute logique, les fabricants ne se bousculent pas pour exploiter la licence, échaudés par un box-office en demi-teinte. NECA et Hiya toys proposent quelques figurines, uniquement des créatures. S’agissant du Lander one, la version conçue par Eaglemoss est la seule disponible à ce jour. Il y a fort à parier qu’elle le restera à l’avenir.
Dépourvue de fonctions ludiques, le vaisseau est assimilable à un modèle réduit. La partie supérieure du fuselage est en métal (die-cast), la base et l’extrémité des réacteurs en plastique rigide. J’ignore pourquoi Eaglemoss mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un engin entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif
Le Lander One ressemble à une navette austère au design peu attractif. Pour palier ce défaut, le fabricant mise sur les motifs complexes qui recouvrent la carlingue, ainsi que sur la peinture. Il utilise plusieurs nuances de gris auxquelles s’ajoutent des effets de salissures discrets. Une bande jaune latérale vient égayer l’ensemble. Comme sur d’autres modèles, les hublots sont représentés par des rectangles noirs peu convaincants. Quant au plancher, son aspect est clairement négligé (photo 3).
Eaglemoss joint un socle pour permettre une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige translucide et une base noire ovale. Jusqu’à présent, ce système donnait toute satisfaction. Or, dans le cas du Lander One, le socle s’avère inutilisable en raison d’une erreur de conception. En effet, l’extrémité de la tige se termine par une plateforme en forme de « H » (photo 3). Cette dernière est supposée coulisser entre le train d’atterrissage et le plancher du vaisseau. Résultat, le jouet tient en équilibre précaire. Il peut tomber à tout moment. Je déconseille donc fortement l’usage de ce socle. Heureusement, l’engin repose sur un train d’atterrissage solide, ce qui permet de l’exposer à plat sur une étagère (voir nos photos).
Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage (photo 5). A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 4). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photo 6).
Le Lander One est distribué le 15/08/2019 selon le catalogue du fabricant. Le tirage s'élève à 3000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro n°1005. Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté.
7) BETTY (2019)
Le Betty apparaît dans Alien resurrection (1997), le quatrième volet de la saga mis en scène par Jean-Pierre Jeunet. Il s’agit d’un vaisseau appartenant à des pirates. Au cours d’une livraison douteuse, ces derniers sont confrontés au clone de Ripley, ainsi qu’aux Aliens.
Contrairement aux engins des deux premiers films, le Betty passe relativement inaperçu, la faute à un design peu inspiré et un temps de présence à l’écran réduit. A l’époque, Kenner commercialise une petite réplique du vaisseau : ce jouet en plastique « bas de gamme » est joint comme accessoire à la figurine de l’Aqua alien (gamme Kenner Alien resurrection - voir ici). Par la suite, le Betty ne génère aucun produit dérivé supplémentaire. Le désintérêt des fabricants s’explique par le fait qu’Alien 4 reste considéré comme l’épisode le plus faible de la saga.
De fait, Eaglemoss est le premier à proposer une reproduction satisfaisante de l’engin. Celle-ci s’avère étonnamment fidèle à la maquette de tournage, qu’il s’agisse de la carlingue, des motifs « camouflage » ou des nombreux effets de « corrosion ». Concernant les hublots, le fabricant cède de nouveau à la facilité. Ne cherchez pas d’ouvertures comblées par du plastique translucide. Il faut se contenter d’une simple couche de peinture noire qui fait difficilement illusion. L’ajout d’un socle permet une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale commune à l’ensemble de la gamme.
A l’instar des autre références, la miniature est dépourvue de fonctions ludiques. La partie centrale du fuselage est en métal (die-cast) tandis que les éléments saillants (ailes déployées, gouvernail…) sont composés d’un alliage étonnamment fragile (résine ou plastique). Mieux vaut donc éviter les chocs sous peine de casse. J’ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif. Autre inconvénient, l’assemblage des différents éléments crée des jointures inutiles, même si elles demeurent relativement discrètes.
Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le Betty est fourni avec un livret explicatif en quatre langues (photo 5). Afin de diminuer ses coûts, Eaglemoss cesse désormais de communiquer sur les volumes de production et de numéroter ses tirages. Il s’agit de diminuer les coûts de fabrication. De fait, le certificat fourni avec le jouet devient superflu (photo 6).
8) U.S.C.S.S PROMETHEUS (2020)
En 2012, Ridley Scott relance de façon surprenante la franchise dont il est à l’origine. En effet, son nouveau projet intitulé Prometheus se présente comme un « prequel » d’Alien, ce qui permet d’écarter les trois films sortis entre 1986 et 1997. Le cinéaste souhaite se concentrer sur les origines du mystérieux « Space jockey » aperçu dans le premier épisode. De fait, il s’éloigne des codes de la saga, allant jusqu’à envisager un film sans xénomorphe. Le résultat final s’avère pour le moins déconcertant. Mélange de réflexions sur les origines de la vie, l’intelligence artificielle et les armes biologiques, le scénario accumule les incohérences. Ainsi, des archéologues découvrent des peintures rupestres décrivant une planète et sa civilisation extra-terrestre. Affrété par la société Weyland, le vaisseau Prometheus met alors le cap vers ce monde lointain et mystérieux…
Eaglemoss est actuellement le seul fabricant à proposer ce produit dérivé sur le marché. A l’avenir, il est peu probable que d’autres versions voient le jour, notamment en raison du caractère désormais confidentiel de la licence Prometheus, mais également de l’échec des figurines NECA.
La miniature est dépourvue de fonctions ludiques. Le fuselage se compose essentiellement de plastique rigide. La proportion de métal s’étiole au fil des modèles. Eaglemoss cherche à réduire ses coûts de production, le plastique étant à la fois moins cher et plus léger. Le relief de la carlingue s’avère particulièrement bien détaillé, de même que la peinture avec ses effets d’usure discrets. La couleur verte a le mérite d’apporter une touche inattendue à l’engin. Le fabricant ajoute un socle pour permettre une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale.
Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 2). Le Prometheus est fourni avec un livret explicatif en quatre langues (photo 3). Afin de diminuer ses coûts, Eaglemoss cesse de communiquer sur les volumes de production et de numéroter ses tirages. De fait, le certificat fourni avec le jouet devient superflu.
Cet article fera l'objet de mises à jour prochaines.
PERSONNAGES 1/16ème (2017-2020) MAJ en bleu au 08/01/2023 avec Johner
Créée en 1975, la société anglaise Eaglemoss exerce de multiples activités dans le domaine de l'édition et du merchandising. Au fil des années, elle se spécialise dans l'exploitation de licences variées comme Star Trek, The lord of the rings, James Bond, Marvel... Elle conçoit des articles aux prix très abordables (figurines en métal/plomb, engins die-cast...), pour la plupart disponibles chez les marchands de journaux. Vers le milieu des années 2010, le fabricant opère un glissement vers des créations plus ambitieuses, ainsi qu'une distribution directe via son site internet.
Entre 2017 et 2020, Eaglemoss développe une large gamme de personnages et vaisseaux consacrée à la saga Alien. Les figurines sont en réalité des mini-statues composées de résine métallique type polystone. La majorité est à l'échelle 1/16ème (environ 13 cm). La qualité des modèles se montre aléatoire, tant sur le plan de la sculpture que des finitions.
Au printemps 2022, Eaglemoss finit par faire faillite, un évènement hélas assez prévisible. En effet, le design de nombreux produits n’est plus en adéquation avec les attentes des collectionneurs, d’autant que le contrôle-qualité laisse à désirer (peinture grossière, produits cassés...). Loin d’arranger la situation, la multiplication des opérations promotionnelles précipite la chute du fabricant.
Vous trouverez ci-après une partie des références disponibles. Elles sont classées par ordre de parution.
N°6) DALLAS (2017)
Dans le premier film réalisé en 1979 par Ridley Scott, Tom Skeritt interprète Dallas, le capitaine du vaisseau Nostromo. Même si l'acteur dispose d'une solide carrière étalée sur près de 50 ans, son apparition dans Alien demeure son rôle le plus marquant.
Eaglemoss choisit de représenter le personnage dans sa tenue d'astronaute, de loin la plus spectaculaire. Le costume imaginé par Meobius s'inspire manifestement des premiers scaphandres de plongée sous-marine.
La mini-statue Dallas est commercialisée le 05/04/2017 selon le catalogue du fabricant. Le travail de sculpture est soigné, même si la ressemblance avec l'acteur reste discutable. La visière du casque est en plastique. Appliquée avec précision, la peinture offre un mélange d'effets "usé" et "sali". Le socle en forme d'hexagone reproduit le plancher du vaisseau Derelict ship où l'astronaute s'apprête à faire une découverte fatale.
Le personnage est livré dans une boîte cartonnée dont la taille paraît manifestement exagérée (comparatif en photo 3). L'encombrement représenté par le polystyrène n'incite pas à conserver l'emballage. Le collectionneur qui possède ce jouet a donc préféré s'en débarrasser. Eaglemoss ajoute un livret informatif dont l'intérêt s'avère limité (photo 4).
N°7) ALIENS WARRIOR (2017)
En 1986, James Cameron réalise le deuxième épisode de la franchise. A cette occasion, la production procède à de nombreux ajustements sur le design du monstre, tant pour des raisons esthétiques que pratiques.
La mini-statue de l'"aliens warrior" (expression inventée en 1986) est commercialisée le 15/04/2017 selon le catalogue d'Eaglemoss. Le personnage affiche une attitude hostile, la seconde mâchoire émergeant de sa gueule. La pose choisie est dynamique. La courbure de la queue accentue cette impression de mouvement. Si le travail de sculpture est correct, il manque cruellement de finesse, escamotant certains détails anatomiques. Le socle en forme d'hexagone reproduit le plancher de la base. La substance gluante sécrétée par les créatures recouvre une partie du sol.
Sur cette série, le fabricant semble faire face à des problèmes récurrents de "quality control", ce qui est toujours dommageable pour sa réputation. Sur notre exemplaire, la queue est cassée. Elle a pu être recollée à la glue. Le résultat obtenu s'avère plutôt satisfaisant, la réparation étant quasiment invisible.
La statue est livrée dans une boîte dont la taille paraît manifestement exagérée. L'encombrement représenté par le polystyrène n'incite pas à conserver l'emballage. Le collectionneur qui possède ce jouet a donc préféré s'en débarrasser. Contrairement aux autres références, aucun livret informatif n'est fourni, sans doute une erreur de l'usine.
N°8) SOLDAT WILLIAM L. HUDSON (2017)
Comédien fétiche de James Cameron, Bill Paxton interprète en 1986 le rôle d’Hudson, un des Marines dépêchés sur LV-426 pour combattre les Aliens. Au cours des années 90, la carrière de l’acteur s’envole. Il se retrouve à l’affiche de nombreux films : Predator 2, Tombstone, True lies, Appolo 13, Twister, Titanic, A simple plan… A partir des années 2000, il s’oriente vers la télévision avant son décès brutal en 2017.
La mini-statue d’Hudson est commercialisée le 25/04/2017 selon le catalogue d’Eaglemoss. Le fabricant reconstitue les « derniers moments » du personnage. Hudson patrouille dans les coursives de la base, sur qui vive. Il brandit son détecteur de mouvement. Derrière lui, une créature soulève la trappe avant de bondir sur lui (photo 3).
Le travail de sculpture est médiocre à l’instar des autres personnages humains. Difficile de reconnaître les traits de l’acteur. La peinture n’est guère plus soignée. Conséquence logique, le modèle se vend mal. Il finit par être bradé pour quelques euros sur certains sites anglo-saxons.
La statue est livrée dans une boîte à la taille déraisonnable. L’encombrement représenté par le polystyrène n’incite pas à conserver l’emballage. Le collectionneur qui possède ce jouet a d’ailleurs préféré s’en débarrasser. Eaglemoss ajoute un livret informatif sur le personnage dont l’intérêt s’avère limité (photo 1).
N°12) JOHNER (2017)
Le français Jean-Pierre Jeunet est choisi par la Fox pour réaliser Alien Resurrection, le quatrième volet de la franchise. Il retrouve à cette occasion le comédien Ron Pearlman, déjà présent au générique de son précédent film La cité des enfants perdus (1995). Ce dernier interprète Johner, un des pirates confronté aux aliens. Doté d’un physique atypique, Ron Pearlman débute sa carrière sous la direction d’un autre français, le metteur en scène Jean-Jacques Anneau, dans La guerre du feu (1981) et Le nom de la rose (1986). L’acteur accède au vedettariat grâce à la série La belle et la bête. Depuis les années 90, il ne cesse de tourner, essentiellement dans des seconds rôles. Il fait partie des collaborateurs réguliers de Guillermo Del Toro (Hellboy notamment).
Cette mini-statue est le premier produit dérivé à l’effigie de Johner, un personnage secondaire d’Alien 4. Le choix audacieux du fabricant n’est cependant pas récompensé. Les ventes sont médiocres. Les stocks finissent par être bradés sur certains sites anglo-saxons pour quelques euros. C’est dommage, car la sculpture est plutôt correcte, notamment au niveau du visage.
La miniature est livrée dans une boîte dont la taille paraît manifestement exagérée. L’encombrement représenté par le polystyrène n’incite pas à conserver l’emballage. Le collectionneur qui possède ce jouet a donc préféré s’en débarrasser. Eaglemoss ajoute un livret informatif dont l’intérêt s’avère limité (non photographié).
N°14) ENGINEER (2017)
En 2012, Ridley Scott relance de façon surprenante la franchise dont il est à l’origine. En effet, son nouveau projet intitulé Prometheus se présente comme un « prequel » d’Alien, ce qui permet d’écarter les trois films sortis entre 1986 et 1997. Le cinéaste souhaite se concentrer sur les origines du mystérieux « space jockey » aperçu dans le premier épisode. On découvre ainsi qu’il appartient à une civilisation humanoïde appelée les « Ingénieurs ».
La mini-statue de l’Engineer est commercialisée le 24/06/2017 selon le catalogue d’Eaglemoss. Le personnage se tient dans une position statique sur le pont de son vaisseau. Il est livré dans une boîte dont la taille paraît manifestement exagérée. Le collectionneur qui possède ce jouet a donc préféré s’en débarrasser. Eaglemoss ajoute un livret informatif dont l’intérêt s’avère limité (photo 3).
N°19) BISHOP (2017)
En 1986, James Cameron réalise Aliens, le deuxième épisode de la franchise. Lance Henriksen interprète Bishop, un androïde présent parmi l'équipage du Sulaco. La carrière du comédien décolle au cours de la décennie 80, même s'il reste abonné aux seconds rôles. Il participe notamment à The right stuff (1983), Terminator (1984), Jagged edge et Savage dawn (1985). Par la suite, Lance Henriksen enchaîne les tournages à un rythme frénétique, s'égarant dans des direct-to-video sans intérêt.
La mini-statue de Bishop est commercialisée le 13/08/2017 selon le catalogue d'Eaglemoss. Le personnage se tient dans une pose statique, un accessoire indéterminé à la main. A ce sujet, la fiche technique indique : "La figurine le montre prêt à tout : il pénètre dans un tunnel exigu pour atteindre un poste de commande et faire attérir le vaisseau de l'équipe". N'ayant pas visionné le film depuis longtemps, j'ignore de quelle scène il s'agit. Le socle en forme d'hexagone reproduit le plancher de la base envahie par les aliens : ces derniers ont laissé un trou béant dans une conduite suite à leur passage (photo 2).
Le travail de sculpture est médiocre à l'instar des autres personnages humains. DIfficile de reconnaître les traits de l'acteur. La peinture n'est guère plus soignée. Conséquence logique, le modèle se vend mal. Le stock finit par être bradé pour quelques euros sur certains sites anglo-saxons.
La statue est livrée dans une boîte dont la taille paraît manifestement exagérée. L'encombrement représenté par le polystyrène n'incite pas à conserver l'emballage. Le collectionneur qui possède ce jouet a donc préféré s'en débarrasser. Eaglemoss ajoute un livret informatif sur le personnage dont l'intérêt s'avère limité (photo 3).
N°21) PARKER (2017)
Dans le premier film réalisé en 1979 par Ridley Scott, Yaphet Kotto interprète Parker, l'ingénieur mécanicien du vaisseau Nostromo. La carrière du comédien s'étale principalement sur une période de 15 ans, entre 1970 et 1985. Il joue sous la direction de plusieurs grands réalisateurs : Norman Jewison, Henry Hathaway, Paul Schrader, Stuart Rosenberg et Willian Wyler (pour son dernier long métrage). En 1973, il incarne le "méchant" face à James Bond dans Live and let die.
Eaglemoss choisit de représenter le personnage sur le qui-vive, menacé par la créature. Il tient un objet métallique à la main, prêt à se défendre.
La mini-statue de Parker est commercialisée le 02/09/2017 selon le catalogue du fabricant. Le travail de sculpture est correct. Cependant, le visage ne ressemble pas à celui de l'acteur, ce qui est frustrant. Le socle en forme d'hexagone reproduit le plancher du vaisseau Nostromo. Sur notre exemplaire, la barre est tordue (défaut d'usine).
Le personnage est livré dans une boîte dont la taille paraît manifestement exagérée. L'encombrement représenté par le polystyrène n'incite pas à conserver l'emballage. Le collectionneur qui possède ce jouet a donc préféré s'en débarrasser. Eaglemoss ajoute un livret informatif dont l'intérêt s'avère limité (non photographié).
N°27) KANE (2017)
Dans Alien de Ridley Scott (1979), John Hurt interprète Kane, un des membres d’équipage du vaisseau Nostromo. En explorant une mystérieuse épave, le personnage est victime d’une créature appelée Face hugger. Sa mort fera ensuite l’objet d’une séquence cauchemardesque devenue « culte ». Le rôle est confié à John Hurt, excellent comédien britannique connu pour son interprétation d’Elephant man l’année suivante.
Eaglemoss décide de représenter le personnage en tenue d’astronaute, au moment précis où il est attaqué. Le Face hugger vient de briser la vitre du scaphandre et s’agrippe au visage de Kane. Commercialisée en 2017, la mini-statue reconstitue la scène de manière très détaillée, qu’il s’agisse des éléments de costume ou de l’oeuf ouvert. La peinture donne également toute satisfaction, à l’instar de celle de Dallas, le second astronaute de la collection (supra).
La miniature est livrée dans une boîte dont la taille paraît manifestement exagérée. L’encombrement représenté par le polystyrène n’incite pas à conserver l’emballage. Le collectionneur qui possède ce jouet a donc préféré s’en débarrasser. Eaglemoss ajoute un livret informatif dont l’intérêt s’avère limité (non photographié).
N°33) WEYLAND-YUTANI COMMANDO (2018)
A la fin d’Alien 3 (1992), Mickaël Weyland, fondateur de l’entreprise qui porte son nom, atterrit sur la planète-prison Fiorina 161. Il est escorté par des troupes qui tentent d’arrêter Ripley. Les soldats n’apparaissent que quelques minutes à l’écran, d’où l’absence logique de produits dérivés jusqu’en 2016. Cette année-là, le fabricant américain NECA est le premier à proposer une figurine articulée à l’effigie d’un commando, suivi par Eaglemoss en 2018.
Compte tenu de son caractère inédit, les collectionneurs achètent en masse le jouet NECA au détriment de son concurrent britannique, sorti trop tard et à un prix supérieur. La mini-statue finit par être bradée pour quelques euros sur certains sites anglo-saxons. C’est dommage, car le travail de sculpture se révèle plus détaillé qu’à l’accoutumée, notamment au niveau de l’uniforme. La peinture est également soignée.
En fin de gamme, Eaglemoss consent enfin à réduire la taille de ses emballages (non présenté ici). Le fabricant ajoute un livret informatif dont l’intérêt s’avère limité (non photographié).
N°42) DR GEDIMAN (2018)
Grâce au succès de La cité des enfants perdus (1995), Jean-Pierre Jeunet est choisi par la Fox pour réaliser Alien resurrection, le quatrième volet de la franchise. Dans ce film, Brad Dourif interprète le Docteur Gediman, généticien à l'origine du clonage des créatures. Après des débuts fracassants dans One flew over the cuckoo's nest (Milos Forman - 1975) et de nombreux rôles marquants au cours de la décennie 80 (Wise blood, Ragtime, Dune, Blue velvet, Mississipi burning (inoubliable scène du barbier avec Gene Hackman)...), le comédien se perd peu à peu dans des productions fantastiques et des direct-to-video sans intérêt. Il réapparaît ponctuellement dans des projets d'envergure, tels qu'Alien 4 ou la trilogie du Seigneur des anneaux.
La mini-statue du Dr Gediman est commercialisée le 17/07/2018 selon le catalogue d'Eaglemoss. Le fabricant reconstitue la scène où le personnage se penche, tandis que les mains de la créature émergent de l'abîme pour s'emparer de lui.
Le travail de sculpture est médiocre, notamment au niveau du visage. Impossible de reconnaître les traits de l'acteur. Conséquence logique, le modèle se vend mal, d'autant qu'il s'agit d'un personnage très secondaire. Il finit par être bradé pour quelques euros sur certains sites anglo-saxons. C'est dommage, car c'est l'unique produit dérivé à l'effigie du Dr Gediman.
En fin de gamme, Eaglemoss consent enfin à réduire la taille de ses emballages (non présenté ici). La fabricant ajoute un livret informatif dont l'intérêt s'avère limité (photos 3).
Cet article fera l'objet de prochaines mises à jour.