DINO RIVALS MATTEL (2019-2020)
DINOSAURES EN BLISTERS (GAMME ATTACK PACK)
La pastille rouge présente sur le bandeau cartonné affiche un total de 19 langues. Elle signale la présence d'une carte à collectionner. Sur les côtés, on découvre de multiples entailles sculptées dans le rhodoïd, comme si celui-ci avait été "griffé" par un dinosaure. Bien que peu visibles, ces détails apportent une touche raffinée à l'emballage.
SERIE 1 (copyright 2018 - sortie début 2019)
1) DRACOREX
Le Dracorex vivait au Crétacé sur le territoire actuel des Etats-Unis. Il mesurait près de trois mètres de long. Son crâne était surmonté d’un dôme recouvert de pointes. Découvert en 2006, ce dinosaure divise la communauté scientifique à l’instar du Stygimoloch. Les deux animaux seraient en réalité de jeunes Pachycephalosaurus à différents stades de leur croissance. Dans JW2, le Dracorex apparaît uniquement sous forme d’illustration dans le manoir de Lockwood.
La figurine illustre assez bien les défauts de la gamme Mattel, à savoir des articulations limitées et des pattes surdimensionnées. En revanche, le choix des couleurs s’avère convaincant, rappelant un motif félin.
Jusque-là inédit dans la gamme Mattel, la figurine du Dracorex fera l'objet de plusieurs repaints.
2) PROTOCERATOPS
Herbivore de taille modeste (moins de deux mètres de long), le Protoceratops vivait sur le territoire actuel de la Mongolie et se déplaçait probablement en troupeaux. Son crâne à collerette était particulièrement volumineux par rapport au reste du corps, ce dont Mattel ne tient pas compte. A ma connaissance, ce dinosaure n'apparaît pas dans JW2.
Très réussi d'un point de vue esthétique, le jouet bénéficie d'une texture soignée, laissant entrevoir les os et les muscles. Les articulations restent toutefois limitées.
Ce jouet est un repaint du modèle commercialisé en 2018 sous blister JW (charte graphique grise + volcan). Pour la gamme "DIno rivals", le fabricant opte pour une teinte bleutée rehaussée de taches jaunes. Ce nouvel habillage s'avère nettement plus convaicant que le précédent, d'autant que cette fois les yeux sont peints !
3) RHAMPHORHYNCHUS
Pterosaure du Jurassique, le Rhamphorhynchus évoluait principalement le long des côtes du Royaume-Uni et de l'Allemagne. Ses ailes pouvaient atteindre deux mètres d'envergure. L'animal chassait poissons et mollusques grâce à son bec muni d'une dentition acérée, courbée vers l'avant.
En 1970, un Rhamphorynchus apparaît dans When dinosaurs ruled the earth, film culte produit par la Hammer et réalisé par Val Guest. A cette époque, le cinéma traverse une "préhistoria-mania" entamée dès 1966 avec Prehistoric women du même studio. Le genre sert bien souvent d'alibi pour montrer des corps féminins alors que la censure hollywoodienne s'affaiblit. Le pterosaure n'est pas présent dans JW2.
Le Rhamphorhynchus est le troisième reptile volant produit par Mattel après le Dimorphodon et le Pteranodon. Son design s’avère moins réussi que ses prédécesseurs : silhouette famélique, dents caricaturales, mâchoires bicolores (une mauvaise habitude du fabricant)... Le jouet fera l’objet d’un repaint dans la série « Primal attack ».
4) VELOCIRAPTOR DELTA
En 2018, Mattel conçoit une figurine du raptor "Blue" au format blister (série 1 -photo 1). Ce sculpt fait ensuite l'objet d'un recyclage régulier. Il sert d'abord de base à un velociraptor "anonyme" de couleur orante (série 2 des blisters JW code couleur gris + volcan - photo 2).
Dans la gamme Dino Rivals, le jouet devient le "Delta", l'un des dinosaures dressé par Owen dans le premier Jurassic world. A cette occasion, il bénéficie d'un nouveau repaint, soit des motifs vert foncé sur un fond vert-jaune. Cet habillage ne correspond pas à celui du film, plus proche du bleu-vert. Vous trouverez ci-après des photos du blister scellé :
Ci-dessous une boîte ouverte avec l'ensemble des éléments qui la compose : bandeau cartonné intérieur recto-verso (avec référence GCR-46-JL- 30 HL), carte avec collector card encore scotchée et bien sûr la figurine.
SERIE 2 (copyright 2018 - sortie début/ mi-2019)
La série 2 est disponible sous deux variantes de packaging :
- variante n°1 (la plus ancienne) : angle supérieur droit carré avec mention « nouveau » en 4 langues ; pastille indiquant la présence de la carte en 4 langues
- variante n°2 : angle supérieur droit arrondi sans mention « nouveau » ; pastille indiquant la présence de la carte en 19 langues
- variante n°3 : angle supérieur droit arrondi sans mention « nouveau » ; pastille indiquant la présence de la carte « collector » en 4 langues ; dos avec cinq références illustrées
1) COELURUS (variante n°2)
Très proche de l’Ornitholestes, le Coelurus était un prédateur bipède du Jurassique. L’unique fossile fut découvert dans le Wyoming au XIXème siècle. Mesurant moins de deux mètres de long, cet animal possédait un corps élancé et un long cou. Son crâne n’a pu être retrouvé, d’où une incertitude quant à sa forme exacte.
Cette figurine fait partie des modèles inédits sculptés pour la gamme Dino rivals. Mattel restitue avec justesse la silhouette du Coelurus en dépit de pattes surdimensionnées destinées à assurer la stabilité du jouet. La texture de la peau est soignée avec la présence de quelques motifs évoquant des poils et ou des plumes (autour de la nuque). Ces détails sont malheureusement noyés sous une peinture simpliste aux couleurs improbables (bleu-blanc-rouge !).
Le Coelurus n’est pas présent dans le film JW2. Il fera l’objet d’un repaint dans la gamme « Camp Cretaceous » en 2021.
Le blister présenté est scellé. On note une pliure sur le sommet du carton. La bulle est fêlée au niveau de l’angle inférieur gauche.
2) DIMORPHODON (version pourpre - variante n°2)
Le Dimorphodon était un reptile volant du Jurassique. D'une envergure d'un mètre et demi, il possédait un crâne lumineux et un bec allongé. Ses restes furent découverts au Royaume-Uni dès la fin du XIXème siècle. Des nuées de Dimorphodons font des ravages dans le premier Jurassic world. Ils sont évidemment présents dans le second volet.
Cette figurine constitue l'une des grandes réussites de la gamme Mattel, même si ses articulations demeurent limitées. L'aspect repoussant de l'animal est parfaitement restitué. Le premier modèle est commercialisé en mai 2018, juste avant la sortie du film en salles (série 1 - photo 1). Le jouet fait ensuite l'objet de "repaints" réguliers, d'abord sous blister gris (série 2 - photo 2), puis sous charte graphique Dino rivals (notre exemplaire - photo 3). Je trouve ce troisième habillage nettement moins inspiré que les précédents. L'association d'un fond pourpre et de motifs vert clair ne fonctionne pas.
3) MONONYKUS (variante n°2)
Le Mononykus vivait au Crétacé dans une région correspondant à l’actuel désert de Gobi. Léger et de taille modeste (moins de 2 mètres de long), ce prédateur possédait des bras aux extrémités effilées. Autre particularité, son corps était recouvert de plumes.
Ce jouet fait partie des modèles inédits sculptés pour la gamme Dino rivals. Mattel ne s’éloigne pas totalement du design « saurien », limitant le plumage à la queue et aux bras. La peinture offre un dégradé de gris plaisant. L’extrémité des pattes et l’oeil bénéficient de couleurs plus vives. Le résultat s’avère à la fois sobre et réaliste, ce qui est rare chez le fabricant.
Le Mononykus n’est pas présent dans le film JW2. Il fera l’objet d’un repaint dans la gamme « Dino escape » en 2021.
4) VELOCIRAPTOR ECHO (variante n°2)
En 2018, Mattel conçoit une figurine de Velociraptor "générique" en position rampante (charte graphique grise + volcan/ photo 1). Ce sculpt fait ensuite l'objet d'un recyclage régulier. Dans la gamme Dino rivals, il devient "Echo", l'un des dinosaures dressés par Owen dans le premier Jurassic world. Le fabricant modifie le placement du nouveau jouet à l'intérieur de la bulle, suggérant qu'il s'agit d'un modèle inédit (photo 2). Mais les deux raptors sont strictement identiques. Concernant ce repaint, le mélange de tons verts mal assortis ne correspond pas à celui du film, plus proche du marron.
SERIE 3 (copyright 2018 - sortie mi-2019)
La série 3 est disponible sous deux variantes de packaging :
- variante n°1 (la plus ancienne) : angle supérieur droit carré avec mention « nouveau » en 4 langues ; pastille indiquant la présence de la carte en 4 langues
- variante n°2 : angle supérieur droit arrondi sans mention « nouveau » ; pastille indiquant la présence de la carte en 19 langues
- variante n°3 : angle supérieur droit arrondi sans mention « nouveau » ; pastille indiquant la présence de la carte « collector » en 4 langues
1) MUSSAURUS (variante n°2)
Le Mussaurus est considéré comme un représentant primitif des Sauropodes du Jurassique et du Crétacé. Il vivait au Trias sur le territoire actuel de l'Argentine. La majorité des fossiles découverts appartient à de jeunes spécimens, une situation qui semble avoir inspiré Mattel. En effet, la figurine possède toutes les caractéristiques d'un animal juvénile, notamment la tête "mignonne" avec de gros yeux ronds (photo 2). A titre personnel, je n'apprécie guère les reconstitutions de "bébés dinosaures", même si ce genre de produits paraît très populaire. J'ai souvent l'impression d'avoir affaire à une caricature destinée à plaire au plus grand nombre plutôt qu'à une reconstitution scientifique sérieuse. Il est regrettable que Mattel ait opté pour ce type de design, d'autant que le Mussaurus a rarement fait l'objet d'une représentation en jouet.
Côté finitions, la peinture bénéficie d'un dégradé subtil et bien réalisé, ce qui est rare dans cette gamme. Je reste cependant dubitatif sur le choix du bleu vif, une couleur qui aurait transformé ce paisible herbivore en cible idéale pour tout prédateur.
Le Mussaurus n'est pas présent dans le film JW2. Figurine inédite, elle fera l'objet d'un repaint dans la gamme "Primal attack" l'année suivante
2) PROCERATOSAURUS (variante n°2)
Découvert en Angleterre, le Proceratosaurus appartient à la famille des Tyrannosauridés dont il est l'un des plus anciens représentants. Il vivait au Jurassique il y a près de 167 millions d'années. Ce dinosaure mesurait environ trois mètres de long. Signe particulier, il arborait une crête à l'avant du crâne. A ma connaissance, l'animal n'apparaît pas dans JW2.
La figurine créée par Mattel possède une peau recouverte de protubérances, ce qui est un choix de texture curieux. Quant à la crête, elle ressemble plutôt à une corne.
Ce jouet est un repaint du modèle commercialisé en 2018 sous blister JW (charte graphique grise + volcan - série 3). Pour la gamme Dino rivals, le fabricant opte pour un mélange de trois teintes mordorées moyennement convaincant (voir comparatif sur les photos ci-dessous). Avantage, l'oeil se retrouve mis en valeur grâce à sa couleur verte.
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DINOSAURES BATTLE-DAMAGED (copyright 2018 – sortis en 2019) MAJ en bleu au 18/06/22 avec Pteranodon
Inaugurée en 2018 sous packaging Jurassic World (voir ici), la série « battle-damaged » se poursuit sous packaging Dino Rivals. Elle propose des dinosaures « blessés » au combat. Pour cela, Mattel prévoit un petit dispositif coulissant sur le flanc de l’animal. Une fois relevé, celui-ci révèle une couche de plastique rouge représentant la chair « à vif », voire un organe ou des os sur certains modèles. Le procédé relève évidemment du gadget. Il n’apporte pas grand-chose, tant sur le plan du design que de la jouabilité.
Les dinosaures « battle-damaged » constituent une exclusivité des magasins Walmart aux Etats-Unis, Ces références ne sont pas distribuées dans les magasins français et restent très compliquées à se procurer, même à l’import.
1) ALBERTOSAURUS
Découvert dans la province canadienne de l’Alberta (d’où son nom), ce prédateur du Crétacé pouvait atteindre 9 mètres de long pour un poids de 2 tonnes. Son cou allongé soutenait une tête massive. Ses yeux étaient surmontés de petites crêtes osseuses. L’animal n’est pas présent dans JW2.
Le design de ce jouet est l’un des plus réussis de la gamme Mattel. Il possède les attributs d’un vrai monstre sans verser dans la caricature : silhouette robuste, muscles saillants, épine dorsale parcourue de pointes hérissées, allure inquiétante… La texture de la peau s’avère particulièrement aboutie : l’épiderme est recouvert de plis et de protubérances, sans oublier deux traces de griffes sur le haut de la cuisse. Les pattes du dinosaure conservent des proportions réalistes, contrairement à la plupart des modèles produits par Mattel. Le nombre d’articulations paraît cependant insuffisant pour un jouet de cette taille.
L’excellent travail de sculpture est malheureusement gâché par une peinture simpliste, une mauvaise habitude du fabricant. Ainsi, le modèle est recouvert d’une peinture kaki uniforme, rehaussée d’une touche de marron sur le cou et le crâne. Le jouet méritait mieux. Par ailleurs, on retrouve le « syndrôme » de la tête bicolore, avec une mâchoire inférieure d’un crème inexplicable.
Concernant le dispositif « battle-damaged », Mattel améliore le « réalisme » de la blessure. Sur la plupart des modèles, la chair est représentée par une couche dure de plastique rouge strié. Ici, la trappe coulissante révèle une partie des vertèbres, ainsi qu’une sorte d’ « organe » rose en plastique mou, traversé de veines. On a ainsi l’impression de découvrir les entrailles du dinosaure.
Le packaging constitue une sorte d’hybride entre les gammes JW (2018) et Dino Rivals (2019). En effet, si la boîte reprend la charte graphique « Dino rivals », elle conserve un bandeau gris, code couleur hérité de la première vague de jouets. Elle est en outre dépourvue de carte « collector ». En 2020, l’Albertosaurus fera l’objet d’une réédition sous packaging Primal attack, cette fois sans mécanique « battle-damaged ».
2) PTERANODON
Le Ptéranodon était un dinosaure volant du Crétacé dont l’envergure pouvait atteindre six mètres. Il vivait sur les rivages d’une mer située au centre du territoire nord-américain actuel. Son crâne se terminait par une longue crête effilée tandis que son bec était dépourvu de dentition. L’animal est présent dans JW2.
Mattel se contente ici de proposer un repaint de la version « battle-damaged » sortie en 2018 sous packaging JW gris (photo 1 - voir également ici). Le nouvel habillage repose sur des couleurs brutes (noir, rouge, jaune) à l’application brouillonne. Le rendu est décevant, à l’image du précédent modèle. Placée sur le dos de la figurine, la trappe coulissante révèle la « chair à vif » de l’animal (photo 4). Au final, pas de quoi justifier la réédition de ce jouet.
A l’arrière de la boîte, on trouve deux références de la gamme « battle-damaged », à savoir Blue et le Stygimoloch.
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