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CHARTE GRAPHIQUE CAMP CRETACEOUS (septembre 2020-avril 2021) MAJ globale au 24/11/24

Pour rappel, Mattel récupère en 2017 la licence Jurassic world, précédemment exploitée par Hasbro. Les premiers produits dérivés font leur apparition en avril 2018, juste avant la sortie du film au cinéma. Deux ans et demi plus tard, le bilan est impressionnant : plusieurs centaines de références réparties sur quatre chartes graphiques : Jurassic world, Legacy (un hommage à la trilogie Jurassic Park), Dino rivals et Primal attack !… Il faut ajouter à cette liste la « Hammond collection ». Le fabricant fait le choix de renouveler constamment son offre, abusant parfois des variantes de peinture et autres remodelages. Cette stratégie « offensive » s’avère payante. Peu d’observateurs anticipent le succès de cette gamme, de même que son étonnante longévité, surtout après l’échec d’Hasbro.

 

Début 2020, la situation à Hollywood se complique. Le tournage du troisième épisode (Jurassic world : Dominion) prend du retard en raison de la pandémie de Covid 19, de même que la distribution en salles, initialement prévue pour 2021. Or, un support audiovisuel semble nécessaire pour maintenir l’intérêt, notamment chez les plus jeunes, et garantir ainsi le succès des jouets. C’est dans ce contexte qu’intervient la création de la série animée Camp Cretaceous (« La colo du Crétacé »), diffusée sur la chaîne américaine Netflix à compter du 18/09/2020. Le récit s’inspire d’évènements vus dans Fallen Kingdom : cinq enfants venus visiter le parc dans le cadre d’une colonie de vacances sont « oubliés » sur l’île tandis que cette dernière est dévastée par l’éruption du volcan. Ils se retrouvent alors livrés à eux-mêmes en territoire hostile… Malgré ce point de départ plutôt sympathique, le programme déçoit. Desservi par des images de synthèses au rabais, il accumule personnages lisses et péripéties convenues. Si vous avez plus de dix ans, passez votre chemin. Aucun suspens ni climat oppressant, juste beaucoup d’ennui !… Outre certains monstres bien connus, la série a le mérite de mettre en scène quelques espèces nouvelles.

 

Toujours réactif, Mattel revoit l’habillage de ses produits : le fabricant abandonne la charte graphique « Primal attack » au profit de « Camp Cretaceous ». Sous ce nouveau label, il distribue aussi bien des dinosaures que des figurines à l’effigie des jeunes héros. En parallèle, il poursuit son exploration du bestiaire préhistorique avec des modèles inédits, ainsi que les habituels repaints et autres remodelages issus des gammes précédentes.

 

Toujours réactif, Mattel revoit l’habillage de ses produits : le fabricant abandonne la charte graphique « Primal attack » au profit de « Camp Cretaceous ». Sous ce nouveau label, il distribue aussi bien des dinosaures que des figurines à l’effigie des jeunes héros. En parallèle, il poursuit son exploration du bestiaire préhistorique avec des modèles inédits, ainsi que les habituels repaints et retoolings issus des gammes précédentes. Mattel conserve ses lignes de produits antérieures (blind bag, Attack pack, Savage strike, Soundstrike…).

 

La charte graphique Camp Cretaceous implique une refonte complète des emballages : les héros du film (Chris Pratt et le Velociraptor Blue) cèdent la place à trois personnages de la série animée (Darius, Brooklynn et Kenji) et leur ennemi (un Carnotaurus au crâne ensanglanté). Les boîtes adoptent désormais des teintes mordorées (marron, orange, jaune…), un code couleur plus « apaisé » que les précédents, influencés avec l’image du volcan en éruption. Très réussi, l’arrière-plan forestier baigne dans une lumière douce et chaleureuse. On distingue le « camp » des jeunes héros, construits dans les arbres.

 

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Mattel croit bon de greffer un slogan « maison » au titre officiel « Camp Cretaceous », quitte à surcharger le visuel (logos Jurassic world, Camp Cretaceous, Netflix, etc…). Ainsi, la première vague de jouets conserve la mention « Primal attack » héritée de la gamme précédente. Inscrit en lettres bleu ciel sur fond bleu marine, ce sous-titre s’intègre mal au reste du packaging :

 

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Par la suite, un nouveau slogan apparaît (« Dino escape »), reléguant « Camp Cretaceous » au second plan, avant de se substituer à ce dernier (voir article suivant).

 

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En fin de compte, la marque « Camp Cretaceous » subit le même sort que la marque « Jurassic world », plus ou moins écartée de l’emballage au profit d’une formule « maison ».

 

Pour être complet, il faut savoir que les séries Attack pack et Savage strike sont dépourvues de sous-titre :

 

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Autre nouveauté, Mattel ajoute à certains jouets un dépliant avec une planche de stickers, un bonus visiblement destiné aux plus jeunes, à l’instar de la carte collector insérée dans les packagings Dino rivals (voir ici) :

 

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Les jouets « Camp Cretaceous » sont victimes des mêmes défauts que leurs prédécesseurs, à savoir une distribution erratique, une peinture mécanisée au rendu décevant, ainsi qu’un design parfois grossier. Je ne vais m’étendre sur ces sujets, déjà évoqués dans les précédents articles de la section « Introduction ».

 

La durée de vie de la gamme Camp Cretaceous telle que décrite ci-dessus est particulièrement brève : à peine huit mois. En juin 2021, Mattel introduit une cinquième et dernière charte graphique avant la sortie du troisième volet de la saga (Jurassic world : Dominion) : elle s’intitule « Dino escape ».



24/11/2024

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