my kingdom for a toy

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VAISSEAUX EAGLEMOSS ALIEN (2017-2022) MAJ en bleu au 18/10/2023 avec USCSS Prometheus

Les vaisseaux spaciaux de la saga Alien commencent à intéresser les fabricants de produits dérivés au début des années 90. Après les jouets délirants conçus par Kenner (1992-1993), on voit apparaître quelques représentations sérieuses sous forme de maquettes. Puis, en 1996, Galoob commercialise trois vaisseaux en plastique plutôt réussis pour l'époque (voir article sur le sujet). Par la suite, plusieurs entreprises japonaises prennent le relais, notamment Aoshima avec les premières versions en métal/die-cast (2004). Dans tous les cas, ces références portent uniquement sur les épisodes Alien (1979) et Aliens (1986).

 

Créée en 1975, la société anglaise Eaglemoss exerce de multiples activités dans les domaines de l'édition et du merchandising. Au fil des années, elle se spécialise dans l'exploitation de licences variées comme Star Trek, The lord of the rings, Marvel... Elle conçoit des articles bon marché (figurines en métal/plomb, engins die-cast...), pour la plupart disponibles chez les marchands de journaux. Vers le milieu des années 2010, le fabricant opère un glissement vers des créations plus ambitieuses, ainsi qu'une distribution directe via son site internet.

 

Entre 2017 et 2020, Eaglemoss commercialise une large gamme de produits consécrés à la licence Alien. A côté des personnages, l'entreprise anglaise propose une série de vaisseaux comptant de nombreux inédits issus d'Alien 4, Prometheus et Covenant, épisodes trop souvent négligés car jugés peu rentables.

 

Vous trouverez ci-après la liste complète des références disponibles, dans l'ordre de parution :

 

  • USCSS Nostromo (Alien)
  • USS Sulaco (Aliens)
  • UD-4L Cheyenne (Drop ship) (Aliens)
  • Narcissus (Alien)
  • Alien derelict (Alien)
  • Lander one (Alien Covenant)
  • Betty (Alien resurrection)
  • Véhicule de transport de troupes (APC) (Aliens)
  • Lifter (Alien Covenant)
  • USCSS Prometheus (Prometheus)
  • USCSS Nostromo (version XL)
  • USCSS Nostromo (version XL variante Gialla concept art)
  • USS Sulaco (version XL)
  • UD-4L Cheyenne (Drop ship) (version XL)

 

En 2016, le fabricant américain NECA développe brièvement une gamme de véhicule die-cast avant d’y renoncer, sans doute en raison d’un problème de rentabilité.

 

Au printemps 2022, Eaglemoss finit par faire faillite, un évènement hélas assez prévisible. En effet, la design de nombreux produits n’est plus en adéquation avec les attentes des collectionneurs, d’autant que le contrôle-qualité laisse à désirer (peinture grossière, produits cassés...). Loin d’arranger la situation, la multiplication des opérations promotionnelles précipite la chute du fabricant.

 

1) NOSTROMO (2018)

 

Dans Alien (1979 – Ridley Scott), le Nostromo est un vaisseau-cargo appartenant à la société Weylan-Yutani (une création de Ron Cobb). Au cours d’un voyage de routine, son équipage est confronté à un mystérieux signal provenant d’une exoplanète. Le design du Nostromo s’inspire des engins (navires, avions...) dégradés par le transport quotidien de fret, un concept novateur après la science-fiction aseptisée de Kubrick (2001).

 

En 2018, Eaglemoss inaugure sa gamme de vaisseaux Alien avec le Nostromo, un choix inattendu qui attire l’attention des collectionneurs. En effet, à l’inverse du Drop ship ou du Narcissus, l’engin reste négligé par les fabricants de produits dérivés (à l’exception d’une maquette Halcyon dans les années 90). D’après mes recherches, il faut attendre 2004 pour voir apparaître une première représentation en jouet. On la doit au japonais Konami (voir ici). Il s’agit d’un petit vaisseau en kit et sur socle (assemblage sans colle). Mesurant environ 5 centimètres, il fait partie d’un ensemble de 16 références consacré à la licence Alien. La version d’Eaglemoss est suivie quelques mois plus tard par un modèle en résine à prix prohibitif (Hollywood Collectibles Group).

 

Dépourvue de fonctions ludiques, la présente miniature est assimilable à un modèle réduit. Le pont supérieur, les réacteurs et les éléments saillants sont en plastique rigide, le reste du fuselage en métal (die-cast). Lors de son installation, le jouet doit être manipulé avec précaution. Il convient d’éviter toute pression sur les parties en plastique, ces dernières apparaissant particulièrement fragiles. J’ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif.

 

Eaglemoss livre une représentation fidèle de l’engin vu à l’écran, même si certains détails sont escamotés ou simplifiés pour des raisons pratiques (antennes latérales, relief de la carlingue…). La peinture repose sur plusieurs niveaux de gris complétés par des effets de « salissure » marron autour des réacteurs. L’ensemble restitue parfaitement l’aspect « usé » de l’original. Le fabricant ajoute un socle pour permettre une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige translucide et une base noire ovale très discrètes.

 

Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 3). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photo 5 et 6). Au dos du certificat, on trouve une photo du vaisseau tel qu’apparu dans le film.

 

Le Nostromo est distribué le 06/11/2017 selon le catalogue du fabricant. Le tirage s'élève à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro n°658. Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté.

 

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2) USS SULACO (2018)

 

L'USS Sulaco est un imposant vaisseau militaire servant au transport de troupes et de matériels. Il apparaît dans Aliens, le deuxième épisode réalisé par James Cameron en 1986. Le navire achemine Ripley et un groupe de Marines vers la planète LV-426, afin de secourir une colonie en péril.

 

A ma connaissance, la marque japonaise Konami fut la première à proposer une représentation du Sulaco en jouet (2004) : il s'agissait d'un petit engin en plastique pourvu d'un socle. Le modèle conçu par Eaglemoss est le deuxième sorti à ce jour. Actuellement, la société américaine Hollywood Collectibles prépare une version massive (44" de long !) à prix prohibitif.

 

Le Sulaco d'Eaglemoss est commercialisé le 05/04/2018 selon le catalogue du fabricant. L'essentiel du fuselage est en métal (die-cast), ce qui est appréciable. Les pointes effilées à l'avant du vaisseau, ainsi que les parties latérales en forme de canon, sont faites d'une matière indéterminée (résine ou plastique rigide et cassant). Les détails de la carlingue manquent de relief. Mais, à une distance d'un mètre, le modèle fait illusion. Les couleurs sont sobres, offrant un subtil dégradé de gris. Il semble qu'un des "canons" ait été peint dans un ton plus foncé que l'autre (photo 8). Autre défaut, les parties saillantes ne sont pas tout à fait dans l'axe. Eaglemoss ajoute un socle pour permettre une exposition "en vol" : le vaisseau repose sur une tige translucide et une base noire ovale très discrète.

 

Vendue non scellée, la boîte est "collector friendly" : elle peut être ouverte et refermée sans dommages. A l'intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photos 3 et 4). Au dos du certificat, on trouve une photo du Sulaco tel qu'apparu dans le film.

 

Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles du fabricant, on peut l'obtenir à un tarif plus adapté. Le Sulaco est diffusé à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le n°2193.

 

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3) UD-4L CHEYENNE (DROP SHIP) (2018)

 

Le Drop Ship (littéralement « vaisseau de largage ») apparaît dans Aliens (1986), le deuxième épisode mis en scène par James Cameron. Embarqué à bord du Sulacco (voir supra), ce transporteur de troupes léger permet aux Marines de rejoindre la colonie établie sur la planète LV-426. L’engin possède une vague ressemblance avec l’Hunter Killer vu dans la saga Terminator. J’en conclus que ce design plaît au réalisateur.

 

En 1996, Galoob est le premier fabricant à proposer le Drop Ship sous deux formats (Micro Machines et Action Fleet – voir ici). En 2004, le japonais Aoshima commercialise un superbe modèle en métal (échelle 1/72ème) dont il existe trois variantes. La même année, Konami inclut l’engin dans son set de 16 miniatures consacrées à Alien. Le trentième anniversaire du film réveille l’intérêt des fabricants. Ainsi, en 2018 et à quelques mois d’intervalle, les sociétés NECA et Eaglemoss sortent chacune leur version de ce vaisseau désormais indissociable de la saga.

 

S’agissant du fabricant anglais, le jouet se distingue par l’absence de fonctions ludiques à l’instar du reste de la gamme. La partie centrale du fuselage est en métal (die-cast) tandis que les éléments saillants (ailes déployées, mitrailleuses, gouvernail…) sont composés d’un alliage étonnamment fragile (résine ou plastique). Mieux vaut donc éviter les chocs sous peine de casse. L’assemblage s’avère plus réussi que sur d’autres modèles, les jointures demeurant peu visibles. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif.

 

L’esthétique « lisse » du Drop ship facilite le travail de peinture, même si la finition « battle-damaged » semble poser problème au fabricant. En effet, l’« usure » de la carlingue est matérialisée par un ensemble de micro-traits blancs, ce qui aboutit un effet « moucheté » douteux. S’agissant des hublots, Eaglemoss cède à la facilité. Ne cherchez pas d’ouvertures comblées par du plastique translucide. Il faut se contenter d’une simple couche de peinture noire qui fait difficilement illusion. L’ajout d’un socle permet une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale commune à tous ses modèles.

 

Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 2). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photos 4 et 6). Au dos du certificat, on trouve une photo du Drop Ship tel qu’apparu dans le film (photo 5).

 

Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles du fabricant, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté. Le Drop Ship est diffusé à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le n°463.

 

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4) NARCISSUS (2018)

 

Dans Alien (1979 - Ridley Scott), le Narcissus désigne la navette de secours à bord du vaisseau Nostromo. Elle sert d'ultime refuge à Ripley (Sigourney Weaver), poursuivie par la créature. La conception visuelle du Narcissus est attribuée à Ron Cobb tandis que Brian Johnson et son équipe assurent la construction de la maquette. En 1986, on retrouve l'engin dans Aliens, réalisé par James Cameron. Il dérive dans l'espace, séquence qui permet de faire la jonction entre les deux films.

 

En 1996, l'entreprise américaine Galoob est à ma connaissance la première à proposer une représentation du Narcissus en jouet (hors maquettes). Il s'agit d'un vaisseau en plastique issu de la gamme "micro-machines" (voir ici). Sa taille est légèrement inférieure au produit conçu par Eaglemoss. L'intérieur s'ouvre pour donner accès au cockpit.

 

Dépourvue de fonctions ludiques, la présente version est assimilable à un modèle réduit. La partie supérieur du fuselage est en métal (die-cast), les réacteurs et la plancher en plastique rigide. J'ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n'est par souci d'économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif. Autre inconvénient, l'assemblage des différents éléments créé des jointures inutiles et peu esthétiques. Au niveau du rendu, les détails de la carlingue sont satisfaisants, la peinture précise. Autour des réacteurs, un effet de "salissure" ajoute une touche de réalisme. En revanche, s'agissant des hublots, Eaglemoss cède à la facilité. Ne cherchez pas d'ouvertures comblées par du plastique translucide. Il faut se contenter d'une simple couche de peinture noire qui fait difficilement illusion. Le fabricant ajoute un socle pour permettre une exposition "en vol" : la vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale très discrètes.

 

Vendue non scellée, la boîte est "collector friendly". Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l'intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 2). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photo 3). Au dos du certificat, on trouve une photo du vaisseau tel qu'apparu dans le film.

 

Le Narcissus est distribué le 14/11/2018 selon le catalogue du fabricant. Le tirage s'élève à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro 829 (photo 3). Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l'obtenir à un tarif plus adapté.

 

Pour information, NECA commercialise au même moment sa version die-cast du Narcissus à une échelle sensiblement équivalente.

 

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5) DERELICT (2019)

 

Dans Alien (1979 – Ridley Scott), le Derelict (littéralement « l’abandonné ») désigne la mystérieuse épave d’un vaisseau extra-terrestre en forme de fer à cheval. En explorant l’engin, l’équipage du Nostromo fait une terrifiante découverte… Très inhabituel, le design aux rondeurs organiques est l’oeuvre de l’artiste autrichien Hans Ruedi Giger, déjà en charge de la créature et du Space jockey (voir notamment ici). En 2012, le Derelict fait son retour dans le film Promotheus, toujours sous la direction de Ridley Scott, dont le scenario reconstitue les évènements précédant Alien.

 

Les admirateurs du vaisseau ont dû s’armer de patience. En effet, le premier produit dérivé (hors maquette) est sorti en 2016, soit 37 ans après l’apparition du vaisseau à l’écran ! Il s’agit d’une miniature en métal signée NECA. Trois ans plus tard, Eaglemoss commercialise un nouveau modèle dont l’échelle s’avère sensiblement identique. En parallèle, la société américaine Hollywood Collectibles développe une version aussi massive (44’’ de long !) que dispensable en raison de son prix prohibitif et de finitions discutables.

 

Dépourvu de fonctions ludiques, le Derelict d’Eaglemoss offre une représentation correcte de la maquette originale, en dépit de son allure déroutante. Trop simple, la peinture ne parvient pas à restituer l’état de délabrement du vaisseau. Il faut se contenter d’une simple couche grise rehaussée de taches anthracite et de coulures noires. Le fabricant ajoute l’habituel socle permettant une exposition « en vol », un accessoire paradoxal quand on sait que le vaisseau s’est écrasé…

 

A l’instar des autres engins de la gamme, le fuselage se compose d’éléments de type résine ou plastique rigide, à l’exception de la partie arrière supérieure qui est en métal (die-cast). J’ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif. Autre inconvénient, l’assemblage des différents éléments crée des jointures inutiles et peu esthétiques (photos 3 et 4). Enfin, la matière influence le rendu de la peinture, nettement plus clair sur les parties en plastiques (photo 1).

 

Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photos 6 et 7). Au dos du certificat, on trouve une photo du vaisseau tel qu’apparu dans le film (photo 8).

 

Le Derelict est distribué début 2019. Le tirage s’élève à 3 000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro n°223. Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté.

 

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6) ALIEN COVENANT LANDER ONE (2019)

 

Alien Covenant, dernier épisode de la franchise, porte le nom d’un vaisseau transportant des colons en hibernation. Au cours du voyage, l’équipage reçoit un mystérieux signal en provenance d’une planète inconnue. Un groupe décide de se rendre sur place à bord du Lander One.

 

A sa sortie en 2017, le film subit des critiques aussi violentes qu’injustes. En effet, le scénario réussit l’exploit de corriger les incohérences relevées dans Prometheus, tout en proposant des développements narratifs au potentiel vertigineux. Espérons qu’à terme Covenant soit réhabilité, à l’instar d’Alien 3. En toute logique, les fabricants ne se bousculent pas pour exploiter la licence, échaudés par un box-office en demi-teinte. NECA et Hiya toys proposent quelques figurines, uniquement des créatures. S’agissant du Lander one, la version conçue par Eaglemoss est la seule disponible à ce jour. Il y a fort à parier qu’elle le restera à l’avenir.

 

Dépourvue de fonctions ludiques, le vaisseau est assimilable à un modèle réduit. La partie supérieure du fuselage est en métal (die-cast), la base et l’extrémité des réacteurs en plastique rigide. J’ignore pourquoi Eaglemoss mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un engin entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif

 

Le Lander One ressemble à une navette austère au design peu attractif. Pour palier ce défaut, le fabricant mise sur les motifs complexes qui recouvrent la carlingue, ainsi que sur la peinture. Il utilise plusieurs nuances de gris auxquelles s’ajoutent des effets de salissures discrets. Une bande jaune latérale vient égayer l’ensemble. Comme sur d’autres modèles, les hublots sont représentés par des rectangles noirs peu convaincants. Quant au plancher, son aspect est clairement négligé (photo 3).

 

Eaglemoss joint un socle pour permettre une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige translucide et une base noire ovale. Jusqu’à présent, ce système donnait toute satisfaction. Or, dans le cas du Lander One, le socle s’avère inutilisable en raison d’une erreur de conception. En effet, l’extrémité de la tige se termine par une plateforme en forme de « H » (photo 3). Cette dernière est supposée coulisser entre le train d’atterrissage et le plancher du vaisseau. Résultat, le jouet tient en équilibre précaire. Il peut tomber à tout moment. Je déconseille donc fortement l’usage de ce socle. Heureusement, l’engin repose sur un train d’atterrissage solide, ce qui permet de l’exposer à plat sur une étagère (voir nos photos).

 

Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage (photo 5). A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 4). Le jouet est fourni avec un livret explicatif en quatre langues et un certificat numéroté (photo 6).

 

Le Lander One est distribué le 15/08/2019 selon le catalogue du fabricant. Le tirage s'élève à 3000 exemplaires. Notre modèle porte le numéro n°1005. Le prix officiel du produit paraît un peu excessif. Mais grâce aux opérations promotionnelles, on peut l’obtenir à un tarif plus adapté.

 

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7) BETTY (2019)

 

Le Betty apparaît dans Alien resurrection (1997), le quatrième volet de la saga mis en scène par Jean-Pierre Jeunet. Il s’agit d’un vaisseau appartenant à des pirates. Au cours d’une livraison douteuse, ces derniers sont confrontés au clone de Ripley, ainsi qu’aux Aliens.

 

Contrairement aux engins des deux premiers films, le Betty passe relativement inaperçu, la faute à un design peu inspiré et un temps de présence à l’écran réduit. A l’époque, Kenner commercialise une petite réplique du vaisseau : ce jouet en plastique « bas de gamme » est joint comme accessoire à la figurine de l’Aqua alien (gamme Kenner Alien resurrection - voir ici). Par la suite, le Betty ne génère aucun produit dérivé supplémentaire. Le désintérêt des fabricants s’explique par le fait qu’Alien 4 reste considéré comme l’épisode le plus faible de la saga.

 

De fait, Eaglemoss est le premier à proposer une reproduction satisfaisante de l’engin. Celle-ci s’avère étonnamment fidèle à la maquette de tournage, qu’il s’agisse de la carlingue, des motifs « camouflage » ou des nombreux effets de « corrosion ». Concernant les hublots, le fabricant cède de nouveau à la facilité. Ne cherchez pas d’ouvertures comblées par du plastique translucide. Il faut se contenter d’une simple couche de peinture noire qui fait difficilement illusion. L’ajout d’un socle permet une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale commune à l’ensemble de la gamme.

 

A l’instar des autre références, la miniature est dépourvue de fonctions ludiques. La partie centrale du fuselage est en métal (die-cast) tandis que les éléments saillants (ailes déployées, gouvernail…) sont composés d’un alliage étonnamment fragile (résine ou plastique). Mieux vaut donc éviter les chocs sous peine de casse. J’ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n’est par souci d’économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus léger. A titre personnel, j’aurais préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif. Autre inconvénient, l’assemblage des différents éléments crée des jointures inutiles, même si elles demeurent relativement discrètes.

 

Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le Betty est fourni avec un livret explicatif en quatre langues (photo 5). Afin de diminuer ses coûts, Eaglemoss cesse désormais de communiquer sur les volumes de production et de numéroter ses tirages. Il s’agit de diminuer les coûts de fabrication. De fait, le certificat fourni avec le jouet devient superflu (photo 6).

 

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8) U.S.C.S.S PROMETHEUS (2020)

 

En 2012, Ridley Scott relance de façon surprenante la franchise dont il est à l’origine. En effet, son nouveau projet intitulé Prometheus se présente comme un « prequel » d’Alien, ce qui permet d’écarter les trois films sortis entre 1986 et 1997. Le cinéaste souhaite se concentrer sur les origines du mystérieux « Space jockey » aperçu dans le premier épisode. De fait, il s’éloigne des codes de la saga, allant jusqu’à envisager un film sans xénomorphe. Le résultat final s’avère pour le moins déconcertant. Mélange de réflexions sur les origines de la vie, l’intelligence artificielle et les armes biologiques, le scénario accumule les incohérences. Ainsi, des archéologues découvrent des peintures rupestres décrivant une planète et sa civilisation extra-terrestre. Affrété par la société Weyland, le vaisseau Prometheus met alors le cap vers ce monde lointain et mystérieux…

 

Eaglemoss est actuellement le seul fabricant à proposer ce produit dérivé sur le marché. A l’avenir, il est peu probable que d’autres versions voient le jour, notamment en raison du caractère désormais confidentiel de la licence Prometheus, mais également de l’échec des figurines NECA.

 

La miniature est dépourvue de fonctions ludiques. Le fuselage se compose essentiellement de plastique rigide. La proportion de métal s’étiole au fil des modèles. Eaglemoss cherche à réduire ses coûts de production, le plastique étant à la fois moins cher et plus léger. Le relief de la carlingue s’avère particulièrement bien détaillé, de même que la peinture avec ses effets d’usure discrets. La couleur verte a le mérite d’apporter une touche inattendue à l’engin. Le fabricant ajoute un socle pour permettre une exposition « en vol » : le vaisseau repose sur une tige et une base noire ovale.

 

Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène (photo 2). Le Prometheus est fourni avec un livret explicatif en quatre langues (photo 3). Afin de diminuer ses coûts, Eaglemoss cesse de communiquer sur les volumes de production et de numéroter ses tirages. De fait, le certificat fourni avec le jouet devient superflu.

 

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Cet article fera l'objet de mises à jour prochaines.



18/10/2023

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