DINOSAURES HORS RAPTORS (2014- ) MAJ en bleu au 18/06/2023 avec Titanoboa
Depuis 2014, le fabricant anglais Rebor propose des dinosaures en plastique d'excellente qualité, capables de plaire aux enfants comme aux adultes, un marché jusque-là dominé par le français Papo. Comme ce dernier, Rebor a parfois tendance à s'inspirer de manière excessive des créatures présentes dans la saga Jurassic Park/Jurassic World. Or, la plupart des monstres évoluant au cinéma ne sont pas fidèles aux représentations scientifiques. Les jouets commercialisés sont affublés de noms ou de surnoms comportant des jeux de mots ou des références culturelles diverses.
Plus récemment, le catalogue s'étoffe avec des créations inattendues : cabinets de curiosité, dinosaures au design retro... J'avoue que ces produits ne m'attirent pas.
Les modèles sont classés dans l'ordre chronologique de leur diffusion.
1) COMPOSOGNATUS "SENTRY" (2016)
Le Compsognatus vivait sur le territoire actuel de l'Europe entre la fin du Jurassique et le début du Crétacé. Long d'environ un mètre, ce prédateur est apparu pour la première fois au cinéma dans la scène d'ouverture de Jurassic Park 2 : the lost world en 1997 : il chasse en meute un malheureux touriste sur la plage.
Le dinosaure est moulé dans un plastique dur, ce qui est un point positif. Les détails de la sculpture sont soignés malgré la taille réduite du modèle. La peinture, d'un vert tirant sur le jaune, est également réussie. Rebor a l'excellente idée d'ajouter à sa figurine une proie, à savoir un Meganeura, une libellule présente sur Terre du Permien au Crétacé. Cet insecte pouvait atteindre une envergure 80 centimètres. Une tige en métal s'insère sous le ventre de la libellule, puis dans un socle en résine, donnant ainsi l'illusion que l'insecte vole. L'ensemble forme un diorama inédit en matière de jouets ou de statues préhistoriques.
Comme pour tous ses modèles, le fabricant propose une boîte noire "collector friendly", ce qui signifie qu'on peut l'ouvrir sans l'abîmer. Il faut cependant faire attention à ne pas déchirer l'un des flaps. A l'intérieur, le Compsognatus se loge dans une coque en plastique. Un sachet contient le Meganeura, son socle et sa tige. Enfin, une fiche technique est jointe. Elle contient de nombreuses informations sur l'animal (texte en anglais uniquement).
2) TENONTOSAURUS TILLETTI (2016)
Rebor a imaginé un triptyque intitulé Ceryneian Hind (une référence à la mythologie grecque et à l'un des travaux d'Hercules) dont la commercialisation s'est étalée sur près de deux ans. Le fabricant anglais a reconstitué une scène de chasse du Crétacé sur l'actuel territoire des Etats-Unis. La première pièce diffusée est un Acrocanthosaurus ; la deuxième un cadavre de Tenontosaurus ; la troisième un trio de Deinonychus venu se repaître du corps. L'ensemble est relié par des socles en résines qui s'emboîtent.
Le Tenontosaurus est un herbivore géant du Crétacé. Il pouvait mesurer jusqu'à huit mètres de long et trois mètres de haut.
Notre exemplaire se trouve sous cellophane scellé. Il est conservé ainsi par le collectionneur qui l'a acquis. Nous ne pourrons donc pas vous le présenter. La boîte contient uniquement le corps de l'animal. La tête est vendue avec l'Acrocanthosaurus.
Le packaging montre la silhouette blanche du modèle sur fond noir, avec le squelette en transparence. Au dos, on retrouve l'intégralité de la gamme Rebor disponible à cette date.
3) ANKYLOSAURUS MAGNIVENTRIS "war pig" (2018) version "mountain"
L'Ankylosaurus vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l'actuelle Amérique du Nord. Il fut victime de l'extinction de masse provoquée par la chute d'une météorite dans le golfe du Mexique. Cet herbivore imposant pouvait atteindre jusqu'à 10 mètres de long pour un poids de 8 tonnes. Il possédait une tête triangulaire et une queue en forme de massue. Son dos était recouvert d'excroissances moyennes dont le positionnement exact demeure inconnu.
Le jouet s'avère étonnamment massif, tant par sa taille que son poids, à l'image de l'animal. La sculpture restitue avec précision la texture rugueuse de la peau, ainsi que l'armure dorsale. Si les premiers modèles conçus par Rebor sont assimilables à des statues en plastique, l'Ankylosaurus bénéficie de divers procédés destinés à renforcer la "jouabilité" du produit. Ils contribuent également à dissuader la contrefaçon en rendant le processus d'usinage plus complexe. Ainsi, la tête est munie d'un système rotatif, un dispositif inhabituel chez le fabricant. De plus, la queue est "bendable", c'est-à-dire flexible. Une fois courbée, elle se maintient dans la position souhaitée grâce à la présence d'un fil métallique. A titre personnel, je ne suis pas favorable à cette technique. En effet, la matière est assouplie à l’aide d’un cocktail d’agents chimiques, ce qui la rend instable (suintements, coulures...), d’où un risque de détérioration rapide. Heureusement, le reste du corps est moulé dans un plastique très dur.
Pour ce modèle, Rebor propose trois finitions de peinture intitulées "plain" (plaine), "mountain" (montagne) et "woodland" (forêt). Avec sa teinte orangée, la version "plain" semble être la plus populaire auprès des collectionneurs (non présentée). L'Ankylosaurus "mountain" affiche des couleurs plus ternes : mastic pour la partie ventrale, les protubérances dorsales et l'extrémité de la queue (massue) ; marron pour le dos et la tête.
- Version "mountain" :
Comme vous pouvez le remarquer sur les photos, la queue n'est pas complètement insérée dans son logement. Car, une fois en place, elle ne peut pas être retirée. Compte tenu de ses dimensions, le jouet ne rentre plus dans sa boîte.
Le dinosaure est vendu dans un emballage noir "collector friendly" et non scellé, ce qui signifie qu'on peut l'ouvrir sans l'abîmer (photos 6 et 7). Il faut cependant faire attention à ne pas déchirer l'un des flaps. A l'intérieur, l'Ankylosaurus et son appendice se rangent dans une coque en mousse (photo 5), un packaging plutôt bon marché. Une fiche technique est jointe (photo 8). Elle contient de nombreuses informations sur l'animal (texte en anglais uniquement). Au dos de la boîte, on retrouve l'intégralité de la gamme Rebor disponible à cette date.
Enfin, le modèle "woodland" repose sur des motifs étonnamment sombres, généralement peu utilisés par les fabricants. Cette originalité est susceptible de séduire certains consommateurs. Hélas, les épines dorsales sont recouvertes d'un vernis brillant, ce qui n'est pas très réaliste.
- Version "woodland" :
4) STEGOSAURUS ARMATUS « Garden » (2019)
Découvert dès le XIXème siècle, le Stegosaurus vivait au Jurassique sur un vaste territoire qui rassemble aujourd’hui les Etats-Unis, le sud de l’Europe et l’Afrique du Nord. Il pouvait mesurer jusqu’à neuf mètres de long pour un poids de trois tonnes. Ce paisible herbivore était doté d’une double rangée de plaques dorsales tandis que sa queue se terminait par quatre pointes acérées.
La littérature du XIXème siècle et le cinéma s’emparent très vite de cette créature hors du commun. Sa première apparition à l’écran remonte à 1925 dans The lost world, film muet d’Harry Hoyt. A la fin de l’histoire, plusieurs spécimens tentent d’échapper à une éruption volcanique dévastatrice, épisode qui a probablement inspiré les scénaristes de JW2. En 1933, un Stégosaure est abattu dans King-Kong, œuvre légendaire mise en scène par le duo de cinéastes-aventuriers Merian Cooper et Ernest Schoedsak. Des années 40 aux années 70, notre dinosaure se retrouve à l’affiche de nombreux longs métrages, notamment l’immanquable série B réalisée par Kevin Connor : The people that time forgot (1977). L’animal est également présent Jurassic Park 2 et 3. Il apparaît enfin dans la saga Jurassic World.
Pour sa création surnommée « Garden » (« Jardin »), Rebor choisit une pose relativement neutre : le Stegosaurus se déplace avec lenteur au milieu d’un décor forestier matérialisé par un socle en résine recouvert d’herbe, de cailloux et de branches. L’ajout d’une base peut sembler superflu, le jouet tenant parfaitement en équilibre. Néanmoins, comme souvent, cet élément renforce le réalisme du produit, illustrant l’environnement dans lequel évoluait l’animal. La sculpture restitue avec soin le relief des plaques dorsales, les muscles, ainsi que les os sous-jacents. La peau bénéficie d’une attention particulière, notamment au niveau des plis, même si sa texture paraît exagérée. On note également la présence de curieuses protubérances marron sur les pattes (photo 2).
Dépourvu d’articulations, la figurine bénéficie de divers procédés destinés à renforcer sa « jouabilité ». Ceux-ci contribuent également à dissuader la contrefaçon en rendant le processus d’usinage plus complexe. Ainsi, le cou et la queue sont « bendable », c’est-à-dire flexible. Une fois courbée, ils conservent la position souhaitée grâce à la présence d’un fil métallique. A titre personnel, je ne suis pas favorable à cette technique. En effet, la matière est assouplie à l’aide d’un cocktail d’agents chimiques, ce qui la rend instable (suintements, coulures...), d’où un risque de détérioration rapide. Heureusement, le reste du corps est moulé dans un plastique très dur, d’où son poids. La présence d’éléments « bendable » semble désormais devenir la norme chez le fabricant. Comme vous pouvez le voir sur les photos, je n’ai pas complètement inséré la queue dans son logement. Car, une fois monté, le jouet ne rentre plus dans sa boîte.
A l’instar de l’Ankylosaurus, Rebor propose trois finitions : « plain » (« plaine »), « mountain » (« montagne ») et « woodland » (« forêt »). Cette dernière repose sur une association de couleurs particulièrement réussie, ce qui explique son succès. Ainsi, un dégradé de vert recouvre l’ensemble du corps, virant au beige sur la partie ventrale. La région dorsale est parcourue de rayures sombres et parsemée de petites taches blanches. S’agissant des plaques osseuses, le fabricant opte pour une teinte ocre au fini brillant hélas inadapté. Malgré sa complexité, l’ensemble conserve un réalisme appréciable. Le travail de peinture en usine s’avère parfaitement exécuté, y compris au niveau des yeux, pourtant minuscules (photo 3).
Version « woodland » :
Le Stegosaurus « plain » se caractérise par des couleurs plus ternes à dominante jaune paille (non présenté). Quant à la version « Mountain » (non présentée), elle adopte des teintes minérales particulièrement sombres, oscillant entre lie de vin et anthracite.
Le Stegosaurus est vendu dans un emballage noir « collector friendly » et non scellé, ce qui signifie qu’on peut l’ouvrir sans l’abîmer (photos 4 et 5). Il faut cependant faire attention à ne pas déchirer l’un des flap. A l’intérieur, le Stegosaurus et son socle se rangent dans une coque en mousse, un packaging plutôt bon marché (photos 7 et 8). Une fiche technique est jointe (photo 9). Elle contient de nombreuses informations sur l’animal (texte en anglais uniquement). Au dos de la boîte, on retrouve l’intégralité de la gamme Rebor disponible à cette date.
5) DILOPHOSAURUS OASIS (mâle) (2019)
Le Dilophosaurus est un dinosaure carnivore dont les fossiles ont été retrouvés aux Etats-Unis dans les années 50, puis plus récemment en Chine. Vivant au Jurassique, il pouvait mesurer jusqu’à 6 mètres de long. Son crâne était surmonté d’une double crête osseuse.
Depuis son apparition dans Jurassic Park en 1993, la notoriété du Dilophosaurus a considérablement augmenté. Dans une scène devenue culte, l’animal déploie une grande collerette avant d’attaquer sa victime. L’effet s’avère particulièrement efficace, même s’il s’agit d’une pure invention. Les scénaristes ont également imaginé qu’il pouvait cracher du venin.
Rebor s’inspire de la version popularisée par Spielberg, mais également du jouet conçu par Kenner à la même époque, misant sur l’effet « nostalgie ». Les deux figurines partagent ainsi des motifs colorés équivalents, soit des entrelacs de verts séparés par des lignes blanches. Le fabricant a le bon goût de ne pas ajouter de collerette, une référence à Jurassic Park jugée sans doute trop explicite.
Pour ce modèle, Rebor propose deux figurines vendues séparément, un mâle (surnommé « Oasis ») et une femelle (surnommée « Green day »). Il s’agit de la seconde « paire » après les Dimorphodon « Judy » et « Punch » (2016 - voir supra). Cette association rappelle par ailleurs une célèbre statue produite par Sideshow en 2013 - Dilophosaurus maquette - qui mettait pour la première fois en scène un couple de dinosaure (voir ici).
Notre exemplaire tient parfaitement en équilibre, avec ou sans socle. Il possède encore les liens qui maintiennent la mâchoire articulée en position fermée (photo 3). Il conserve également une coque en plastique censée éviter la déformation des pattes dans la boîte. La sculpture est conforme au style « Rebor », soit un ensemble soigné mais à la texture exagérée. On pourrait croire que les bras sont articulés, mais ce n’est pas le cas. La jointure des épaules s’avère donc inutile et peu esthétique. Le socle en résine représente un sous-bois. Il peut être associé à celui de « Green day » pour former une base unique.
Si les premiers modèles conçus par Rebor sont assimilables à des statues en plastique, le Dilophosaurus bénéficie de divers procédés destinés à renforcer la « jouabilité » du produit. Ils contribuent également à dissuader la contrefaçon en rendant le processus d’usinage plus complexe. Ainsi, le cou la queue sont « bendable », c’est-à-dire flexible. Une fois courbée, ils conservent la position souhaitée grâce à la présence d’un fil métallique. A titre personnel, je ne suis pas favorable à cette technique. A titre personnel, je ne suis pas favorable à cette technique. En effet, la matière est assouplie à l’aide d’un cocktail d’agents chimiques, ce qui la rend instable (suintements, coulures...), d’où un risque de détérioration rapide. Heureusement, le reste du corps est moulé dans un plastique très dur.
Il s’agit de la troisième figurine à bénéficier d’éléments « bendable » après le trio de Deynonichus (« Cerberus clan » - 2016) et l’Ankylosaurus (2018 – voir supra). Ici, la queue peut être insérée et retirée sans problème, à la différence d’autres modèles (Ankylosaurus, Stegosaurus).
Le dinosaure est vendu dans un emballage noir « collector friendly » et non scellé, ce qui signifie qu’on peut l’ouvrir sans l’abîmer. Il faut cependant faire attention à ne pas déchirer l’un des flap. A l’intérieur, le Dilophosaurus et son socle se rangent dans une coque en mousse, un packaging plutôt bon marché. La fiche technique habituellement jointe est absente, peut-être dans un souci d’économies, à moins qu’il s’agisse d’un oubli. Au dos de la boîte, on trouve une photo de la femelle Dilophosaurus alias « Green day ».
6) TITANOBOA (2020)
Le Titanoboa était un serpent géant vivant au Paléocène (vers – 60 millions d’années). Il pouvait atteindre 15 mètres de long pour un poids de 2 tonnes ! Ses restes fossilisés ont été découverts récemment en Colombie (2009). Ce redoutable prédateur évoluait dans des forêts tropicales chaudes et humides, un habitat très répandu à cette époque.
En 2017, Rebor lance son projet de Titanoboa surnommé « Monty ». Le jouet mesure 56 cm de long, soit 22’’ (échelle 1/35). Sa mâchoire est articulée. Le corps est fait d’un plastique de type caoutchouc traversé par un fil métallique à l’instar des queues ou des cous « bendable » déjà développés par le fabricant.
Cependant, le passage de la sculpture digitale (images diffusées sur les réseaux sociaux) au prototype s’avère plus complexe que prévu. En effet, la matière doit être suffisamment souple pour reproduire les circonvolutions d’un serpent sans se déchirer sous l’effet des torsions. Les retards et déconvenues s’accumulent, à tel point qu’on pense à une annulation, le fabricant étant coutumier du fait.
En 2019, Rebor estime qu’un prix de vente raisonnable (autour de 50 €) ne couvrira pas les frais engagés. La marque anglaise décide néanmoins de produire le jouet, mais sur la base d’un tirage ultra-limité (on évoque un total de 500 exemplaires). Seules les précommandes auprès des revendeurs officiels (Everything dinosaur notamment) sont honorées.
Dernier détail, une figurine de crocodile est jointe au Titanoboa. Elle permet de mettre en scène le serpent en train d’étouffer sa proie.
L’exemplaire présenté a été sorti de sa boîte pour réaliser ces photos. A la demande du collectionneur, le jouet est resté enveloppé dans son sachet. Un ruban de plastique supplémentaire entoure la tête, sans doute pour maintenir la mâchoire fermée (photo 4). La texture est très réussie : on a l’impression de toucher un « vrai » serpent, en tout cas l’idée qu’on s’en fait… Les motifs de couleurs évoquent les reptiles contemporains, contribuant au réalisme du produit.
Sur internet, de nombreuses photos du Titanoboa circulent. Le jouet est mis en scène dans les positions parfois improbables qu’il semble capable de conserver. Rebor a donc remporté son pari. A plus long terme, la figurine résistera-t-elle à des manipulations régulières ? Rien n’est moins sûr. Certains acheteurs signalent des déformations du caoutchouc, voire des déchirures. Comme rappelé dans d’autres articles, je ne suis pas favorable à l’usage d’un plastique trop souple. En effet, ce dernier est généralement obtenu à l’aide d’un cocktail d’agents chimiques, ce qui le rend instable (suintements, coulures...), d’où un risque de détérioration rapide. Néanmoins, dans le cas d’un serpent « articulé », cette option apparaît comme la seule valable.
Le Titanoboa est vendu dans un emballage noir « collector friendly » et non scellé, ce qui signifie qu’on peut l’ouvrir sans l’abîmer. A l’intérieur, les deux figurines se logent dans une coque en mousse, un packaging bon marché. Attention, le placement des jouets s’avère délicat en raison de l’étroitesse du packaging. Il convient de respecter une position bien précise (photo 7). Une fiche technique concernant le reptile est jointe (photo 8). Au dos de la boîte, une inscription rappelle les difficultés rencontrées lors de la conception du serpent : « A tribute to all the hardships and struggles we have faced » (« Un hommage à toutes les épreuves et aux luttes que nous avons surmontées » -photo 2).
Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle entrée.
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