SERIE "PREHISTORIC ANIMALS THAT ACOMPANY YOUR GROWTH" n°1 à 50 (PATAG) (circa 2016- ) MAJ en bleu au 15/06/25 avec Pachycephalosaurus
La gamme principale des dinosaures PNSO est désignée sous un titre plutôt compliqué : "Des animaux préhistoriques qui accompagnent votre croissance". Ce slogan un peu étrange semble davantage s'adresser à des parents soucieux d'acheter un jouet "éducatif" qu'à des collectionneurs. Or, paradoxalement, ce sont ces derniers qui font le succès et l'excellente réputation de la marque, du moins en Occident.
Entamée en 2016, la série PATAG regroupe essentiellement des figurines de taille moyenne ou "intermédiaire" dépourvues de base. Elle se développe de manière exponentielle, s'imposant comme le format référence du fabricant, au détriment des gammes "Museum line" et "Small models" (voir articles sur le sujet). A l'instar des mini-dinosaures, chaque jouet se voir attribuer un prénom, ainsi qu'un numéro. Les mentions recouvrant les boîtes utilisent une typographie orange.
En seulement 5 ans, ces modèles ont su séduire la majorité des consommateurs, tant par la qualité des reconstitutions scientifiques proposées que par l'originalité des espèces choisies, sans oublier un positionnement (relativement) attractif en terme de tarifs.
N°12 : BROOK THE OPHTALMOSAURUS (sorti en 2018)
L'Ophtalmosaurus est référencé sous le numéro 12. Il porte le prénom "Brook". PNSO commercialise également une version "small models " de cet animal (voir article sur le sujet).
Evoluant dans les mers du Jurassique, ce poisson pouvait atteindre 6 mètres de long. Ses yeux volumineux lui permettaient de chasser la nuit ou à de grandes profondeurs.
L'animal est sculpté dans une pose relativement neutre, nageant de manière paisible. Le jouet mesure près de 48 cm de long. Il se remarque, même de loin. J'ai joint une figurine 3 3/4" d'Han Solo afin de donner une meilleure idée des proportions de l'animal (photo 3). Loin d'être un inconvénient, cette taille permet au fabricant de proposer un niveau de détail jusque-là inédit sur le marché des dinosaures en plastique. On est proche du rendu d'une statue, tant l'ensemble paraît réaliste. Seul bémol, certaines jointures restent relativement visibles (tête et nageoire caudale). Si les couleurs utilisées sont plutôt classiques s'agissant d'une créature marine (anthracite et blanc), la peinture possède des reflets nacrés particulièrement appropriés qui s'avèrent toutefois difficiles à capturer en photo. Terminons ce tour d'horizon par les yeux, d'une justesse remarquable (photo 4) : pupille noire, iris orange translucide ; tout y est, même un effet mou et poisseux au toucher. Ce résultat impressionnant s'obtient grâce à l'emploi d'une pastille souple, probablement du caoutchouc (matière à durée de vie limitée), collée sur l'orbite sculpté, puis recouverte d'un papier pré-imprimé imitant le motif de l'oeil. Il s'agit là d'une solution un peu expéditive - on aurait préféré une véritable peinture - mais qui a le mérite d'être efficace.
L’Ophtalmosaurus apparaît étonnement léger pour sa taille, signe qu’il est composé de plastique creux. Dicté par des considérations économiques évidentes (moins de matière, moins de poids…), ce choix ne me dérange pas, s’agissant d’un jouet. Il en va différemment pour une statue. PNSO joint un socle gris aux motifs géométriques inattendus. Grâce à des tiges translucides, il est possible d’exposer le jouet en suspension, ce dernier semblant « flotter » ou devrais-je dire plutôt « nager ». Cette base est nettement plus réussie que la précédente (un fond marin sablonneux beige à l’aspect « cheap »). Un petit livret informatif est joint (photo 5).
La figurine est livrée dans une boîte coulissante révélant un carton brun "collector friendly". Les illustrations sont particulièrement impressionnantes : le modèle est mis en scène dans l'eau, juste sous la surface. Au-dessus, un vaste océan s'étale à perte de vue, surmonté d'un ciel tempétueux (photo 8). En jouant sur l'angle d'exposition, on peut voir le paysage dans son ensemble (photo 7). L'image, volontairement incurvée, offre une sensation de profondeur et d'espace, un peu à la manière du procédé Cinérama.
N°13 : SEDE THE ANKYLOSAURUS (copyright 2018 – sorti en 2019)
L’Ankylosaurus vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’actuelle Amérique du Nord. Il fut victime de l’extinction de masse provoquée par la chute d’une météorite dans le golfe du Mexique. Cet herbivore imposant pouvait atteindre jusqu’à 10 mètres de long pour un poids de 8 tonnes. Il possédait une tête triangulaire et une queue en forme de massue. Son dos était recouvert d’excroissances moyennes dont le positionnement exact demeure inconnu.
Le modèle conçu par PNSO dégage une apparente « douceur ». Zhao Chuang imagine une créature paisible, presque « joviale », semblant se mouvoir avec indolence. La silhouette offre des rondeurs inattendues, notamment au niveau de l’armure dorsale. Le créateur chinois prend, peut-être de façon délibérée, le contre-pied de la version proposée par l’anglais Rebor un an plus tôt (voir ici), ce dernier imaginant une créature massive, figée en position défensive et recouverte d’excroissances intimidantes.
D’un point de vue pratique, l’Ankylosaurus vendu par PNSO s’avère plus petit et nettement plus léger que son concurrent britannique. Référencé sous le numéro 13, le jouet porte le prénom « Sede ». Dépourvu d’articulation, il ne souffre d’aucune jointure grossière, la principale étant dissimulée le long de l’abdomen. Le travail de peinture s’avère précis et conforme à l’illustration figurant sur la boîte. Les parties exposées sont recouvertes de marron (dos, extérieur des pattes…), tandis que le ventre vire au jaune clair, la transition étant assurée par des touches rosées. Les stries parcourant la cuirasse sont mises en valeur par du gris, de même que les excroissances dorsales. L’ensemble possède un fini mat et buriné particulièrement réaliste. Seul défaut, les yeux représentés par un trait noir grossier.
D’après certains échanges relevés sur le forum Dinotoyblog, le processus de production en usine n’offrirait pas toujours une finition homogène. En effet, après un lot initial satisfaisant, le deuxième batch aurait souffert d’une peinture aux couleurs affadies. Le problème aurait été résolu lors des batchs suivants. J’ignore de quel assortiment provient l’exemplaire présenté, mais il me convient parfaitement.
L’Ankylosaurus est livré dans une boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales (photo 5). On trouve également une esquisse de l’animal (photo 6). L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer les rabats. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 4). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (non photographié).
N° 15 : PATTON THE MEGALODON (copyright 2018 - sorti fin 2019)
Considéré comme le plus grand prédateur marin de tous les temps, le Mégalodon régnait sur les océans entre – 23 et - 3 millions d’années. Semblable aux requins actuels, il pouvait atteindre 20 mètres de long pour un poids de 50 tonnes. S’agissant d’un poisson cartilagineux, les restes découverts se limitent essentiellement aux dents, d’où un doute sur l’apparence de l’animal.
En 2017, PNSO commercialise une première version du Megalodon dans sa gamme « Museum line ». Deux ans plus tard, le fabricant chinois récidive avec une figurine à prix attractif dans la série « PATAG ». Référencé sous le numéro 15, ce second modèle porte le prénom « Patton ». L’animal esquisse un mouvement latéral ascendant, une pose naturelle dont le dynamisme contraste avec le précédent Mégalodon. PNSO équipe son jouet d’une mâchoire inférieure mobile. Astucieusement dissimulée, l’articulation possède une amplitude remarquable, révélant une double rangée de dents au réaliste glaçant (photo 4). Très réussie, cette nouvelle sculpture est gâchée par une jointure grossière au niveau de la tête, heureusement atténuée par la proximité des ouïes (photo 3). Le modèle est conçu pour être exposé sans socle. Il tient parfaitement en appui sur le ventre et les nageoires, ces dernières étant composées d’un plastique rigide.
La peinture du jouet repose sur des couleurs classiques au fini brillant, inspirées des créatures marines actuelles. Le dos gris-vert est traversé de lignes plus sombres. La transition avec la partie ventrale blanche est négociée de façon correcte. Le résultat s’avère cependant moins subtil que sur la photo du modèle illustrant la boîte. Le fabricant est hélas coutumier du fait. L’écart entre le prototype et le produit fini est souvent important, d’où la déception légitime de certains consommateurs. Dans le cas du Mégalodon, la « déperdition » induite par la production de masse reste toutefois acceptable.
Le Megalodon est livré dans une boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales. Il est dommage que le fabricant ait renoncé à mettre en scène l’animal dans son environnement naturel, à l’instar des premiers packagings. L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 6). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (non photographié).
N°16 : DUKE THE SPINOPS (copyright 2018 – sorti fin 2019)
Le Spinops appartient à la famille des Ceratopsiens. Il vivait au Crétacé sur le territoire actuel du Canada. A ce jour, seuls deux crânes incomplets ont été retrouvés. En raison du peu d’éléments disponibles, PNSO se livre à une reconstitution forcément hypothétique de l’animal, qu’il s’agisse du corps ou de la tête. La sculpture opte pour une pose dynamique, la tête baissée et les cornes en avant.
Référencé sous le numéro 16, le jouet porte le prénom « Duke ». Il semble conçu d’un seul bloc, sans jointures grossières ni articulations. La peinture du corps repose sur un dégradé allant du vert au crème. Le dos est recouvert de rayures sombres tandis que des taches jaunes et blanches rehaussent les bords de la collerette. Le museau vire au marron foncé, ce qui contraste avec les yeux orange. Malgré l’usage d’une large palette de couleurs, le résultat s’avère étonnamment terne, assez loin du prototype illustrant la boîte (photo 5). Comme d’autres fabricants, PNSO éprouve parfois des difficultés à livrer une peinture conforme à l’exemplaire promotionnel. Dans le cas du Spinops, la « déperdition » induite par la production de masse s’avère importante, d’où la déception légitime de certains consommateurs.
Le Spinops est livré dans une boîte blanche cartonnée et cellophanée, un format désormais classique chez PNSO. La photo du modèle orne les deux faces principales (photo 5). On trouve également une esquisse de l’animal (photo 6). L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer les rabats. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 7). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (photo 4).
N°17 : LEVY THE EURHINOSAURUS (copyright 2018 - sorti fin 2019)
Identifié dès le début du XXème siècle, l’Eurhinosaurus vivait au Jurassique le long des côtes européennes. Il pouvait mesurer jusqu’à 6 mètres de long. Il possédait de grands yeux ronds, ainsi qu’une mâchoire supérieure allongée se terminant par un rostre.
A ma connaissance, PNSO est le premier fabricant à proposer une figurine d’Eurhinosaurus. Il s’agit donc d’une initiative à souligner même si le produit fini déçoit. Référencé sous le numéro 17, le jouet porte le prénom « Levy ». Il surprend par sa taille, relativement modeste. J’ai joint une figurine 3 3/4 d’Han Solo à titre de comparaison (photo 1). Le corps décrit un mouvement en forme de « S » à l’aspect très naturel (photo 3). Cette pose permet également de se passer de socle. En effet, le jouet tient en appui sur les nageoires pectorales et abdominales. En cas d’exposition prolongée, celles-ci pourraient cependant de s’affaisser sous le poids de la figurine. Le modèle est dépourvu d’articulation, ce qui n’est pas plus mal. Il ne souffre d’aucune jointure grossière, un problème récurrent chez PNSO. Sur notre exemplaire, l’extrémité supérieure de la nageoire caudale est arrondie, comme s’il manquait la pointe (photo 1). Il s’agit d’un défaut de moulage. De plus, la courbe du rostre s’avère plus prononcée que sur l’illustration (photos 2 et 5). Le plastique a donc subi une légère déformation.
La peinture repose sur des couleurs classiques au fini brillant, inspirées des créatures marines actuelles : dos noir, ventre blanc avec une bande jaune pâle en guise de transition. Le fond noir est recouvert de motifs grossiers (croix, taches...), notamment vus de près. L’ensemble s’avère nettement moins subtil que sur la photo illustrant la boîte. En outre, le prototype possède des touches mauves sur les nageoires et le dos, totalement absentes du produit fini. Seuls les yeux sont réalisés avec soin. L’association pupille noire-iris orange fonctionne bien (photo 4). Elle avait déjà été utilisée pour l’Ophtalmosaurus (voir ici). Comme d’autres fabricants, PNSO éprouve parfois des difficultés à livrer un jouet conforme à l’exemplaire promotionnel. Dans le cas de l’Eurhinosaurus, la « déperdition » induite par la production de masse s’avère particulièrement manifeste : peinture bâclée, accident de moulage, torsion du plastique… C’est dommage.
L’Eurhinosaurus est livré dans une boîte blanche cartonnée et cellophanée, un format désormais classique chez PNSO. La photo du modèle orne les deux faces principales (photo 5). On trouve également une esquisse de l’animal (photo 6). L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer les rabats. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 7). Un petit livret informatif est joint . Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (non photographié).
N° 18 : PAULWIN THE DAKOSAURUS (copyright 2018 - sorti fin 2019)
Le Dakosaurus était un prédateur marin du Jurassique dont les restes furent retrouvés en Europe, en Amérique du Sud et en Russie. Il possédait des mâchoires puissantes aux dents incurvées.
En 2016, PNSO commercialise un premier Dakosaurus dans sa gamme « mini ». La sculpture grossière ne donne guère envie d’acquérir le jouet : l’animal se voit affublé d’une tête disproportionnés et d’ostéodermes absents des reconstitutions scientifiques. Trois ans plus tard, le fabricant revisite le dinosaure dans le cadre de sa série PATAG (référence 18). Nettement plus aboutie, cette seconde version porte le prénom « Paulwin ». Il affiche des dimensions modestes qui le situent entre l’Eurhynosaurus et le Megalodon.
La sculpture restitue avec un certain talent les mouvements complexes d’une créature marine évoluant dans son milieu naturel. L’orientation quasi-perpendiculaire de la nageoire caudale et la courbure ascendante du corps suggèrent un brusque changement de direction, comme si le prédateur venait de repérer une proie. A l’évidence, PNSO affectionne ce type de pose dynamique pour les animaux marins. Outre son côté spectaculaire, il évite au fabricant de fournir un socle. En effet, le Dakosaurus tient parfaitement en appui sur son ventre et ses nageoires, ces dernières étant composées de plastique rigide. L’absence de jointures grossières renforce le réalisme de la figurine.
Le jouet bénéficie d’une mâchoire inférieure articulée. Détail intéressant, le mécanisme tient compte de la structure dentaire de l’animal : à la fermeture, les deux rangées de dents s’imbriquent parfaitement (photo 3).
D’aspect lisse, la peau présente en réalité un maillage de plis et de stries, des détails engloutis sous une peinture brouillonne. Pour ce projet, PNSO abandonne l’association anthracite-blanc qui caractérise habituellement ses créations marines au profit d’un marron clair au fini mat. Hélas, ce changement n’est guère payant. Il pâtit d’un choix de motifs grossiers, appliqués sans discernement (rayures sombres sur le dos, taches sur le crane et les nageoires). Au niveau du crâne, un trait noir inutile enrobe les pupilles, créant un effet de « maquillage ». Les dents de la mâchoire inférieure se confondent avec la bouche dont elles adoptent les couleurs (rose/marron). Les dents de la mâchoire supérieures sont lourdement soulignées par une couche de blanc, ce qui leur confère un aspect caricatural. Au final, la figurine est loin de correspondre au prototype illustrant la boîte (photo 5). Comme d’autres fabricants, PNSO éprouve parfois des difficultés à livrer un jouet conforme à l’exemplaire promotionnel. Dans le cas du Dakosaurus, la « déperdition » induite par la production de masse s’avère particulièrement importante, d’où la déception légitime de certains consommateurs.
Le jouet est vendu dans une boîte blanche cartonnée et cellophanée, un format désormais classique chez PNSO. La photo du modèle orne les deux faces principales. On trouve également une esquisse de l’animal. L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (non photographiée). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (photo 6).
N°23 : SHANSHAN THE GIGANTORAPTOR (copyright 2017 - sorti fin 2019)
Le Gigantoraptor est connu à travers un unique squelette découvert en Chine. Il s’agit du plus grand représentant de la famille des Oviraptorosaures, des dinosaures ressemblant vaguement aux émeus. L’animal pouvait atteindre quatre mètres de haut pour un poids approximatif de deux tonnes. Son corps était recouvert de plumes.
Référencé sous le numéro 23, le modèle conçu par PNSO surprend par ses dimensions réduites (environ 6 centimètres) et la présence d’un socle intégré à la sculpture. Le design correspond davantage à la gamme « Mini » (voir ici) qu’aux dinosaures de la série PATAG, ces derniers mesurant habituellement entre 15 et 25 centimètres.
Malgré sa taille, le jouet affiche un niveau de détails impressionnant, qu’il s’agisse de la sculpture (fourrure, plumes, œil, bec…) ou de la peinture. Cette dernière repose sur un dégradé de jaune virant au blanc. Le contour de l’oeil est souligné par une touche de rose, les griffes par du marron. Le socle assure la stabilité du jouet. Il offre également un aperçu du milieu naturel dans lequel évoluait l’animal. Le produit s’avère conforme à l’illustration figurant sur l’emballage.
L’exemplaire présenté penche en raison d’une déformation du plastique (photo 2). Ce phénomène est dû à l’étroitesse du packaging. Il ne nuit cependant pas à l’exposition, l’inclinaison ajoutant un supplément de réalisme inattendu à la sculpture.
A l’instar du jouet, la boîte s’éloigne de la charte graphique PATAG (fond blanc, lettrage orange). Les deux faces principales affichent une superbe reconstitution du Gigantoraptor dans un décor paysager (photo 3). Le carton est d’une épaisseur inhabituelle, sans doute pour protéger le dinosaure. La figurine est enveloppée dans un sachet plastique non scellé (photo 4). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (photo 4).
Si la commercialisation du modèle n°23 intervient en 2019, le copyright mentionne l’année 2017. Cette incohérence s’explique par le fait qu’il s’agit d’une réédition. En effet, le jouet avait déjà fait l’objet d’une diffusion limitée en 2018 au sein d’un coffret intitulé « Seven little dinosaurs ». Il s’agissait d’une exclusivité réservée à la Poste chinoise. En 2020, PNSO intègre six des sept références à l’unité dans la gamme PATAG. A cette occasion, la peinture gagne en précision (œil et son contour, bec…).
N°28 : CAROLINE THE CORYTHOSAURUS (copyright 2020 sur la sculpture - sortie début 2021)
Découvert au début du XXème siècle, le Corythosaurus vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’actuel Canada. Mesurant près de neuf mètres de long, ce dinosaure herbivore pouvait se déplacer sur deux ou quatre pattes. A l’instar du Lambeosaurus (voir infra), son crâne était surmonté d’une crête. Cette dernière possédait une forme arrondie.
Peu habitué des grands herbivores, PNSO commercialise début 2021 deux représentants des hadrosauridés, le Corythosaurus (« Caroline » - référence 28) et le Lambeosaurus (référence 32). Ces figurines constituent d’incontestables réussites, tant sur le plan de la sculpture que de la peinture. S’agissant du Corythosaurus, le fabricant fait le choix d’une silhouette gracile matérialisée par des pattes excessivement fines et un appendice caudal en suspension. A la différence du Lambeosaurus, le jouet ne tient pas en équilibre, ce qui devient vite agaçant. Mieux vaut éviter de le placer au bord d’une étagère… Dépourvue d’articulations et de jointures grossières, la figurine affiche une peau à la surface granuleuse traversée de plis au réalisme confondant. Mélanges d’élégance et de sobriété, ces deux hadrosauridés marquent une rupture dans un marché dominé jusque-là par des créatures robustes et ultra-texturées (Papo, statues Sideshow, les premières figurines PNSO ou Rebor...). Initié par le fabricant chinois, cette approche va peu à peu gagner le reste de l’industrie.
La peinture du modèle repose sur un fond jaune parsemé de taches marron aux formes irrégulières, sans oublier quelques aplats de rose. Ces teintes rappellent celles de la girafe, un mammifère qui va inspirer les motifs du Lambeosaurus (voir détails infra). Sur l’emballage, la crête du prototype est soulignée par un mélange de vert et d’orange, cette dernière couleur virant hélas au marron sur le produit fini. En dépit de cet écart, la figurine s’avère très proche de l’exemplaire promotionnel.
Le jouet est vendu dans une boîte blanche cartonnée et cellophanée, un format désormais classique chez PNSO. La photo du modèle orne les deux faces principales. L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (non photographiée). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (photo 3).
Bien qu’il porte le numéro 28, le Corythosaurus est commercialisé plusieurs mois après le Microraptor (n°29).
N°29 : GAOYUAN THE MICRORAPTOR (copyright 2016 - sorti fin 2020)
Reptile volant au corps recouvert de plumes, le Microraptor vivait au Crétacé sur le territoire actuel de la Chine. Mesurant moins d’un mètre de long, cet animal possédait une apparence similaire aux oiseaux modernes. Fait exceptionnel, les chercheurs ont pu déterminer la couleur du plumage : un noir iridescent.
En 2017 (circa), PNSO commercialise un premier Microraptor en version « mini ». Le jouet fait partie du coffret intitulé « Seven little dinosaurs » diffusé en édition limitée au profit de la Poste chinoise. L’année suivante, il est réédité en boîte unitaire dans la gamme PATAG (numéro 22). La miniature porte le prénom Gaoyuan.
Fin 2020, le fabricant introduit un nouveau modèle, cette fois sous la référence 29. S’il conserve le même prénom, ce Microraptor n’a plus rien à voir avec son prédécesseur. Outre son envergure impressionnante, il se distingue par une posture de chasse audacieuse, les ailes déployées et les serres en avant, prêt à fondre sur sa proie. En pratique, le jouet est constitué de deux éléments qui s’emboîtent au niveau de l’abdomen. La jointure reste discrète, bien aidée par une peinture globalement sombre. Le montage n’est pas définitif, ce qui permet de ranger le dinosaure dans sa boîte après exposition.
Comme on peut le voir sur les photos, PNSO reconstitue avec un soin méticuleux l’abondant plumage de l’animal, ainsi que sa coloration telle qu’établie par les scientifiques. Pour ce faire, le fabricant utilise une teinte bleu marine iridescente aux reflets vert et turquoise. Le résultat obtenu s’avère impressionnant. Pour une fois, le produit fini est conforme à l’illustration du prototype figurant sur le packaging (photos 7 et 8). La qualité de la peinture est indéniable, y compris dans ses détails les plus infimes (bec, œil, dentition…).
Pour que son produit tienne en équilibre, PNSO fait preuve d’astuce. Il utilise comme support les plumes des pattes arrières, ainsi que la queue. La miniature est composée d’un plastique particulièrement rigide, ce qui écarte tout risque de torsion. Au final, cette solution efficace permet de se passer de socle. A noter que le jouet ne possède aucune articulation.
La figurine est vendue dans une boîte blanche cartonnée et cellophanée, un format désormais classique chez PNSO. Le copyright mentionne l’année 2016 alors qu’il s’agit d’une édition 2020. Cette date pourrait correspondre à la création du Microraptor initial (Poste chinoise), à moins qu’il ne s’agisse d’un retard de commercialisation dû aux difficultés rencontrées par la marque entre 2016 et 2017. L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la miniature est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 6). Un petit dépliant informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (non photographié).
N°30 : BRIAN THE PACHYRHINOSAURUS (copyright 2020 sur la sculpture - sorti en 2021)
Herbivore, le Pachyrhinosaurus vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’actuelle Amérique du Nord. En pratique, les chercheurs ont identifié trois espèces (Pachyrhinosaurus Lakustai, P. Canadensis et P. Perotorum) évoluant à différentes époques. Les plus gros spécimens pouvaient atteindre huit mètres de long pour un poids de trois tonnes. L’avant du crâne était recouvert d’un amas de bosses osseuses tandis que la collerette était surmontée par deux paires de cornes incurvées.
En 2016, PNSO commercialise un premier Pachyrhinosaurus en version « mini ». Cinq ans plus tard, le fabricant revisite le dinosaure dans le cadre de sa gamme PATAG. Référencée sous le numéro 30, cette seconde version correspondrait à l’espèce Lakustai d’après les informations recueillies sur le site Dinotoyblog. Ces dinosaures à cornes sont souvent représentés dans une pose statique, sans doute en raison de leur aspect massif. PNSO parvient néanmoins à insuffler un peu de dynamisme dans sa sculpture : la tête est orientée vers la droite tandis que la queue pointe vers la gauche, créant ainsi l’illusion du mouvement. Si la texture de la peau est soignée, les détails du museau sont escamotés, noyés sous une de peinture rouge uniforme, étrangement absente du prototype illustrant la boîte. Les yeux sont mis en valeur par du bleu ; les cornes par un dégradé de gris. Le reste du corps repose sur un fond bronze virant au beige sur le ventre et la queue. L’extrémité des pattes et le dos sont rehaussés par du marron foncé.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales. L’emballage doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée. Un petit livret est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang.
N° 32 : AUDREY THE LAMBEOSAURUS (copyright 2020 sur la sculpture - sortie début 2021)
Le Lambeosaurus vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’actuelle Amérique du Nord. Mesurant près de neuf mètres de long, ce dinosaure herbivore pouvait se déplacer sur deux ou quatre pattes. A l’instar du Corythosaurus, son crâne était surmonté d’une crête. Cette dernière était divisée en deux segments, le premier de forme arrondi (partie antérieure), le second de forme tubulaire (partie postérieure).
Peu habitué des grands herbivores, PNSO commercialise début 2021 deux représentants des hadrosauridés, le Corythosaurus (référence 28) et le Lambeosaurus (« Audrey » - référence 32). Ces figurines constituent d’incontestables réussites, tant sur le plan de la sculpture que de la peinture. S’agissant du Lambeosaurus, le fabricant fait le choix d’une silhouette gracile matérialisée par des pattes excessivement fines et un appendice caudal en suspension. Malgré l’étroitesse de ses appuis, le jouet tient parfaitement en équilibre. La peau adopte un relief discret, légèrement grêlé. L’absence d’articulation et de jointures grossières renforcent le réalisme du produit. Mélanges d’élégance et de sobriété, ces hadrosauridés marquent une rupture dans un marché dominé jusque-là par des créatures massives et ultra-texturées (Papo, statues Sideshow, les premières figurines PNSO ou Rebor...). Initié par le fabricant chinois, cette approche va peu à peu gagner le reste de l’industrie.
La peinture audacieuse du modèle s’inspire à l’évidence d’un mammifère contemporain : la girafe. Les taches brunes cèdent la place à du vert. La crête est mise en valeur par un mélange d’orange et de noir, ce qui contraste avec le reste du corps (rappel d’orange sur l’échine). En 2018, le créateur américain David Silva est premier à utiliser la faune actuelle pour peindre ses dinosaures (voir dans Dinosaures/ Creative Beast). Ce travail novateur a probablement influencé PNSO.
En usine, le processus d’application des couleurs est inversé : des lignes blanches sont appliquées sur un fond vert, créant l’illusion de taches. Il s’agit de gagner du temps. Peindre chaque motif serait sans doute trop fastidieux, à l’instar du prototype illustrant la boîte. Malgré ces compromis, le produit fini s’avère étonnamment proche de l’exemplaire promotionnel.
Le jouet est livré dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales. L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (non photographiée). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang.
N° 33 : ZEWAIL THE ATOPODENTATUS (copyright 2020 sur la sculpture - sortie début 2021)
Découvert en Chine, l’Atopodentatus est actuellement considéré comme le plus ancien herbivore marin. Vivant au Trias, cet étrange animal possédait une mâchoire plate en forme de marteau, plus large que son crâne. Sa dentition semblait conçue pour arracher, puis broyer les algues qui recouvraient les fonds.
En 2016, PNSO commercialise dans sa gamme « mini » un premier Atopodentatus à l’esthétique bâclée. Cinq ans plus tard, le fabricant revisite le dinosaure dans le cadre de la série PATAG (référence 33). Nettement plus réussie, cette seconde version porte le prénom « Zewail ». La sculpture restitue avec un certain talent les mouvements complexes d’une créature marine évoluant dans son milieu naturel. L’orientation perpendiculaire de la nageoire caudale et la courbure ascendante du corps suggèrent que l’animal change de direction. A l’évidence, PNSO affectionne ce type de pose dynamique pour les espèces marines. Outre son côté spectaculaire, il évite au fabricant de fournir un socle. En effet, l’Atopodentatus tient parfaitement en équilibre sur ses nageoires, ces dernières étant composées de plastique rigide. L’absence d’articulation et de jointures grossières renforcent le réalisme de la figurine.
La peau présente une texture à la fois riche et subtile, exception faite de la partie ventrale qui semble curieusement « inachevée » (photo 3). L’apparence des nageoires semble calquée sur celle des tortues marines actuelles. S’agissant des couleurs, PNSO abandonne l’association anthracite-blanc qui caractérise habituellement ses créations marines. Le corps du jouet est recouvert d’une peinture moutarde virant au vert clair sur le ventre. Des rayures marron aux contours irréguliers viennent égayer l’ensemble. Une couche supplémentaire de noir confère aux nageoires un aspect « rugueux » bienvenu. Afin de mettre en valeur l’étonnante morphologie crânienne de l’Atopodentatus, le fabricant opte pour des couleurs différentes : fond rosé, fines rayures blanches, dentition soulignée d’un liseré crème… Au final, la peinture du produit fini s’avère nettement supérieure au Dakosaurus (voir supra) et se rapproche du prototype illustrant l’emballage.
Le jouet est livré dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales (photo 5). L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 4). Un petit livret informatif est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (photo 6).
N°35 : ESSIEN THE SPINOSAURUS (copyright 2020 - sorti en 2021)
Le Spinosaurus vivait au Crétacé dans une vaste région correspondant à l’Afrique du Nord actuelle. Avec une longueur dépassant quinze mètres, il est aujourd’hui considéré comme le plus grand prédateur terrestre de l’histoire. La succession des découvertes scientifiques a considérablement modifié la représentation de cette créature. Malgré de nombreuses avancées, certains doutes subsistent, notamment quant à la posture de l’animal. On le croyait quadrupède dans les années 70, puis bipède jusqu’à ce que certains travaux récents ne viennent tout remettre en cause !... Les spécialistes s’accordent aujourd’hui sur le fait que ce reptile évoluait dans des zones lacustres, d’où une morphologie adaptée à cet environnement. Ainsi, son museau, jadis proche d’un T-rex, a été progressivement allongé, puis affiné. Sa voilure dorsale, initialement arrondie, affiche désormais des pointes à chaque extrémité. Enfin, les dernières études suggèrent que la queue faisait office de nageoire, d’où sa forme plate et effilée.
Après une première reconstitution en 2016 dans sa gamme Museum line (voir ici), PNSO propose une version actualisée de la créature dans le cadre de la série PATAG. Outre son prix plus abordable, ce second modèle tient compte des découvertes scientifiques récentes concernant l’anatomie de l’animal. Ainsi, la posture tend désormais vers une « semi-quadrupédie », le dinosaure reposant sur ses quatre membres. L’allure « aquatique » de la queue est nettement plus marquée, de même que la forme en « U » de la voilure. Enfin, le crâne est affiné.
Par ailleurs, le fabricant chinois en profite pour corriger certains « tics » de sculpture qui « polluaient » jusque-là les figurines préhistoriques, notamment durant les années 2000-2020. Ce « style », influencé par la représentation des dinosaures au cinéma, conférait un aspect plus effrayant que nécessaire à l’animal par l’ajout de détails fantaisistes comme des protubérances dorsales, une peau ultra-texturée ou une allure de saurien exagérée. La différence d’approche entre les deux Spinosaurus « Essien » est ainsi manifeste : peau lissée, suppression des pointes saillantes le long de la ligne dorsale, etc... Cette esthétique « épurée » se généralise désormais à l’ensemble du marché, ce que les tenants de la rigueur scientifique ne peuvent qu’approuver.
PNSO opte ici pour un corps sculpté en forme de « S », un motif immanquablement associé à la notion de mouvement. Le prédateur semble se tourner vers sa proie, en appui sur ses impressionnantes griffes, un détail absent du précédent modèle. Notez également que la mâchoire inférieure est articulée.
La peinture repose sur une déclinaison de marron et d’orange, soit un ensemble de teintes chaudes traversé de rayures et de taches éparses plus sombres. L’application est précise, notamment sur les dents, l’intérieur de la gueule ou les yeux. Malheureusement, le bord de la voilure est souligné par un trait de couleur mastic qui se prolonge jusqu’à l’extrémité de la queue (photos 2 et 3). Celui-ci m’apparaît aussi incongru qu’inutile, d’autant qu’il est absent du prototype illustrant l’emballage (photo 4).
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 4). Un petit livret est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang.
Pour être complet, ajoutons que PNSO commercialise en 2024 un nouveau Spinosaurus dans sa gamme Museum line (prénommé Ayman).
N°37 : BART THE PINACOSAURUS (copyright 2020 sur la sculpture - sorti en 2021)
Le Pinacosaurus vivait au Crétacé sur vaste un territoire s’étendant de la Chine et à la Mongolie actuelle. Cet herbivore de la famille des Ankylosauridae pouvait atteindre cinq mètres de long pour un poids de deux tonnes. Son corps était entièrement recouvert d’ostéodermes de taille et de forme variées allant des bosses aux pointes effilées. Sa queue se terminait par une petite massue à visée défensive.
Référencé sous le numéro 37, le Pinacosaurus créé par PNSO s’avère étonnamment petit. Il n’y a qu’à comparer ce jouet à une minifig Lego pour s’en convaincre (photo 1). Somme toute banale, la pose statique est compensée par une peinture complexe jouant sur l’accumulation des motifs et des couleurs. Ainsi, le dos est recouvert de larges taches marron séparées par des bandes vert-olive et quelques touches de noir et de blanc. Malgré leur taille réduite, l’ensemble des pointes bénéficie d’un dégradé allant du marron foncé au beige. Le crâne offre un mélange à dominante vert sombre. L’oeil noir est souligné par un cercle rose pâle et un trait blanc un peu maladroit qui s’étire jusqu’à la base du cou. Le résultat final se montre relativement fidèle au prototype illustrant la boîte, même s’il perd en subtilités.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales. L’emballage doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée. Un petit livret est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang.
N°38 : ISAAC THE SAUROPELTA (copyright 2020 sur la sculpture - sorti en 2021)
Le Sauropelta vivait au Crétacé sur un territoire couvrant certains Etats de l’ouest américain. Cet herbivore de la famille des Ankylosauridae pouvait atteindre cinq mètres de long pour un poids de trois tonnes. Son corps était recouvert d’une carapace dorsale se terminant par de longues pointes effilées au niveau des épaules et du cou.
Le Sauropelta est le quatrième dinosaure à cuirasse produit par PNSO en 2021 après l’Ankylosaurus, le Borealopelta et le Pinacosaurus. A l’instar de ses prédécesseurs, le jouet bénéficie d’une sculpture à la texture complexe en dépit de sa taille modeste. Il est recouvert d’une peinture gris-vert virant au corail sur partie ventrale. Les pointes sont rehaussées de beige. Les yeux sont matérialisés par deux points noirs. L’ensemble offre un résultat curieusement moins terne que le prototype illustrant la boîte.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales. L’emballage doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée. Un petit livret est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang.
N°39 : ROSANA THE MIRAGAIA (copyright 2020 sur la sculpture - sorti en 2021)
Le Miragaia vivait au Jurassique sur un territoire correspond à l’actuelle péninsule ibérique. Découvert en 2009, cet herbivore de la famille des Stegosauridés mesurait environ six mètres de long pour un poids de deux tonnes. Il se distinguait par un cou étonnamment long, ainsi que par un nombre élevé d’ostéodermes de forme et de taille variées, allant des plaques aux pointes effilées. PNSO reconstitue avec minutie ces ornements qui se dressent de la nuque à l’extrémité de la queue. Ils sont le principal attrait de cette sculpture à la pose classique, la tête légèrement orientée vers la droite. La texture de la peau apparaît exagérément détaillée, en particulier pour un jouet de cette taille. Ce défaut sera corrigé par le fabricant sur ces futures créations (voir infra).
La peinture du corps repose sur un fond sable-orangé traversé de lignes marron foncé. Les ostéodermes sont logiquement mis en valeur par une couleur vive, à savoir du orange. Le produit fini se montre fidèle au prototype illustrant la boîte, même si le dégradé habillant les pointes est moins subtil.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales. L’emballage doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée. Un petit livret est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (photo 3).
N°42 : A-SHU THE QIANZHOUSAURUS (sorti en 2021)
Le Qianzhousaurus vivait au Crétacé sur le territoire actuel de la Chine. Un squelette partiel de ce prédateur a été découvert en 2010. L’animal mesurait environ sept mètres de long. Il possédait une silhouette longiligne se terminant par un museau étroit et allongé.
Ce Qianzhousaurus est le premier d’une longue série de prédateurs bipèdes terrestres exploités dans le cadre de la gamme PATAG. Sur 2022-2023, PNSO se consacre de façon quasi-exclusive à ce type de dinosaures au détriment des autres espèces. Cette décision curieuse permet à de nouveaux concurrents chinois d’émerger en proposant des créatures inédites, notamment la société Haolonggood.
Pour information, le fabricant américain Creative Beast (David Silva) commercialise en 2023 une figurine articulée de ce même animal dans sa série « Tyrannosaurs ».
Chez PNSO, la pose est souvent dynamique. Ici, l’animal tourne la tête vers la droite, comme si une proie attirait son attention, son corps formant un arc de cercle. La texture de la peau apparaît très détaillée, peut-être trop. La peinture repose sur un fond vert clair virant au beige-rosé sur la partie ventrale. Le dos, les cuisses et la nuque sont traversés de motifs marron parfaitement exécutées. La mâchoire supérieure est soulignée par une touche oranger. Les yeux adoptent la même teinte, mais dans un ton plus vif. L’ensemble diffère de façon assez nette du prototype photographié sur la boîte, ce dernier affichant des couleurs plus ternes. A titre personnel, je préfère le produit fini, un résultat à mettre au crédit de l’usine chinoise !
PNSO fournit pour la première fois une tige translucide afin de soutenir le jouet. Cet accessoire s’avère inutile, le dinosaure tenant parfaitement en équilibre. La mâchoire inférieure est articulée.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales du packaging. L’emballage doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 3). Un petit livret est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang (photo 3).
N°44 : WYATT THE PARASAUROLOPHUS (sorti fin 2021)
Le Parasaurolophus vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’actuelle Amérique du Nord. Mesurant jusqu’à dix mètres de long, ce paisible herbivore pouvait se mouvoir sur deux ou quatre pattes. Il possédait une longue crête tubulaire à l’arrière du crâne dont la fonction demeure incertaine.
Après le succès du Corythosaurus et du Lambeosaurus (voir ci-dessus), PNSO poursuit son exploration de la famille des Hadrosauridés avec ce Parasaurolophus, un dinosaure qui a fait l’objet de nombreuses déclinaisons en jouet. A titre d’exemple, le fabricant français Starlux, pionnier du secteur, l’ajoute à son catalogue dès 1978 (voir ici). La représentation de l’animal évolue au gré des découvertes scientifiques, passant d’une posture quasi-verticale à une quadrupédie.
PNSO reprend ici le schéma utilisé pour ses précédents Hadrosauridés (voir supra), à savoir une silhouette gracile reposant sur des pattes fines et un appendice caudal en suspension. Ce modèle est l’illustration du « style » PNSO établi en 2020 : il se caractérise par une sculpture sobre soutenue par une peinture naturaliste, loin des créations sur-texturées des premières années. Ainsi, le relief de la peau associe des motifs aussi subtils que complexes pour un résultat d’une rare finesse. L’absence d’articulation et de jointures grossières renforcent le réalisme du produit. Par ailleurs, le jouet tient parfaitement en équilibre malgré son poids.
La peinture est un paramètre à ne pas négliger. Bâclée, elle peut ruiner une figurine. Le fabricant opte ici pour un dégradé de marron et de beige, plus sombre sur les pattes, plus clair sur la partie ventrale et le cou. La forme particulière de la tête est renforcée par des couleurs vives : orange, du museau à la base de la crête ; jaune sur l’extrémité du tube. Enfin, l’épine dorsale est soulignée par une ligne bleutée ponctuée de fines rayures crème. La peinture de notre exemplaire s’avère d’une qualité d’exécution exceptionnelle, surpassant celle du prototype illustrant l’emballage ; une prouesse qui mérite d’être saluée et qui illustre s’il en était besoin les progrès accomplis par le fabricant dans ce domaine !
Le jouet est livré dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales (photo 4). L’emballage doit être ouvert avec précaution, sans quoi on risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée (photo 5). Le dépliant informatif est désormais imprimé sur un papier très fin, sans doute par souci d’économies. A l’histoire signée Yang Yang s’ajoute une illustration du dinosaure, un détail absent des précédents livrets (photo 6) et que je trouve bienvenu. Il s’agit semble-t-il d’une modélisation numérique du jouet, précédant le travail sculpture.
N°45 : PAUL THE ALLOSAURUS (sorti fin 2021)
L’Allosaurus vivait au Jurassique sur les territoires actuels de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Ce prédateur possédait un corps élancé, ainsi qu’une protubérance osseuse au-dessus des yeux. Il pouvait mesurer jusqu’à neuf mètres de long.
Cet Allosaurus s’inscrit dans la longue série de prédateurs bipèdes terrestres exploités dans le cadre de la gamme PATAG. Sur 2022-2024, PNSO se consacre de façon quasi-exclusive à ce type de dinosaures au détriment des autres espèces. Cette décision curieuse permet à de nouveaux concurrents chinois d’émerger en proposant des créatures inédites, notamment la société Haolonggood. Pour information, le fabricant américain Creative Beast (David Silva) commercialise fin 2024 une figurine articulée de ce même animal dans ses séries « Cyberzoic » et « Beast of the Mezozoic ».
L’exemplaire présenté est scellé. Je ne pourrai donc pas vous présenter cet Allosaurus plus en détail. Sachez néanmoins que le jouet souffre d’un problème de stabilité que la « béquille » fournie par PNSO ne permet pas de résoudre.
N°46 : AUSTIN THE PACHYCEPHALOSAURUS (copyright 2021 - sortie en 2022)
Le Pachycephalosaurus vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’Amérique du Nord actuelle. Herbivore, l’animal pouvait mesurer jusqu’à cinq mètres de long. Son crâne était surmonté par un dôme bosselé bordé d’excroissances.
PNSO livre une figurine de taille modeste, notamment par rapport à ses précédentes créations, et dépourvue d’articulation au niveau de la mâchoire. De prime abord, la sculpture se montre d’une apparente douceur, mais elle cache en réalité un subtil maillage de plis et de ridules agrémenté de petites protubérances, particulièrement visibles sur nos photos. La pose retenue s’avère classique avec un animal en marche, semblant chercher sa nourriture. La tige translucide contribue au soutien d’un jouet à la stabilité douteuse. Malheureusement, elle n’est pas réglable en hauteur, ce qui l’empêche de jouer pleinement son rôle.
La peinture repose sur une déclinaison de marron et d’ocre jaune très réussie. Les yeux de l’animal sont mis en valeur par une touche de bleu. Le trait gris-noir soulignant la bouche est quant à lui totalement raté. Le produit fini se montre curieusement plus terne que le prototype illustrant la boîte. Par ailleurs, la bosse crânienne perd sa teinte orange, de même que les pointes leur couleur grise.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales du packaging. L’emballage doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée. Le dépliant informatif est désormais imprimé sur un papier très fin, sans doute par souci d’économies. A l’histoire signée Yang Yang s’ajoute pour la deuxième fois une superbe illustration façon « poster » du dinosaure : cette fois, l’animal semble se livrer à une course au bord d’un rivage.
N°47 : ZAHA THE DUNKLEOSTEUS (copyright 2021 – sorti début 2022)
Le Dunkleosteus est un poisson primitif du Dévonien, une période remontant à plus de 350 millions d’années. En raison de la rareté du matériel fossile, le nombre de sous-espèces, la taille et la silhouette de l’animal demeurent incertains, exception faite du crâne à la cuirasse souvent bien conservée. Avec une taille oscillant entre quatre et dix mètres et sa mâchoire puissante, le Dunkleoteus s’affirme comme l’un des premiers prédateurs majeurs du règne animal. Ses restes ont été retrouvés en Europe, mais également sur les continents actuels d’Afrique et d’Amérique du Nord.
Cette créature à l’aspect cauchemardesque fait comme d’habitude l’objet d’une reconstitution soignée par PNSO. La référence 47 est attribuée à ce modèle qui porte le nom « Zaha ». La figurine mesure environ 23 centimètres de long. Le dynamisme induit par une sculpture en forme de « S » s’accorde parfaitement avec la mâchoire ouverte, une présentation possible grâce à l’articulation dont est munie cette dernière. Le fabricant s’appuie sur les contours des plaques crâniennes pour dissimuler astucieusement le mécanisme. Grâce au positionnement précis des nageoires, le jouet tient parfaitement en équilibre. Il ne nécessite aucun socle.
D’aspect lisse, la peau présente en réalité de subtiles plissures restituant à merveille l’apparence d’un poisson. Le réalisme de la texture est accentué par une peinture qui s’inspire des espèces actuelles, soit un dégradé de gris aux reflets luisants parsemé de taches noires et d’une touche de marron. L’attention portée à la bouche est moindre. Pour l’intérieur, il faut se contenter d’un rose mat tandis que les dents se confondent presque avec le gris de la peau. Hormis cette réserve de principe, il faut bien reconnaître que le produit fini est largement à la hauteur du prototype illustrant l’emballage.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales du packaging. Ce dernier doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée. Un petit livret est joint. Il propose une histoire destinée aux enfants signée Yang Yang.
N°48 : CONNOR THE TORVOSAURUS (copyright 2021 - sorti en 2022)
Le Torvosaurus est considéré comme l’un des plus grands prédateurs du Jurassique. Il pouvait mesurer jusqu’à dix mètres de long pour un poids de quatre tonnes. Sa silhouette massive était relativement basse, contrairement à l’Allosaurus d’aspect plus élancé. Ses restes ont été principalement découverts au Portugal et aux Etats-Unis, chaque territoire abritant une sous-espèce de ce dinosaure.
Le Torvosaurus s’ajoute à la longue liste de théropodes créés par PNSO depuis 2021. La pose est ici relativement classique avec un animal en marche, la queue ondulant légèrement vers la droite. Une rangée de pointes court le long de l’épine dorsale, un détail hérité du cinéma souvent dépourvu de toute réalité scientifique. Le fabricant va peu à peu supprimer ce genre de « fioritures » de ces créations. La sculpture restitue parfaitement le corps trapu et musculeux du dinosaure, tout en proposant une texture élaborée jouant sur les plis, les rides et les protubérances. La mâchoire inférieure est articulée. PNSO fournit une tige translucide afin de soutenir le jouet. Cet accessoire s’avère superflu, l’exemplaire reçu tenant parfaitement en équilibre.
Au premier abord, la peinture pourrait paraître simpliste avec une alternance de gris mat et de beige. En réalité, elle s’avère d’une richesse insoupçonnée, notamment dans le soin apporté aux transitions entre couleurs claires et foncées. La partie beige se pare de reflets roses tandis que le crâne attire l’oeil grâce aux teintes terracotta et vert foncé. Le produit fini se montre largement à la hauteur du prototype photographié sur la boîte.
La figurine est livrée dans son habituelle boîte blanche cartonnée et cellophanée. La photo du modèle orne les deux faces principales du packaging. L’emballage doit être ouvert avec précaution au risque de déchirer un rabat. A l’intérieur, la figurine est protégée par une coque en plastique thermoformée. Le dépliant informatif est désormais imprimé sur un papier très fin, sans doute par souci d’économies. A l’histoire signée Yang Yang s’ajoute désormais un « poster » du dinosaure : l’animal est ainsi mis en scène dans un affrontement avec ce qui semble être un Sauropelta.
Cet article fera l'objet de prochaines mises à jour.
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