DINOSAURES AUTRES FORMATS (MAJ en bleu au 31/05/25 avec Apatosaurus)
APATOSAURUS (2020)
L’Apatosaurus était un dinosaure herbivore géant qui vivait au Jurassique sur le territoire actuel des Etats-Unis. Il pouvait mesurer jusqu’à 28 mètres de long pour un poids estimé entre 30 et 70 tonnes, soit l’une des créatures les plus imposantes du règne animal.
Le jouet Mattel est commercialisé début 2021 dans le cadre de la collection « Legacy » (non traitée dans le blog). Cette ligne de produits occupe une place à part dans le merchandising consacré à Jurassic World. En effet, elle puise son inspiration dans la première trilogie Jurassic Park (1993-2001), proposant des références issues de ces films. Outre le nom, la gamme dispose d’un logo spécifique. On peut légitimement s’étonner de retrouver l’Apatosaurus au sein de la série « Legacy », l’animal n’apparaissant pas dans la trilogie initiée par Steven Spielberg. D’ailleurs, l’illustration figurant sur la boîte fait explicitement référence au parc vu dans le premier Jurassic world (2015) avec ses sphères évoluant au milieu d’un troupeau d’animaux. Comme pour le Brachiosaurus (voir ici), les deux faces principales présentent le même dessin, l’un au format horizontal, l’autre au format vertical, l’emballage pouvant être exposé dans les deux sens :
Je ne collectionne pas les produits « Legacy ». J’ai cependant fait une exception pour cet Apatosaurus, une figurine que je trouve « ambitieuse » de la part d’un fabricant « mainstream ». Je l’ai artificiellement rattaché à la section consacrée à la gamme Camp Creteceous, sa distribution intervenant durant de cette période.
Vous trouverez ci-dessous les photos du processus de déballage de cette incroyable jouet :
L’Apatosaurus évidemment composé de plastique creux afin d’alléger son poids. Il se compose de trois éléments à assembler (corps, cou et queue), un moyen de limiter la taille du packaging. Après montage, on obtient un produit mesurant près de 105 centimètres ; un record ! J’aurai bientôt à disposition les photos d’un exemplaire sorti de sa boîte : avec ses dimensions hors norme, il est difficile à caser sur une étagère !... Satisfait par les volumes de ventes, Mattel va s’attaquer ensuite à des animaux encore plus gros à l’occasion de la sortie au cinéma de JW3 : Dominion, à savoir un Dreadnaughtus et un Diplodocus.
La sculpture est étonnamment réussie, tant dans les proportions que dans la texture aux détails soignés. Ici, pas de gadget superflu ou de bouton-poussoir disgracieux, juste un bon vieux jouet articulé. L’amplitude des mouvements s’avère limitée, mais suffisante pour s’amuser un peu. La peinture repose sur un fond gris-vert sombre agrémenté de rayures plus claires au rendu très naturel. On dirait presque une peinture à la main, un luxe dont Mattel a préféré se passer s’agissant de produits prioritairement destinés au jeune public. Les collectionneurs ont évidemment fait les frais de cette décision, mais ont fini par s’en accommoder.
Pour finir, vous trouverez ci-dessous un exemplaire du jouet sous carton brun d’expédition scellé. Sur celui-ci est imprimé le nom de Pic Wic Toys, une chaîne de jouets française qui a fait faillite en 2022 (reprise par l’irlandais Smyth Toys depuis). L’enseigne avait obtenu la distribution exclusive de l’Apatosaurus sur le territoire national. Le stock commandé s’élevait à 500 exemplaires, soit un volume finalement assez faible. Le nôtre porte le numéro 176. Je ne pense pas qu’il y ait eu de réassort.
SPINOSAURUS (2020)
Le Spinosaurus vivait au Crétacé dans une vaste région correspondant à l’Afrique du Nord actuelle. Avec une longueur dépassant quinze mètres, il est aujourd’hui considéré comme le plus grand prédateur terrestre de l’histoire. La succession des découvertes scientifiques a considérablement modifié la représentation de cette créature. Malgré de nombreuses avancées, certains doutes subsistent, notamment quant à la posture de l’animal. On le croyait quadrupède dans les années 70, puis bipède jusqu’à ce que certains travaux récents ne viennent tout remettre en cause !... Les spécialistes s’accordent aujourd’hui sur le fait que ce reptile évoluait dans des zones lacustres, d’où une morphologie adaptée à cet environnement. Ainsi, son museau, jadis proche d’un T-rex, a été progressivement allongé, puis affiné. Sa voilure dorsale, initialement arrondie, affiche désormais des pointes à chaque extrémité. Enfin, les dernières études suggèrent que la queue faisait office de nageoire, d’où sa forme plate et effilée.
Le Spinosaurus est le prédateur « vedette » de Jurassic Park III, le dernier épisode de la trilogie éponyme sorti en 1998. La créature s’attaque aux protagonistes de l’histoire, tout juste rescapés d’un crash d’avion. Il affronte ensuite un T-rex tandis que les héros en profitent pour s’enfuir. Scientifiquement datée, la reconstitution hollywoodienne amplifie le côté « reptilien » de l’animal : bipédie marquée, crâne massif, voilure en « U », forme de la queue inadaptée… Oublions ces considérations et acceptons le jouet Mattel pour ce qu’il est : la copie d’un monstre de cinéma.
Commercialisé en 2018 dans le cadre de la collection « Legacy » (voir ici), la figurine est rééditée deux ans plus tard sous packaging Camp Cretaceous. La queue du premier Spinosaurus était rangée à part, ce qui ne permettait pas de se faire une idée exacte des proportions du jouet. Cette fois, le produit est livré assemblé, ce qui le rend nettement plus attrayant, même s’il conserve un léger aspect « cartoon ».
La version Camp Cretaceous est un simple repaint du modèle sorti en 2018. Ce dernier reposait sur des motifs et des couleurs évoquant Jurassic park III. Le nouvel habillage opte pour un ensemble à dominante sable. Le résultat est plutôt réussi, notamment les transitions entre les différentes teintes. L’extrémité rouge du museau et l’oeil orange renforcent, s’il en était besoin, l’aspect inquiétant de l’animal. Mattel persiste dans sa pratique de la « mâchoire bicolore », cette fois atténuée par une touche de beige au niveau du cou.
EPIC ROARIN’ TYRANOSAURUS REX (2020)
Dans JW2, le T-rex occupe un rôle plus modeste que dans les épisodes précédents. Ce redoutable prédateur vivait au Crétacé sur un territoire correspondant à l’actuelle Amérique du Nord. Il pouvait mesurer jusqu’à douze mètres de long pour un poids de cinq tonnes. Sa mâchoire, dotée d’une puissance exceptionnelle, était pourvue d’une dentition acérée. Des restes partiels furent mis au jour dès le début du vingtième siècle, mais il fallut attendre la fin des années 80 pour découvrir plusieurs squelettes complets.
A l’instar de nombreuses espèces disparues, la représentation du T-rex évolue au fur et à mesure des progrès scientifiques et technologiques. Pendant longtemps, l’animal a été dépeint dans une posture verticale, en appui sur ses pattes arrière, la queue balayant le sol. A ce titre, la figurine conçue en 1969 par Starlux illustre parfaitement cette conception anatomique désormais obsolète (voir ici). Ce n’est qu’à partir des années 90 que l’allure de l’animal est modifiée, le corps à horizontale, la tête en avant et la queue en suspension.
Dans le sillage de la littérature d’aventure, le cinéma s’empare très vite emparé de cette créature hors du commun pour la mettre en scène dans des séquences spectaculaires. Sa première apparition à l’écran remonte à 1925 dans The lost world, film muet d’Harry Hoyt. L’animal est capturé sur un tepuy alors qu’une éruption volcanique fait rage (comme dans JW2). Ramené à Londres, il s’échappe et ravage la ville (idée reprise dans Jurassic Park II de Steven Spielberg). Le T-rex pousse son premier cri sonore en 1933 face à King Kong, œuvre mise en scène par l’extraordinaire duo d’aventuriers-cinéastes Merian Cooper et Ernest Schoedsak. Des années 40 aux années 70, notre monstre se retrouve à l’affiche de nombreux longs métrages, avec bien souvent un design approximatif.
Chaque changement de charte graphique semble offrir à Mattel l’occasion d’exhiber un nouveau moule de T-rex. Après les versions « JW » (voir ici), Dino rivals (voir ici) et Primal attack, le fabricant commercialise ce quatrième modèle dit « Epic roarin’ » sous packaging Camp Cretaceous.
Le jouet bénéficie d’une sculpture plus trapue que ses prédécesseurs. Elle s’accompagne d’une posture à l’horizontalité marquée. La peau est recouverte d’un mélange de plis et de rides, sous lequel affleurent les muscles et la cage thoracique. Ce traitement « réaliste » est contrebalancé par une tête à l’aspect « cartoon » dommageable. Peut-être s’agit-il d’une concession de Mattel à la série animée Netflix ?
Contrairement au T-rex sorti début 2020 (gamme « Primal attack »), le dinosaure est livré ici assemblé, sa taille constituant son principal atout. Le nombre d’articulations s’avère toujours insuffisant, d’autant que certaines ne servent à rien (exemple : les chevilles rotatives), sauf à adapter les dimensions de la figurine à celles de l’emballage. Le fabricant aurait pu faire un effort sur ce point plutôt que de tout miser sur les fonctions sonores. Le fameux « cri », annoncé par l’onomatopée « ROARRRRR ! » sur la boîte, retentit à un volume particulièrement élevé, de quoi effrayer n’importe quel enfant !... Il est déclenché par une pression sur l’extrémité de la queue, geste qui entraîne également l’ouverture de la mâchoire inférieure. L’absence de bouton poussoir permet de préserver l’allure globale du jouet. Pour finir, le cou et la tête pivotent grâce au mouvement latéral de la queue.
Le système de son repose sur deux piles LR6 dissimulées dans un compartiment ventral. Mattel aurait pu prévoir un accès pour retirer les batteries sans avoir à déballer la figurine. Hélas, il n’en est rien. Le fabricant ne semble toujours pas comprendre que ses produits sont collectionnés et conservés à l’état neuf !… Après avoir pris les photos ci-dessous, je suis parvenu à dévisser la trappe et enlever les piles. Malheureusement, je n’ai pas pu replacer le cache, le rhodoïd couvrant une partie du compartiment.
En matière de peinture, il ne faut pas s’attendre à la moindre originalité. L’habillage marron en vigueur depuis 2018 est reconduit avec cette fois une bande plus sombre le long de l’épine dorsale. Seule avancée notable, l’absence de « mâchoire bicolore », ce qui renforce le réalisme du jouet.
CAMP ADVENTURE SET (2020)
D’une taille appréciable, ce coffret contient quatre figurines : un Stegosaurus, un Baryonyx, le bébé Ankylosaurus « Bumpy », ainsi que Darius, le personnage principal de la série. L’ensemble surfe paresseusement sur le succès du programme, aucun de ces jouets n’étant véritablement nouveau, à l’instar de Darius, déjà disponible au sein de plusieurs packs, et Bumpy vu dans le coffret « 15 mini action dinos ! ». Quant au Stegosaurus et au Baryonyx, ils constituent d’énièmes rééditions des premiers moules sortis en 2018 dans les séries « Roarivores » et « Action attack ». Ils ont cependant le mérite d’être des repaints inédits, qui plus est exclusifs à ce set.
La boîte présentée est scellée. Au dos, la photo met en scène les jouets dans un face à face "angoissant".
COFFRET 15 MINI ACTION DINOS !
A côté des mini-dinosaures vendus à l’unité en blind bags, Mattel réunit au sein d’un coffret quinze références. Avec cette sortie en octobre 2020, Mattel anticipe la période des fêtes de Noël. A l’intérieur, on trouve notamment les trois Baryonyx vus dans la série animée, ainsi que « Bumby », le dinosaure de « compagnie » d’un des personnages.
L’exemplaire présenté est scellé et en parfait état.
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