my kingdom for a toy

ALIENS WARRIOR ULTIMATE EDITION (VERSION BLEUE) (copyright 2017 - sorti en 2018)

A compter de 2013, NECA est le premier fabricant à couvrir de manière quasi-exhaustive la licence Alien, qu’il s’agisse des films, des jeux vidéos ou des comics, sans oublier l’« hommage » aux figurines Kenner. La série 1 distribuée en 2013 contenait déjà une version de l’Aliens warrior (design de 1986 – James Cameron) sous peinture marron. Un repaint bleu est commercialisé dans la série 2 sortie quelques mois plus tard. Cette deuxième interprétation du monstre demeure à ce jour la plus populaire et la plus reproduite par l'industrie des produits dérivés, ex-aequo avec la créature vue dans le film original de 1979.

Face au succès, NECA décline rapidement des versions marron et bleues "battle-damaged" : celles-ci sont vendues en twin pack avec un Marine. A cette occasion, une grande partie du jouet initial est recyclé. Le fabricant est coutumier de ces rééditions "déguisées", prétextant un changement partiel de sculpture, de peinture ou d'accessoires. Cette pratique permet de produire des figurines à moindre coût grâce aux économies d'échelle réalisées.

En 2018, NECA propose cette fois une édition « luxe » du « warrior ». A cette occasion, le jouet bénéficie d’une nouvelle sculpture corrigeant les défauts de la précédente (2013), notamment des articulations plus solides. La queue est bendable et la mâchoire extensible. La peinture bénéfice d’un traitement plus subtil avec des reflets vert-jaune.

Cette énième version, présentée comme "Ultimate", est livrée dans une boîte-fenêtre à rabat, emballage considéré comme plus "luxueux". Deux accessoires sont joints : un oeuf ouvert avec son Face-hugger bondissant et un Chestburster. La première édition était dépourvue de suppléments. Les figurines sont mises en scène au dos de la boîte et sur le rabat intérieur. La couverture offre un gros plan de la gueule du monstre. Le titre du film est incrusté en surimpression.

L'exemplaire présenté est scellé et à l'état neuf. Le carton et le rhodoïd sont assez minces, signes d'un packaging bon marché.

 

ALIEN 3 ULTIMATE EDITION (copyright 2019 – sorti en 2020)

En 1992, Alien 3 marque les débuts de David Fincher à la réalisation d’un long métrage. Tourné dans des conditions difficiles, le film suscite à l’époque la désapprobation des critiques et d’une partie du public. Fin 2003, la diffusion inattendue d’un montage alternatif sur support DVD contribue à réhabiliter un scénario qui paraissait jusque-là bancal. Allongée et remaniée par la Fox (aucun auteur n’est crédité), cette version particulièrement sombre révèle des péripéties inédites tandis que certaines scènes prennent un nouveau sens. De par sa radicalité, elle se hisse au niveau des précédents longs métrages.

L’« assembly cut » de 2003 semble jouer un rôle déterminant dans l’essor du merchandising, la première figurine étant commercialisée à la même date (McFarlane). Les fabricants restent toutefois prudents, se limitant à la créature principale, à savoir le « Dog Alien ». Pourquoi ce nom ? Parce que le monstre émerge d’un Rottweiler dans la version « cinéma ». Pour information, il sort d’une vache dans la version remontée. Peu engageante d’un point de vue commercial, l’expression « cow alien » n’a jamais été utilisée.

Entre 2013 et 2021, NECA est le premier fabricant à couvrir de manière quasi-exhaustive la licence Alien, qu’il s’agisse des films, des jeux vidéos ou bien des comics, sans oublier l’« hommage » aux figurines Kenner. En 2016, le fabricant se focalise pour la première fois sur Alien 3, lui consacrant sa série 8 (quatre références). Parmi celles-ci, on retrouve le fameux « Dog Alien ».

Quatre ans plus tard, NECA propose une version « luxe » de cette même créature, dite ultimate edition. A cette occasion, le jouet bénéficie d’une nouvelle sculpture corrigeant les défauts de la précédente, notamment au niveau des articulations, cette fois plus solides. La queue est bendable et la mâchoire extensible. Au niveau de la peinture, peu de changements. Le dôme perd sa teinte violette vue sur le modèle de 2016, ce qui n’est pas plus mal. Quant à la couleur marron, elle semble à la fois plus sombre et plus brillante que sur l’original.

La version « Ultimate » est livrée dans une boîte-fenêtre à rabat, emballage considéré comme plus « luxueux ». Deux accessoires sont joints : un Chestburster (avec queue pliable) et une Queen burster inspirée de l’affiche cinéma originale (voir paragraphe suivant). La première édition était dépourvue de suppléments.

L’exemplaire présenté est scellé et à l’état neuf. Le carton et le rhodoïd sont assez minces, signes d’un packaging bon marché. La couverture de la boîte reproduit l’une des affiches officielle du film. Cette dernière représente une « Queen burster » en position feotale. Au dos du packaging, on trouve des illustrations mettant en scène le jouet dans un environnement évoquant la prison minière.

ALIEN « BIG CHAP » ULTIMATE EDITION (pas de copyright – sorti en 2020)

A compter de 2013, NECA est le premier fabricant à couvrir de manière quasi-exhaustive la licence Alien, qu’il s’agisse des films, des jeux vidéos ou des comics, sans oublier l’« hommage » aux figurines Kenner. La série 2 distribuée en 2013 contenait déjà une version de l’Alien « big chap » (littéralement « le grand type », surnom attribué durant le tournage). Il s’agit de la créature issue du film original (1979) conçue par l’artiste autrichien Hans Ruedi Giger.

Quelques années plus tôt, NECA avait déjà abordé la licence Alien, notamment en 2008 avec deux figurines de ce même Alien (tailles 9’’ et 18’’).

En 2019, NECA propose cette fois une édition « luxe » du « Big chap », dite « ultimate edition ». A cette occasion, le jouet bénéficie d’une nouvelle sculpture corrigeant les défauts de la précédente (2013), notamment des articulations plus solides. La queue est bendable et la mâchoire extensible. La modification la plus visible se situe au niveau du dôme crânien : le modèle « ultimate » est noir translucide, là où son prédécesseur (2013) était recouvert d’une couche blanche semi-translucide. Du côté de la peinture, peu d’évolutions. Il faut dire qu’un monstre sombre et monochrome ne permet guère de fantaisies. On observe néanmoins quelques touches de marron inédites destinées à souligner les courbes du jouet. Cette sobriété, ainsi que la volonté de rester fidèle au matériau d’origine, contrastent avec certains produits Alien navrants des années 90 : le temps des figurines bariolés façon Kenner appartient désormais au passé, ce qui n’est pas plus mal.

La version « Ultimate » est livrée dans une boîte-fenêtre à rabat, emballage qui semble devenir la norme chez NECA. L’abandon du blister « tout plastique » serait motivée par l’inflation des coûts de cette matière, même si certains évoquent un alibi « écologique ». Trois accessoires sont joints : un Chestburster (avec queue pliable), un œuf ouvert sur socle et un Face hugger, le même que celui déjà présents dans plusieurs boîtes. L’édition de 2013 était dépourvue de suppléments. La couverture de la boîte reproduit l’affiche officielle du film de 1979. Des photos des figurines en situation ornent le dos de la boîte et l’intérieur du rabat. Elles s’inspirent à l’évidence des coursives sombres et inquiétantes du Derelict et du Nostromo.

Le « Big chap ultimate » est recyclé dès l’année suivante à l’occasion du 40ème anniversaire du film (voir ici). NECA n’est jamais avare de rééditions « déguisées », prétextant un changement partiel de sculpture, de peinture ou d’accessoires. Cette technique permet de produire des figurines à moindre coût grâce aux économies d’échelle réalisées.

L’exemplaire présenté est scellé et à l’état neuf. Le carton et le rhodoïd sont assez minces, signes d’un packaging bon marché.

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