my kingdom for a toy

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PRIMAL ATTACK MATTEL (2020)


DINOSAURES EN BLISTERS (gamme attack pack) MAJ en bleu au 11/09/23 avec Callovosaurus

Le bandeau cartonné affiche trois langues (anglais, français, espagnol). Sur les gammes JW et Dino rivals, la bulle intègre des « entailles » correspondant à des griffes de dinosaure. Avec le passage au format Primal attack, ces motifs sont remplacés par des formes géométriques en relief dont la symbolique m’échappe… Il pourrait s’agir d’une clôture, mais sans garantie.

 

SERIE 1 (copyright 2019 – sortie début 2020)

 

1) CALLOVOSAURUS

 

Le Callovosaurus est un dinosaure herbivore qui vivait au Jurassique sur territoire actuel du Royaume-Uni. Considéré comme l’un des premiers représentants des Iguanodontes, l’animal n’est connu qu’à travers des restes partiels, insuffisants pour reconstituer précisément son anatomie. Il n’est pas présent dans JW2.

 

Le premier assortiment de blisters « Primal attack » ne contient que deux dinosaures inédits : l’Ornitholestes et ce Callovosaurus. Les autres sont des repaints. L’incertitude quant à l’apparence exacte de l’animal semble avoir « libéré » Mattel. La figurine est probablement l’une des plus réussies de toute la gamme JW, tant au niveau du design que de la peinture. Pour élaborer son produit, le fabricant s’est visiblement inspiré des herbivores de type Iguanodon existants. Le relief de la peau est particulièrement détaillé, avec un maillage de plis et de stries au réalisme inattendu, en particulier autour des articulations. Le teinte bleu acier surprend, mais s’accorde parfaitement aux taches « camel ». Si l’usine n’a pas oublié de peindre les yeux (ce qui est déjà arrivé !), la couleur jaune ne les met guère en valeur.

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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2) DRACOREX

 

Le Dracorex vivait au Crétacé sur le territoire actuel des Etats-Unis. Il mesurait près de trois mètres de long. Son crâne était surmonté d’un dôme recouvert de pointes. Découvert en 2006, ce dinosaure divise la communauté scientifique à l’instar du Stygimoloch. Les deux animaux seraient en réalité de jeunes Pachycephalosaurus à différents stades de leur croissance. Dans JW2, le Dracorex apparaît uniquement sous forme d’illustration dans le manoir de Lockwood.

 

La figurine illustre assez bien les défauts de la gamme Mattel, à savoir des articulations limitées et des pattes surdimensionnées. Il s’agit d’un repaint du modèle commercialisé en 2019 sous packaging Dino rivals (photo 1 ci-dessous – voir également ici). Le motif félin initial cède la place à des teintes vert clair surmontées de rayures dorsales plus sombres.

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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3) HERRERASAURUS

 

Découvert en Amérique du Sud, l’Herrerasaurus vivait au Trias, une période reculée généralement négligée par les fabricants de jouets. Ce prédateur primitif mesurait près trois mètres de long. Il n’est pas présent dans le film JW2.

 

Ce dinosaure est un repaint du modèle commercialisé en 2018 sous blister JW (charte graphique grise + volcan – photo 1 ci-dessous – voir également ici). La version « Primal attack » opte pour un ensemble de teintes vertes plutôt réussi. Cet habillage a le mérite de trancher avec le précédent, nettement plus sombre.

 

Plutôt que la peinture, Mattel aurait été bien inspiré de revoir le design de l’animal. En effet, la reconstitution s’avère particulièrement caricaturale : pattes disproportionnée, queue trop courte, silhouette famélique...

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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4) MINMI

 

Herbivore de la famille des Ankylosaures, le Minmi vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’actuelle Australie. Il mesurait environ 3 mètres de long. Ce dinosaure n’apparaît pas dans JW2.

 

Cette figurine est un repaint du modèle commercialisé en 2018 sous packaging Jurassic world gris (photo 1 ci-dessous – voir également ici). La peinture du modèle initial reposait sur un ensemble de teintes vert-jaune assez uniforme, qu’il s’agisse du corps ou des protubérances. Le nouvel habillage opte pour des couleurs plus tranchées, mettant ainsi en valeur le relief de la carapace.

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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5) ORNITHOLESTES

 

L’Ornitholestes vivait au Jurassique sur un territoire correspondant à l’actuelle Amérique du Nord. L’unique squelette connu a été découvert en 1900. De taille relativement modeste (environ deux mètres), ce prédateur possédait un crâne réduit, ainsi que de larges yeux et une queue effilée.

 

Le premier assortiment de blisters ne contient que deux dinosaures inédits : l’Ornitholestes et le Callovosaurus. Les autres sont des repaints. Mattel procède à une reconstitution assez correcte de l’animal, même si les pattes sont disproportionnées, la queue trop courte et la dentition caricaturale. Plutôt sobre, la peinture à dominante marron tourne au gris clair sur la partie ventrale. Le cou, le dos et les cuisses sont traversés de fines rayures jaune pâle. Le museau est souligné par deux traits orange.

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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6) RHAMPHORHYNCHUS

 

Ptérosaure du Jurassique, le Rhamphorhynchus évoluait principalement le long des côtes du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Ses ailes pouvaient atteindre deux mètres d’envergure. L’animal chassait poissons et mollusques grâce à son bec muni d’une dentition acérée, courbée vers l’avant.

 

En 1970, un Rhamphorhynchus apparaît dans When dinosaurs rules the earth, film culte produit par la Hammer et réalisé par Val Guest. A cette époque, le cinéma traverse une « prehistoria-mania » entamée dès 1966 avec Prehistoric women du même studio. Le genre sert bien souvent d’alibi pour montrer des corps féminins alors que la censure hollywoodienne s’affaiblit. L’animal n’est pas présent dans JW2.

 

Le Rhamphorhynchus est le troisième reptile volant produit par Mattel après le Dimorphodon et le Pteranodon. Son design s’avère moins réussi que ses prédécesseurs : silhouette famélique, dents caricaturales, mâchoires bicolores (une mauvaise habitude du fabricant)...

 

Ce jouet est un repaint réussi du modèle commercialisé en 2019 sous packaging Dino rivals (voir ici – photo 1 ci-dessous). Si le fabricant conserve le motif initial, il opte cette fois pour un ensemble de teintes plus naturelles (marron, rouge, orange).

 

Le blister présenté souffre d’un décollement du bas de la bulle.

 

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SERIE 2 (sortie mi-2020)

 

1) ALIORAMUS

 

L’Alioramus est prédateur du Crétacé appartenant à la famille des Tyrannosauridae. Il vivait sur un territoire correspondant à la Mongolie actuelle. Pouvant mesurer jusqu’à six mètres, l’animal se distinguait par une rangée de crêtes osseuses situées au milieu du crâne. Ce dinosaure n’est pas présent dans JW2.

 

L’Alioramus fait partie des rares modèles inédits de la gamme Primal attack, la plupart étant des repaints. De toute évidence, Mattel opère une reconstitution approximative de l’animal. Le jouet souffre des défauts inhérents à cette série, à savoir des pattes disproportionnées, une queue trop courte et une dentition caricaturale. Seul le crâne donne satisfaction avec sa forme allongée et la présence des fameuses crêtes. S’agissant de la peinture, le fabricant opte pour un fond marron rehaussé de rayures rouges. Malheureusement, le « syndrome de la tête bicolore » sévit toujours : la mâchoire inférieure se retrouve ainsi inexplicablement colorée en blanc.

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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2) PROTOCERATOPS

 

Herbivore de taille modeste (moins de 2 mètres de long), le Protoceratops vivait sur le territoire actuel de la Mongolie et se déplaçait probablement en troupeaux. Son crâne à collerette était particulièrement volumineux par rapport au reste du corps, un élément dont Mattel ne tient pas compte. A ma connaissance, ce dinosaure n’apparaît pas dans JW2.

 

Très réussi d’un point de vue esthétique, le jouet bénéficie d’une texture soignée, laissant entrevoir les os et les muscles. Les articulations restent toutefois limitées.

 

Ce jouet est une réédition pure et simple du modèle commercialisé en 2018 sous blister JW (charte graphique grise + volcan – voir ici et photo 1). Même sculpture, même peinture… Mattel cède une nouvelle fois à la facilité. Seul point positif, les yeux de la figurine sont peints (couleur jaune), ce qui n’était pas le cas sur la précédente version (voir comparatif ci-dessous).

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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3) VELOCIRAPTOR

 

La gamme Primal attack ne serait pas complète sans l’incontournable Velociraptor, un pilier du catalogue Mattel dont l’exploitation excessive finit par lasser. Distribuée pour la première fois en mai 2018, cette figurine représentait le dinosaure « Blue ». Elle sert ensuite de base à un reptile « générique » de couleur orange (voir ici), puis à « Charlie » et « Delta », deux autres raptors dressés par Owen (voir ici).

 

Ce repaint sorti en 2020 repose sur un mélange de couleurs improbable (fond bleu, rayures mauves), mais qui fonctionne bien. L’oeil est mis en valeur par une touche de jaune.

 

Le blister présenté est scellé et en parfait état.

 

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Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle entrée.


11/09/2023


SERIE SAVAGE STRIKE (2020) MAJ en bleu au 09/09/24 avec Dilophosaurus

Inaugurée en 2019 sous packaging Dino rivals, la série « Savage strike » se poursuit dans la gamme « Primal attack ». Rappelons que le terme « Savage strike » (« Frappe brutale ») désigne un mécanisme à ressort simulant un mouvement rapide de l’animal (morsure ou coup). De par leur taille et leur prix, ces jouets occupent un positionnement intermédiaire (entre les blisters et les versions « Dual attack »).

 

Comme d’autres produits Jurassic World Mattel, les assortiments « Savage strike » sont victimes d’une distribution mondiale chaotique et finalement assez restreinte.

 

Pour chaque référence, on compte deux variantes d’emballages. La différence se situe au niveau du bandeau cartonné placé devant le dinosaure : le slogan « Primal attack » y est imprimé en 3 (« Savage strike, Attaque sauvage, Ataque salvaje ») ou 4 langues (« Savage strike, Ataque salvaje Attaque sauvage, ataque salvagem »). La version « 3 langues » semble majoritairement destinée au marché européen.

 

Par souci de simplification, les exemplaires présentés dans cet article sont codifiés sous les sigles « 3L » ou « 4L ».

 

SERIE 1 (copyright 2019 – sortie printemps 2020)

 

1) POSTOSUCHUS variante 3L

 

Ancêtre de nos crocodiles modernes, le Postosuchus vivait au Trias sur un territoire correspondant à l’actuelle Amérique du Nord. Recouvert d’ostéodermes, ce redoutable prédateur pouvait mesurer jusqu’à quatre mètres de long. Son cou allongé supportait un crâne massif aux mâchoires munies de dents acérées. La posture de l’animal demeure sujette à caution : était-il bipède ou quadrupède ? Face à ce débat, Mattel a visiblement tranché. Il s’agit d’une espèce inédite dans le bestiaire du fabricant, du moins à cette échelle. En effet, un Postosuchus vert était déjà disponible depuis 2018 dans la gamme mini (blind bags - voir ici et photo 1 ci-dessous). En 2020, la peinture du modèle est actualisée aux couleurs de la version « Savage strike » (voir ici et photo 2 ci-dessous). L’animal n’est pas présent dans JW2.

 

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N°2

 

Le jouet s’avère très réussi. Il repose sur une sculpture soignée soutenu par des couleurs sobres, bien que peu réalistes. Le produit fini possède des yeux orange alors que ces derniers sont rouges sur le prototype (photographie au dos de la boîte). Le « syndrome de la tête bicolore » sévit toujours : la mâchoire inférieure se retrouve ainsi inexplicablement teinte en blanc. Le Postosuchus intègre un dispositif à ressort : le mouvement latéral de la queue provoque un claquement des mâchoires. Grâce à l’absence de rhodoïd, on peut tester le mécanisme qui s’avère plutôt ludique.

 

Au dos du packaging, on trouve 4 des 6 références issues de la série 1 (Pachycephalosaurus, Sauropelta, Velociraptor Charlie et Blue).

 

Le jouet présenté est à l’état neuf.

 

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2) SAUROPELTA variante 3L

 

Le Sauropelta vivait au Crétacé sur le territoire actuel des Etats-Unis. Cet herbivore géant mesurait près de 5 mètres de long pour un poids d’environ 2 tonnes. L’animal se distinguait par une carapace osseuse hérissée de pointes défensives, dont deux particulièrement spectaculaires. Il n'est pas présent dans JW2.

 

Mattel reproduit assez fidèlement le positionnement et la taille des épines dorsales. Pour une fois, la peinture sobre met en valeur les détails de la sculpture (cuirasse, ostéodermes, museau, œil...). Le jouet intègre un dispositif à ressort : le mouvement latéral de la queue entraîne un balancement similaire de la tête.

 

Le Sauropelta est conditionné à plat sur son carton, ce qui ne met guère en valeur sa silhouette. L’objectif est de faciliter l’expédition du produit tout en conservant des dimensions standards. Au dos du packaging, on trouve 3 des 6 références issues de la série 1 (Tapajera, Velociraptor Charlie et Blue).

 

L'exemplaire présenté est à l’état neuf.

 

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3) VELOCIRAPTOR CHARLIE variante 3L

 

A partir de 1993, le Velociraptor (Mongoliensis) devient l’un des dinosaures les plus célèbres du monde, rejoignant le Tyrannosaurus Rex au panthéon des monstres préhistoriques. Comment ? Grâce aux sagas Jurassic Park/Jurassic World : ce reptile y joue un rôle central.

 

Depuis le lancement de la gamme Mattel en 2018, le Velociraptor fait l’objet de multiples déclinaisons, quitte à lasser les collectionneurs. Ce modèle constitue à l’évidence un repaint de la référence « Blue » (version queue ondulée) sortie en 2019 sous packaging Dino rivals (série « Savage strike » - voir ici). La sculpture sert désormais de base à « Charlie », l’un des dinosaures dressés par Owen dans le premier Jurassic world. Le bouton-poussoir déclenche le même mécanisme que sur « Blue », à savoir un mouvement des griffes.

 

Dans le film, Charlie possède une peau rayée à dominante gris-vert. Afin de rendre son produit plus attractif, notamment auprès des enfants, le fabricant opte pour une combinaison de verts nettement plus accrocheuse.

 

Au dos du packaging, on trouve 3 des 6 références issues de la série 1 (Tapajera, Sauropelta et Blue).

 

Le jouet présenté est à l’état neuf.

 

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SERIE 2 (sortie été 2020)

 

1) DILOPHOSAURUS variante 3L

 

Le Dilophosaurus est un dinosaure carnivore dont les fossiles ont été découverts aux Etats-Unis dans les années 50, puis plus récemment en Chine. Vivant au Jurassique, l’animal pouvait mesurer jusqu’à six mètres de long. Son crâne était surmonté d’une double crête osseuse.

 

Depuis son apparition dans Jurassic Park en 1993, la notoriété du Dilophosaurus a considérablement augmenté. Dans une scène devenue culte, l’animal déploie une grande collerette avant d’attaquer sa victime. L’effet s’avère particulièrement efficace, même s’il s’agit d’une pure invention. Les scénaristes ont également imaginé qu’il pouvait cracher un jet de venin.

 

JW2 rend hommage au Dilophosaurus de Spielberg : au cours de la première scène nocturne, le cri de l’animal retentit dans les buissons. Il est possible qu’une séquence plus longue ait été envisagée, voire storyboardée. La seule trace concrète de ce projet pourrait être le set lego « L’attaque du Dilophosaurus ». A noter que le fabricant Kenner avait sorti plusieurs versions du Dilophosaurus à l’occasion de la trilogie Jurassic Park.

 

Le premier Dilophosaurus version « Savage strike » est commercialisé en 2019 sous packaging Dino rivals (voir ici). Ce jouet intègre un dispositif de « jet d’eau » alimenté par un réservoir abdominal, l’idée étant d’imiter le venin craché par la créature (Jurassic Park - 1993). A l’occasion de sa réédition dans la gamme « Primal attack », Mattel dote le dinosaure d’un mécanisme à ressort plus traditionnel : une pression sur la queue déclenche l’ouverture simultanée de la mâchoire et de la collerette. Ce système nécessite quelques articulations supplémentaires. De même, la tête bénéficie d’une nouvelle sculpture, l’orifice destiné au jet devenant superflu. Les mâchoires sont ainsi affinées et se referment sans difficulté.

 

L’habillage violet de la précédente édition cède la place à un ensemble associant du vert (corps et tête) au rouge-orangé (dos et collerette), pour un résultat des plus plaisants. Si les yeux sont mis en valeur par du jaune, la double crête ne profite pas d’un traitement particulier, ce qui est regrettable.

 

Au dos du packaging, on trouve trois références issues des chartes graphiques Primal attack (Pachycephalosaurus) et Camp Cretaceous (Velociraptor Delta et Stygimoloch).

 

Le jouet présenté est à l’état neuf.

 

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2) PACHYCEPHALOSAURUS variante 3L

 

Le Pachycephalosaurus vivait au Crétacé sur le territoire de l’actuelle de l’Amérique du Nord. Herbivore, l’animal pouvait mesurer jusqu’à cinq mètres de long. Il disparut lors de l’extinction massive provoquée par la chute d’une météorite dans le Golfe du Mexique. A ma connaissance, ce dinosaure n’est pas présent dans JW2.

 

Mi-2018, le Pachycephalosaurus est commercialisé pour la première fois en version « battle-damaged » (voir ici). Le modèle fait ensuite l’objet d’un retooling dans le cadre de la gamme « Legacy », une série qui rend hommage à la trilogie Jurassic park (non traitée dans le blog). Le nouveau design intègre un dispositif à ressort : en exerçant une pression sur la queue, on déclenche un « coup de tête ». Pour ce faire, le cou, le torse et l’appendice forment désormais trois éléments distincts. Grâce à l’absence de rhodoïd, on peut tester le mécanisme qui s’avère plutôt efficace.

 

Le dinosaure est suite réédité dans les gammes Dino rivals (voir ici), puis Primal attack. Ce nouveau repaint bicolore (marron-vert) fonctionne plutôt bien. Il contraste avec les précédents modèles au rendu nettement plus terne.

 

Au dos du packaging, on trouve 4 des 6 références issues de la série 1 (Postosuchus, Sauropelta, Velociraptor Charlie et Blue).

 

Le jouet présenté est à l’état neuf.

 

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2) STYRACOSAURUS variante 3L

 

Le Styracosaurus vivait au Crétacé sur le territoire de l’actuelle de l’Amérique du Nord. Découvert en 1913, l’animal appartenait à la famille des Cératopsiens. Il pouvait mesurer jusqu’à cinq mètres de long pour un poids de trois tonnes. Sa collerette était surmontée d’au moins huit cornes auxquelles s’ajoute des pointes latérales, ainsi qu’une imposante corne nasale. Au cinéma, ce dinosaure apparaît dans plusieurs films hollywoodiens : Son of Kong (1933), The valley of Gwangi (1969 – un modèle créé par Ray Harryhausen) et le sympathique The Land That Time Forgot (1974). A ma connaissance, aucun Styracosaurus n’est présent dans JW2.

 

Le jouet créé par Mattel fait partie des rares modèles inédits la série Savage strike distribuée sous packaging Primal attack. Il intègre un dispositif à ressort : en exerçant une pression sur la queue, on déclenche un « coup de tête ». Grâce à l’absence de rhodoïd, on peut tester le mécanisme qui s’avère plutôt efficace. La sculpture offre un excellent niveau de détail, à l’instar des autres Ceratopsiens conçus par le fabricant (Protoceratops, Triceratops, Sinoceratops…). La peinture repose sur des teintes sobres et réalistes (gris et rouille). La collerette aurait mérité un traitement à part avec des couleurs plus vives. Les multiples pointes et cornes sont mises en valeur par une touche de blanc.

 

Au dos du packaging, on trouve trois références issues des chartes graphiques Primal attack (Scutosaurus) et Camp Cretaceous (Velociraptor Echo et Stygimoloch).

 

Le jouet présenté est à l’état neuf.

 

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Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle entrée.


09/09/2024