my kingdom for a toy

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EAGLEMOSS (2018- ) MAJ en bleu au 06/12/23 avec Classic Landram

La société anglaise Eaglemoss développe une gamme consacrée aux engins des séries Battlestar Galactica 1978, 2004 et Blood and chrome (spin off). Dans cet article, nous nous intéresserons uniquement aux produits issus du feuilleton original. A l'époque, l'équipe chargée des effets spéciaux accomplit un travail remarquable, qu'il s'agisse du design des vaisseaux ou du réalisme des maquettes. Cet investissement, sans équivalent en matière de programme télévisé, n'a rien à envier au film Star wars de George Lucas sorti un an plus tôt. Vous trouverez ci-dessous la liste complète des références disponibles à ce jour, dans l'ordre de parution. J'ai repris les numéros d'édition attribués par le fabricant.

 

N°4 : Viper Mark I

N°5 : Baseship (TOS)

N°7 : Classic Battlestar Galactica

N°9 : Classic Cylon raider

N°18 : Classic Landram

N°24 : Navette spaciale coloniale

Edition spéciale n°1 : Viper Mark I version Appolo (?)

Edition spéciale n°2 : Centurion Cylon

Edition spéciale n°3 : Centurion Cylon (version dorée)

Edition spéciale n°4 : Daggit

 

N°4 : VIPER MARK I (2018)

 

Le Viper est un chasseur utilisé par les humains pour progéger la flotte des attaques Cylons. Ce modèle est dit "Mark I", celui de 2004 étant surnommé "Mark II". Il est piloté par les principaux héros : Starbuck, Appolo, Boomer et Sheba.

 

Pour les 40 ans du show, Eaglemoss offre enfin aux fans une version satisfaisante de ce vaisseau emblématique, après des jouets Mattel ou Trendmasters décevants... Selon le catalogue du fabricant, le Viper est commercialisé le 31/08/2018. Le tirage n'est pas précisé contrairement aux engins de la saga Alien (voir article sur le sujet).

 

Le modèle mesure 27 cm de long, une taille qui offre un niveau de détails intéressant. De par sa conception, il se rapproche d'une maquette, étant dépourvu d'effets ludiques (ockpit ouvrant, train d'atterissage articulé, éjection de missiles...). Au niveau des matériaux, le choix opéré laisse perplexe. En effet, le vaisseau est "coupé en deux". La partie avant (du nez au cockpit) se compose de métal (die-cast) ; la partie arrière (réacteurs et ailes) d'un plastique rigide. Bien qu'adroitement placée, la jointure est visible derrière le cockpit. Ce mélange de matières aboutit à deux tons de gris différents sur la carlingue (l'avant est plus clair que l'arrière), bien contrebalancés par des effets "usés" et "sales" très réussis. Il aurait été plus judicieux d'employer uniquement du métal, ce qui aurait renforcé l'aspect qualitatif de l'ensemble.

 

Le fabricant prévoit un système pour permettre une exposition "en vol" : le vaisseau repose ainsi sur une tige translucide et un socle noir très discret.

 

Vendue non scellée, la boîte est "collector friendly". Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l'intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le jouet est fourni avec un livret explicatif en anglais assez complet (photo 6). On y trouve également plusieurs croquis de pré-production (photos 7 à 11). Ces illustrations permettent d'observer l'évolution du design jusqu'au produit fini.

 

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N°5 : BASESHIP (2018)

 

Dans la série originale de 1978, les "astrobases" traquent la flotte coloniale. Ces redoutables vaisseaux abritent des centaines de chasseurs, ainsi que les principaux dirigeants Cylon (Baltar, Lucifer et le Supreme leader).

 

Pour les 40 ans du show, Eaglemoss offre aux collectionneurs la toute première version de cet engin au design circulaire original (hors maquettes). Comme quoi, il faut savoir être patient !... Dépourvu de fonctions ludiques, l'objet est assimilable à un modèle réduit. Il se compose de deux parties strictement identiques reliées entre elles par un axe central. Composé d'un plastique creux et léger, le jouet ne semble pas très robuste. A titre personnel, j'aurai préféré un vaisseau métallique pour un rendu plus réaliste. Ici, le relief de la carlingue apparaît trop doux, escamotant certains détails. D'un gris uniforme à l'écran, le modèle est rehaussé de touches anthracite et marron. Sur notre exemplaire, on constate un petit défaut de peinture (une tache noire au centre du disque - photo 3). Le fabriquant ajoute un socle pour permettre une exposition "en vol" : le jouet repose sur une base noire ovale discrète, surmontée d'une tige translucide.

 

Vendue non scellée, la boîte est "collector friendly". Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l'intérieur, les éléments se logent dans une code en polystyrène. Le vaisseau est fourni avec un livret explicatif en anglais relativement complet (photo 5). On y trouve de nombreux croquis de pré-production signés Rlaph McQuarrie (exemple en photo 6). Ces illustrations permettent d'observer l'évolution du design jusqu'au produit fini.

 

Selon le catalogue du fabricant, le Baseship est commercialisé le 31 octobre 2018. Le tirage n'est pas précisé contrairement aux engins de la saga Alien.

 

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N°9 : CLASSIC CYLON RAIDER (2019)

 

Dans la série originale de 1978, les chasseurs Cylon harcèlent la flotte coloniale. Rapides et maniables, ils affrontent les Vipers dans des combats aériens mémorables, dignes du premier épisode de Star wars sorti un an plus tôt.

 

Pour les 40 ans du show, Eaglemoss offre une version satisfaisante de l'engin après des jouets Mattel ou Trendmasters décevants. Dépourvu de fonctions ludiques, l'objet est assimilable à un modèle réduit. La partie centrale du fuselage est en plastique, de même qu'une large portion du plancher. Les ailes et le cockpit sont composés de métal. J'ignore pourquoi le fabricant mélange les matières, si ce n'est par souci d'économies : le plastique revient moins cher à fabriquer, tout en étant plus lérer. A titre personnel, j'aurai préféré un vaisseau entièrement métallique pour un résultat plus qualitatif. Autre inconvénient, l'assemblage des différents éléments créé des jointures inutiles et peu esthétiques. Celles-ci sont notamment visibles derrière le cockpit, en direction des réacteurs (photo 1).

 

Au niveau du rendu, le relief de la carlingue est bien restitué, la peinture précise. Afin de représenter la combustion, Eaglemoss applique un motif bleu à l'intérieur des réacteurs (photo 3). Le résultat obtenu n'est pas très probant. Il aurait mieux valu s'en tenir à un effet "usé" classique. Le fabriquant ajoute un socle pour permettre une exposition "en vol" : le vaisseau repose sur une base noire ovale discrète, surmontée d'une tige translucide.

 

Vendue non scellée, la boîte est "collector friendly". Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l'intérieur, les éléments se logent dans une code en polystyrène. Le jouet est fourni avec un livret explicatif en anglais relativement complet (photo 5). On y trouve de nombreux croquis de pré-production signés Rlaph McQuarrie (exemple en photo 6). Ces illustrations permettent d'observer l'évolution du design jusqu'au produit fini.

 

Selon le catalogue du fabricant, le Cylon raider est commercialisé le 7 mai 2019. Le tirage n'est pas précisé contrairement aux engins de la saga Alien.

 

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N°18 : CLASSIC LANDRAM (2020)

 

Le Lamdram est un véhicule tout-terrain utilisé par l’équipage du Galactica lors de ses explorations planétaires. Il apparaît dans plusieurs épisodes de la série, notamment Saga of a star world, The gun on ice planet zero (partie 1) et Lost planet of the Gods (partie 2). Evoluant au gré des scénarios, son design plutôt massif n’est pas sans rappeler les engins vus dans UFO (voir ici) ou le camion de Damnation alley, film de science-fiction sur lequel misait la Fox en 1977… Le studio n’avait alors pas mesuré le potentiel d’un « petit » film intitulé Star wars !

 

En 1979, Mattel conçoit un premier Landram dans le cadre de sa gamme de jouets consacré au feuilleton (voir notamment ici). Avec Battlestar Galactica, le fabricant pense tenir un thème capable de concurrencer Kenner et sa licence Star wars. Malheureusement, le programme ne rencontre pas le succès attendu et s’interrompt au bout d’une saison (voir ici). S’agissant du Landram Mattel, le véhicule est très difficile à se procurer, sa distribution ayant été limitée au territoire canadien (boîte bi-langue). Il atteint désormais des prix faramineux sur le marché secondaire. La version d’Eaglemoss permet donc aux collectionneurs d’obtenir une reproduction de l’engin à un tarif plus attractif. D’après le catalogue du fabricant, la miniature est commercialisée le 24/07/2020. Le tirage n’est pas précisé contrairement aux engins de la saga Alien.

 

Dépourvu de fonctions ludiques, l’objet est assimilable à un modèle réduit. Les gadgets qui équipaient fréquemment les jouets des années 70 ont disparu (canon rotatif, lance-missiles, chenilles roulantes…). Ils sont devenus trop coûteux à produire, sans compter les problèmes liés à la sécurité (projectiles). Le Landram est majoritairement composé de métal (cabine), ce qui le rend assez lourd. A long terme, j’ai peur que la base en plastique (roues et chenilles) ne soit pas suffisamment solide pour supporter le poids de l’ensemble. Concernant la peinture, le modèle vu à l’écran est d’un gris plus ou moins uniforme. Le fabricant ajoute quelques effets en rapport avec les « aventures » du Landram : salissures, traces d’impacts (« battle-damaged »)... La présence de l’habituel socle s’avère ici superflue s’agissant d’un véhicule terrestre.

 

Vendue non scellée, la boîte est « collector friendly ». Elle peut être ouverte et refermée sans dommage. A l’intérieur, les éléments se logent dans une coque en polystyrène. Le vaisseau est fourni avec un livret explicatif en anglais plutôt complet, assorti de nombreuses photos. Ce document dévoile également trois vaisseaux de la flotte coloniale : Agro ship, Celestra et Colonial movers (photo 6). Ces engins faisaient sans doute partie des réalisations envisagées par Eaglemoss. Mais ils n’ont jamais vu le jour en raison de la faillite du fabricant.

 

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Cet article sera mis à jour à chaque nouvelle entrée.



06/12/2023

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